Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Ombhre : Et si tu n'étais pas
 Publié le 12/05/21  -  10 commentaires  -  703 caractères  -  227 lectures    Autres textes du même auteur

Pour Elle.


Et si tu n'étais pas



Et si tu n’étais pas…

Que seraient nos empreintes
en danses enlacées
sur la plage que teinte
un soleil en naufrage ?

Et si tu n’étais pas

Dans les vagues des draps
écume de soupirs
offrande de tes hanches
nos sourires en envol.

Et si tu n’étais pas

Une enfant à ton sein
cambrure de tes reins
ces soirées partagées
à l’âtre de nos yeux.

Et si tu n’étais pas

Un voilier en partance
le retour de l’errance
l’attente de demain
l’infini du moment

l’hier qui perdure.

Et si tu n’étais pas…
Tu serais néanmoins
dans mon manque de toi.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   papipoete   
24/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
libre
" et si tu n'étais pas ", je n'ai pu m'empêcher de fredonner l'air de Joe Dassin " et si tu n'existais pas ", qui colle à vos mots à merveille !
" Elle ", l'amante rêvée
" Elle ", la maman un enfant au sein
toutes deux se conjuguent et se marient pour un ensemble, sans lequel la vie n'aurait aucun sens !
NB il faut être séparé parfois de celle qui partage notre vie, pour se rendre compte à quel point " si elle n'était pas... "
L'auteur en parle fort poétiquement et chaque strophe fait mouche, et délicatement nous touche !
Les 3e et 4e strophe sont mes passages préférés ; et ce refrain qui revient est comme un aveu d'amour à... Elle
papipoète

   Anonyme   
30/4/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

Un poème d'amour bien mis en page, travaillé mais il me manque un petit quelque chose pour m'enthousiasmer.

Le texte est présenté en libre, mais il a des allures de contemporain, à l'œil, Quatrains d'octosyllabes entrecoupés de ce leitmotive, mais et c'est là que ça me gêne, avec des rimes ou non, sans que ce soit régulier.
Ainsi au fil des paragraphes, on trouve ABAC, puis DEFG, puis HHIJ, puis LLHM.
Ce qui chez le lecteur, provoque un constant réajustement de la lecture, pas très agréable, pour moi.
De plus la fin me parait bien autocentrée (sur le narrateur, et sa vue perso de "Son" elle). Là c'est tout à fait perso, comme le reste, mais guidé par un constat que tant de poèmes présentent leur amour non pas comme un alter ego, mais plus comme une "chose" à soi.

Merci du partage, et bonne continuation,
Éclaircie

   Provencao   
30/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai bien aimé la résonance de ce " et si tu n' étais pas" qui se profile comme un événement, une complice.


Une complicité en "un voilier en partance, en une enfant à ton sein, en vague dans les draps..... "Comme "un manque de toi" qui repose sur une affinité, qui chemine émotionnellement et convoite je dirais l'universel.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Donaldo75   
1/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J’ai trouvé ce poème très réussi ; sa fluidité, son rythme, sa musicalité m’ont enchanté durant toute ma lecture. Le champ lexical utilisé, les images employés, la dynamique mise en place pour progresser dans le thème, tout s’enchaine bien sous mes yeux de lecteur exigent qui vient le samedi matin en espace lecture pour se changer les idées, lire de la belle poésie et sortir de la réalité encombrante ne serait-ce qu’un instant. Et dans le cas présent, la magie a opéré, le pays des merveilles a pris le pas sur le béton et la pollution.

Merci pour le partage.

   inconnu1   
12/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai beaucoup aimé les images, le choix lexical… Mais je suis assez d'accord avec éclaircie, j'ai été gêné par le fait qu'on vous sent hésitant entre la poésie rimée et la poésie libre. Clairement, je préfère la poésie rimée, surtout en hexasyllabes pour son côté lénitif presque berçant. Et la première strophe commençait tellement bien : que serait nos empreintes, en danses enlacées sur le plage que teinte… Je commence à ressentir le rythme des vagues… mais le naufrage me ramène brutalement sur terre. C'est surtout vrai avec les rimes alternées, mois avec les rimes suivies.

Mais je le répète, le poème reste très réussi

Bien à vous

   Yannblev   
12/5/2021
Bonjour Ombrhe,

« Que serais-je sans toi ? » demandait un autre poète… c’est que le thème est porteur. Ici il est mené sur un rythme particulier, revendiqué « libre », peut-être, mais plutôt ordonné avec méthode.

Les images et introspections sont originales, parfois un peu absconses mais aussi souvent bien trouvées et évocatrices même si des dissonances entre les termes brisent par trop l’harmonie, la musique, qu’au départ le choix des hexamètres promettait. Ce qui rend au final le ressenti moins évident, moins partagé qu’on aimerait qu’il soit alors que l’on a saisi d’emblée l’émotion sous-jacente qui a motivé et guidé l’auteur.

Merci de cet instant.

   Vincente   
12/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Quelle originale façon de chanter l'essentialité et "l'incontournabilité" d'un être cher !
Ce poème a ceci de formidable qu'il aborde le précieux de l'être aimé par l'évocation du manque qu'il serait s'il… "n'était pas" là, c'est-à-dire s'il n'était qu'une virtualité hypothétique ; une sorte de prétérition narrative déplaçant le centre de gravité du sujet… ou une approbation par le biais de son contraire… Voilà qui était ambitieux, mais c'est à mon sens très réussi.

J'ai pris plaisir à suivre les déplacements scripturaux inspirés qu'offrent les images, avec leur notion de voyage dans un univers immense, avec des rivages accueillants, des vagues écumant jusqu'à "des soupirs", etc… où l'enfant qui apparaît entre deux ondulations semble tellement évident, si important qu'il n'aura pas besoin d'autre convocation dans cette évocation.

J'ai été emporté avec bonheur – n'est-pas un chant du bonheur ? – dès la première strophe, harmonieuse, jolie jusque dans sa chute, ce "soleil en naufrage" bien vu et si bien regardé, d'autant plus en considérant la rime qui tombe et sera absente comme pour marquer le fait qu'ici, les choses ne seront pas un long fleuve tranquille, le "système" qui produit la vie n'est justement pas si "systématique". On retrouvera d'autres occurrences de ce phénomène dans ce poème (dans les rimes finales dissonantes par rapport à leur précédentes attendues et logiques, "yeux" et "moment".

Ce qu'affirme la dernière strophe me paraît fort et beau en soi et j'aime cette idée d'aimer jusque dans le "manque de l'autre" ; connotation très en accord avec le regard et son sujet. Par contre, je trouve la formulation peut-être trop assertive, et le "néanmoins" tout droit sorti d'un lexique châtié, assez rigide ; il me semble qu'une incise relativisant la conviction lui aurait donné paradoxalement plus de force, par exemple en formulant ainsi : "Tu serais, je le sais / dans mon manque de toi".

Mais le tout est d'une lecture bien agréable, d'une disposition intellectuelle ambitieuse et originale, et s'avoue plein d'un amour particulièrement touchant, où le couple fait couple, dans une sorte de fusion "impressionnante".

   Ligs   
13/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Ombhre,

L'évocation de la vie du couple par images successives me plaît beaucoup, en particulier les strophes 2 et 3. La sensualité qui s'en dégage me parle.

Je regrette par contre ce refrain, que je trouve peu poétique, manquant de rythme, "et si tu n'étais pas", qui en plus me fait penser à la chanson "et si tu n'existais pas" de Joe Dassin, dont le refrain est particulièrement entêtant. C'est très dérangeant...

Voilà, c'est dommage, car les strophes toutes seules m'auraient davantage emballé.

Au plaisir de vous relire.

   Pouet   
14/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Slt,

j'aime beaucoup le final de ce poème touchant et souvent original. La première strophe aussi d'ailleurs, au final l'ensemble...

Je retiens parmi d'autres belles images "à l'âtre de nos yeux", vraiment très joli ce chaleureux réconfort.

Bon moment de lecture riche en émotion.

   Atom   
14/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
De belles séquences sans doute idéalisées en rapport avec une "Elle" que je suppose imaginée. Enfin c'est ce que me laisse entrevoir la strophe finale que je trouve assez ambigüe.
D'ailleurs ce leitmotiv - Et si tu n'étais pas - pourraient étrangement laisser entendre que le narrateur s'interroge au fond de l'existence de l'autre.
Peut-être que je me pose trop de questions et qu'il s'agit juste d'un bel hommage à l'être aimée.


Oniris Copyright © 2007-2023