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Poésie néo-classique
papipoete : Chute
 Publié le 19/04/22  -  24 commentaires  -  1048 caractères  -  358 lectures    Autres textes du même auteur

L'équilibre, pour moi, est à présent bien précaire…


Chute



Et vlan ! Je suis tombé par terre,
De tout mon long sur le goudron !
En position du missionnaire,
Au dur macadam faisant front.

Un brave quidam à mon aide
Sans façon s’est précipité ;
Piteusement, mon être raide
Découvre la réalité.

Adieu chemin et bord d’abîme !
Me voici sans conteste vieux,
Perdre cet équilibre infime,
Reliquat pour moi si précieux.

« Vous capitulez, mes guibolles ?
Pourtant je ne vous blâme pas,
Je vous aimais bien même folles ;
Vous étiez mes humbles sherpas ! »

Mais de mes mains encore habiles,
Je composerai au vélin
Quelque poème aux vers dociles
Puisés à l’eau de mon moulin.

Je chercherai de riches rimes
Pour orner mes vers de huit pieds…
Aux deux miens, ces pauvres victimes,
Bientôt je ne pourrai me fier !

J’irai par-delà les fenêtres
Toucher le ciel et ses oiseaux ;
Voir l’or du tournesol renaître,
L’arc-en-ciel aux mille faisceaux.


 
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   Anonyme   
4/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'apprécie le pied-de-nez au temps malséant qui vient faire trébucher le narrateur ; votre poème garde tout du long un ton mutin, c'est pas évident vu le sujet. Une mention en ce qui me concerne pour les deux derniers quatrains qui closent avec une jolie envolée ! Le quatrième, avec son langage familier, me plaît bien aussi : nulle amertume dans cette adresse aux guibolles, et la rime pas/sherpas est sympa je trouve.

   Miguel   
5/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pour tout dire, je retrouve là la philosophie d'un onirien bien connu et estimé. Mais si le poème n'est pas de lui (car celui à qui je pense n'est pas le seul parmi nous à prendre de l'âge), il n'en perd pas de sa valeur (on ne va pas faire comme pour les tableaux : si telle oeuvre est du maître elle vaut des millions, si elle est de l'élève elle vaut des nèfles). Le récit distancié de ses propres malheurs, le recours à l'écriture, le parallèle entre les pieds des vers et ceux de l'auteur, tout cela est bien plaisant ... et réconfortant. Moralité : quand on perd une fonctionnalité on peut toujours exister à travers une autre. C'est comme dans la religion : après la chute il y a la rédemption. Belle leçon d'optimisme ; ça fait du bien.

Miguel, en EL

   Lebarde   
9/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
L’auteur ne sait pas tricher avec lui même, il ne sait pas cacher ses problèmes, il écrit sa vie pleine de moments sensibles, pleine de brisures, pleine de ses faiblesses, pleine de ses combats, pleine de ses victoires, pleine de ses humanités.
Il tombe et se relève et veut qu’on le sache.
On le reconnaîtrait parmi mille poètes; ce qui m’incite d’autant plus à m’engager.

Il y a bien quelques petites maladresses dans l’écriture, celles du débutant accrocheur ( bien sûr je plaisante……) , non plutôt celles de la « bonne personne » qui a vécu et subi mais qui n’a jamais renoncé ni succombé.

Merci et bravo

De beaux vers en octosyllabes comme vous les aimez et comme vous savez si bien les faire.

Ah s’il n’y avait pas ces rimes fautives, mais vous les avez vues et vous présentez votre poème en neo.
Et puis une légère glissade d’orthographe sans conséquences qui n’échappera pas aux correcteurs.

Merci pour ce poème et l’émotion contenue qu’il envoie.

Je croise les doigts pour vous.

En EL

Lebarde

   Robot   
10/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Du vécu présenté comme une fable ce qui rend le récit agréable et léger. Une morale aussi qui indique que dans l'adversité il faut trouver ce qui permet de se raccrocher. Ici le narrateur se tourne vers sa passion pour la poésie ce qui donne trois trés beaux quatrains pour achever le poème.

   Cyrill   
10/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est pas la faute à Voltaire, mais à l'âge et ses vicissitudes.
J'ai aimé ce poème de tout son long, des octosyllabes d'octogénaire facétieux qui posent un regard amusé sur ses traitres guiboles et se relève d'une pirouette de huit pieds.
Cette chute est fameuse et j'applaudis des deux pieds.
Un petit bémol pour les pieds pauvres victimes, la victime n'est-elle pas plutôt celui qu'ils portent.
Il y a de la tendresse en plus de l'auto-dérision dans ce poème, et j'ai trouvé très belle l'envolée du dernier quatrain.

   Anonyme   
19/4/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément
Yo papi !

ça déchire sa mère ce poème... C'est aussi triste que drôle aussi embarrassant que poilant... Quelle lucidité, quel recul sans fard sur le temps qui passe... Il y a une tendresse que je vous connaissais déjà, mais surtout l'amour de la vie qui se confirme entre vos lignes. Quant à la dernière strophe que je verrais bien déclamée, non, c'est pas le mot, susurrée ? sur l'ouverture de la Gazza Ladra, c'est juste du grand art poétique. Et je kiffe aussi ce "Vous capitulez, mes guibolles ?" Parce que tout est est dit inside.

J'arrête ici parce que vous allez rougir, ça rougit encore les papis ?

Anna

   Zeste   
19/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
On les appelle les vieux, pour qui le corps ne suit plus. Peut-être que la vieillesse est un naufrage dixit de Gaulle, et les vieux, des épaves pour l'effronté Chateaubriand ( mais alors des épaves contenant de fabuleux trésors).
Les vers du dernier quatrain sont éblouissants.
Merci de nous faire voyager en montgolfière !

   Provencao   
19/4/2022
Si heureuse bel ami papipoete de vous lire et de redécouvrir votre belle plume. Cela me manquait....


"Vous capitulez, mes guibolles ?
Pourtant je ne vous blâme pas,
Je vous aimais bien même folles ;
Vous étiez mes humbles sherpas ! »

J'ai adoré cet humour qui devient en votre poésie un choix créatif. Avec cet entendement inversé, ou cette adaptation, de la realite telle qu'elle se manifeste , réellement.

J'ai bien aimé cette orientation de ce regard sur la realite,avec cette construction du vrai, de l'identique en cette aura de l'humour pour la signifier et l'évaluer.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Mintaka   
19/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Papipoete,
Je suis à l'aube du crépuscule complais-je à me dire parfois.
Vous tombez mais vous savez vous relevez, encore plus fort peut-être.
On ne va tout de même pas se laisser emm..... par deux pieds bancales, semblez-vous dire! Et vous voilà bondissant sur le velin ! Relevant la vie dans ce qu'il lui reste de beau et il y en a tant encore à découvrir, ne serait-ce que par la grâce des vers que l'on compose, que vous composez.
Une belle façon de marcher encore.
Merci pour ces quatrains où l'espoir reste la gloire.
Au plaisir Papipoete

   Polza   
19/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien
J’ai commencé ma lecture en pensant à Victor Hugo et je l’ai terminée en repensant à lui, mais pour des raisons différentes. En premier, bien évidemment pour cette chanson entonnée par Gavroche dans « Les misérables ». Et en second, pour le changement de ton du dernier quatrain. Alors que jusqu’ici je lisais un sympathique poème aux accents humoristiques écrit en vers de huit pieds (comme vous le soulignez), les quatre derniers vers m’ont interpellé par leur soudaine gravité ou par leur caractère auguste comparé à l’ensemble.

Cela m’a indirectement fait penser au poème « Demain dès l’aube… » du même Victor Hugo comme je vous le disais plus haut.
Ce sont d’ailleurs mes vers préférés parmi tous ceux que comporte ce poème.

Ceci dit, j’ai apprécié le ton léger que vous avez employé et qui précède ces derniers vers.
Je me suis demandé si dans « Quelque poème » l’emploi du singulier était voulu de votre part ou non (et dans ce cas ça change légèrement le sens).

Je ne peux vous en dire plus, car je dois m’absenter, mais je vous dis au plaisir de vous lire de nouveau, si toutefois vos blessures ne sont pas trop graves ! Mais comme le disait à peu près Thomas Wayne à son fils de Bruce : « Nous tombons pour mieux apprendre à nous relever »…

   Annick   
19/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour papipoete,

La première strophe donne le ton : de la dérision, de l'humour :

"Et vlan ! Je suis tombé par terre,
De tout mon long sur le goudron !
En position du missionnaire,
Au dur macadam faisant front."

Pourtant la seconde est déjà plus amère :

"Piteusement, mon être raide
Découvre la réalité".

La troisième et la quatrième signent la résignation, le regret mais aussi l'acceptation.

Accepter de vieillir avec tout ce que cela comporte comme renoncement, mais savoir rebondir et s'ouvrir vers d'autres sources de joie.
Chaque image positive est un sourire.

L'ouverture du narrateur, c'est la poésie. Et l'envol...

Merci papipoete pour ce poème émouvant et porteur d'espoir.

   poldutor   
19/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour papipoete
Bienvenu au club des "flageolants", tomber à terre cela m'est arrivé il n'y a pas très longtemps à cause de la buée (fichu masque) sur mes lunettes!
Sinon très original poème avec juste ce qu'il faut d'auto-dérision pour faire contre mauvaise fortune bon cœur!

J'ai aimé le dernier quatrain avec une allitération en "r" sur le premier vers.
et
"Adieu chemin et bord d’abîme !
Me voici sans conteste vieux,..." découverte amère, que la tête à du mal à admettre si le corps ne peut le nier.
Belle performance avec ces vers de huit pieds!
Bon courage Pierre, portez vous bien, et souvenez-vous que la vieillesse est un privilège!!!
Cordialement.
poldutor

   Pouet   
19/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Slt,

un poème qui a l'air de sentir le vécu comme on dit, ou pas d'ailleurs, peu importe tant que la retranscription d'une vision de la réalité est exposée agréablement.

J'ai trouvé l'ensemble touchant, chantant, et je n'ai point trébuché à la lecture de ces vers sautillants, semblant vouloir enjamber les embûches, slalomer semelles au vent entre les verrues plantaires de la finitude... :) Un pied de nez à la mort, un peu, ou un remonte-pente du déclin. Du moins une certaine prise de distance non-dénuée d'une sage ironie. Voilà mon ressenti peu ou prou.

Bien aimé vous lire en tout cas.

   Cristale   
19/4/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Du vrai, du bon, de l'auhentique papipoète, celui qui, en le lisant, sait nous faire respirer le parfum des fleurs du vieux rosier qui a repris vie dans son jardin alors qu'on y croyait plus, celui qui chante du rap en dansant devant le micro avec sa petite fille, celui qui parle de sa "mie" avec autant d'amour qu'au premier jour.

Le papipoète poète dont les points sur le "i" ne sont pas des points mais des papillons, d'ailleurs papillons ça commence par papi.
Moins de jambes mais toujours, et même plus, de belles images et de tendres mots à offrir à ses lecteurs, comme ça, tout simplement, sans chichi mais si joliment sur une sonate à huit temps.

Voili voilou c'est tout le ressenti de m'tit coeur tout ému.
Votre "chute" m'est un bonheur, si je puis dire ^^ papipoète.

Merci beaucoup,
Cristale

   Angieblue   
19/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le narrateur est tombé par terre, et c'est la faute au temps, ce compagnon irréversible et impitoyable qui use et fatigue. Mais, notre narrateur ne compte pas se laisser faire, et même si ses jambes l'abandonnent, il se sert de sa plume qui, elle, reste debout en toute circonstance.
La poésie, un pied de nez au temps qui passe, la poésie qui donne des ailes et nous fait voyager aussi loin qu'on le souhaite avec des pieds et des enjambements solides comme de l'acier forgé dans les étoiles.
Bravo Papipoète pour ces vers emplis de raison, d'espièglerie et de poésie.
Je m'étais absentée un certain temps du forum, et je ne peux que constater votre nette progression en poésie.
Merci pour ce voyage au-delà du temps humain, dans les contrées magiques de la poésie où tout est immortel.

   pieralun   
19/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un très beau poème !

Rarement octosyllabe fut aussi bien mené: rythme et fluidité.
Une pointe d’humour associée à quelques mots d’argot et j’ai effectué un petit passage chez Brassens…
Les trois derniers quatrains font leur bout de chemin en poésie et je félicite Papipoete pour ce texte émouvant, où la gaité tutoie la tristesse, où le ton grivois tutoie la poésie pure.

   Anonyme   
20/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Sur le vieillissement Ne plus pouvoir se relever seul quand on tombe touche l 'estime de soi , la confiance en ses capacités et valeurs Elle nous fixe dans la temporalité tant physique que psychologique On sait que sur le physique on ne va plus rester soi-même, reste a le rester dans notre personnalité Ainsi que le disait Spinoza", à persévérer dans notre être " Et quand on commence à chuter , sans raison chutogène , c'est le signe que l 'on doit commencer le Travail du Vieillir si l'on veut se prolonger au mieux dans cet autre que l 'on va devenir " le vieux " Nécessité à cause des renoncements non pas choisit mais imposés par l ' age
Tout ce que j' ai -dessus écrit est tiré de Catherine Ross, psy qui a travaillé sur le vieillissement , que l 'on peut lire dans " ""de chutes en abimes, une chute peut en cacher une autre

---Pour votre poésie , non personne ne tombe même en perte de conscience en position du missionnaire , bras en croix Mais l 'image est belle , fait référence a Dieu , a la peur du mourir quand on tombe vieux ( le mot tomber contient le mot tombe ) à devoir porter sa croix , celui de l ' âge qui peut devenir notre chemin de croix . Et donc le mot n 'est pas gratuit dans votre texte
--- Piteusement , s'inscrit dans la dévalorisation de soi ci-dessus
--- Adieu = renoncement , ne pas s' enfermer dedans pour une première chute , si première
---Question , vous capitulez mes guibolles . Dans un vers plus long vous auriez mis " mes pauvres guibolles " parce que elles sont vous , elles vous personnifient . Vraie question " est-ce que je capitule " devant la vieillesse ?
--- Mes mains encore agiles = encore agiles pour mon âge Vous auriez dû mettre toujours ,ça ne changeait rien au vers Toujours est différent de encore ( mais ça va pas durer ) Toujours = encore ça va durer , voir 'l' éternité
--- des vers dociles , oui mais dociles, obéissant à quoi . Il faut des vers non pas dociles mais rayonnant , comme les rayons du soleil couchant que vous êtes . Tout vieux est un soleil couchant
--- Puiser à l ' eau de mon moulin Là vous êtes enfin positif L'eau est une énergie , une force vive qui ici pousse dans les pales de la roue du moulin Symboliquement votre énergie psy . Le moulin lui transforme ( le blé en farine ) Comme votre "mental" qui transforme ce que vous recevez d'info, d' émotions, sensations etc pour en enrichir votre "moi " Et là votre moulin transforme vos sentimenst en poème
Eussiez-vous puisé l' eau dans votre puits = négatif . L'eau y est stagnante , peut même croupir Mauvaise projection de soi, croupir dans la vieillesse
--- vos jambes ,victimes . Non elles ne peuvent être victimes que d'un accident, d'une maladie Elles symbolisent ce qui nous porte , nous fait avancer dans la vie L' âge ne peut pas être victime de son age . La vieillesse n ' est pas une maladie Ne vous victimisez pas de votre âge , il faut en être fier; Vieillir avec toute sa tête n 'est pas donné à tout le monde , mais on doit s'adapter a cette nouvelle vie . Pas facile , accepter, s'accepter et accepter l' acceptation des autres Qu'ils nous acceptent, nous rejettent ou qu'ils soient indifférents à notre situation .
--- Dernier quatrain superbe , mais l 'on peut quand même juste au passage s'interroger . Toucher au ciel, c'est monter au ciel L' arc-en-ciel en partant de ses deux pieds sur terre monte au ciel lui aussi , et les oiseaux peuvent symboliser les âmes qui sont au ciel . Alors vouloir toucher le ciel en sublimant l 'image ....

Votre poème est superbe sur le fond et la forme Je ne vais pas faire de la redite sur les com. précédents
Je suis sûr que vous allez veiller à ce que votre moulin continue à bien tourner, produise encore de beaux textes et que la sécheresse de la vieillesse ne le privera pas de sa force vive, son eau

   Luz   
20/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour papipoete,

J'ai bien aimé ce poème sur la chute. Nos jambes deviennent fragiles en prenant de l'âge : un genou qui fléchit, on ne sait pourquoi, et nous voilà arrivé au bas de l'escalier plus vite que prévu...
Heureusement, le cerveau (bien que de plus en plus lent en ce qui me concerne) parvient encore à nous donner parfois quelques satisfactions.
Alors les 8 ou 12 pieds de nos poèmes nous portent un peu plus solidement. Mais, attention : pas de vers bancals !
Juste un bémol au niveau des sonorités de ce beau poème : le "Mais de mes mains" que je trouve un peu "mé-mé-mé"...
Merci et bonne journée sur les chemins (prendre des bâtons de marche...)

Luz

   Donaldo75   
20/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Salut papipoete,

Dire que j'ai reconnu ton style dès les premiers vers est un euphémisme.

😇

Le thème n'est pas dans mes favoris mais je reconnais qu'ici il est traité avec humour, un genre risqué en poésie mais dans lequel tu réussis puisque je n'ai pas cantonné ma lecture à la seule rigolade. Il y a de la douceur dans ces vers et je crois que c'est une de tes constantes.

J'aime bien l'image des guibolles comme sherpas.

A + sur du libre ?

Don

   assagui   
20/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De tous temps, elles lui en ont fait voir, ses guibolles.
Il nous en a déjà brillamment parlé ("je marche comme ça").
Aujourd'hui les choses s'aggravent car c'est de chute dont le poète nous parle.
Pourtant le ton n'est pas plus austère qu'hier, bien au contraire.
L'humour, la sagesse sont là plus que jamais dans chaque vers.
Du constat de cette chute, par la magie de ses mots, l'auteur pourrait même prétendre en récolter l'antonyme d' avènement sinon de triomphe mérité car au fil des années, c'est un fil d'or de l'amitié qu'il a su tisser sur ONIRIS.

   Myo   
21/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Il n'est jamais trop tard pour saluer un écrit d'une si belle richesse.
Le temps qui passe peut bien limiter les capacités physiques tant que l'envie du partage est là, le cœur ne prend pas de ride.
Une autodérision tout à votre honneur.

Merci Papipoète pour cette générosité qui transparait dans vos mots.

Des octosyllabes qui ne perdent jamais pieds.

Bravo!

Myo

   inconnu1   
22/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour papipoète,

Si vous perdez vos jambes, vous continuez à nous prouver que vous ne perdez pas l'esprit. J'avais vanté récemment votre oeil de lynx, je vante cette fois votre sens de l'humour.

Une première partie plus légère sur vos jambes, une deuxième plus poétique sur vos mains.

Et surtout une technique digne du néo avec toujours vos fameux octosyllabes rythmés

Bien à vous

   Queribus   
27/4/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour,

La bonne surprise de la journée avec un sujet grave , celui du temps qui passe et nous fait vieux avec plein de bobos, le tout traité, et c'est ce qui fait sa force, avec humour et dérision. Déjà le premier vers donne envie de lire la suite; le langage est simple sans grandes envolées pompeuses; le tout se lit facilement (faire simple est toujours difficile, tout le monde le sait). L’écriture en elle-même me semble un modèle du genre avec une prosodie parfaite. Quoi qu' il en soit, la plume fonctionne toujours aussi bien et c'est un vrai plaisir pour vos lecteurs. N'attachez pas trop d'importance à ces petits maux que nous inflige la vie mais surtout, surtout, continuez à nous envoyer ces charmants poèmes que vous savez si bien trousser.

Bien à vous.

   Bodelere   
20/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
Poème bien construit avec quelques traits d'humour. Celui sur les huit pieds m'a bien plus. Mais c'est vrai qu'effectivement les victimes ne sont pas les pieds mais vous. De plus, faire front au macadam avec position du missionnaire ? Je crois pas... Sinon texte intéressant et plutôt intelligent. L'aspect lyrique des dernières strophes (en particulier la dernière) est astucieuse et permet de ne pas voir ce poème comme une complainte.
Bien à vous


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