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Poésie néo-classique
papipoete : L'autre image de Bombay
 Publié le 02/02/19  -  18 commentaires  -  909 caractères  -  292 lectures    Autres textes du même auteur

Tiré d'une histoire vraie, je parle du rêve d'un enfant vivant d'une façon "différente" de la nôtre...


L'autre image de Bombay



Dans la fournaise, au cœur de Dharavi
Bidonville grouillant depuis l'aurore,
L'Everest d'ordures qu'Adil gravit
Sustente là son monstrueux pylore.

L'enfant gratte pieds nus parmi les rats.
Il cherche l’alu, ramasse le verre,
Revendus à des marchands scélérats
Au prix d’une roupie pour tout salaire.

"Slumdog" rêve à ce fabuleux bonheur :
Briller au "par" sur la pelouse rase
D'un "green", aux dépens d'un fameux golfeur
Et qu’enfin pour lui le public s'embrase.

Quand bredouille il quitte le dépotoir,
Hurlant, Adil se rue au terrain vague ;
Frappe une balle d’un fer défouloir
Vers un trou fictif… son âme divague…

Aujourd’hui, propre et cheveux gominés
Direction la ville, où la télé montre
"Woods" dans ses œuvres, à des passionnés.
Un "dix-huit trous", fabuleuse rencontre... !


 
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   lucilius   
14/1/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce n'est pas une autre image de Bombay (Mumbai depuis 1995) que ce texte présente, mais un autre regard porté par un enfant du plus grand bidonville d'Asie, qui rêve de devenir un glorieux golfeur. Il y a un peu trop d'inspiration de "Slumdog millionnaire" et pas assez de contraste entre le réel et l'imaginaire.
Le sujet mériterait d'être développé avec plus de force et d'originalité.

   giclamon   
2/2/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Merci à Papipoète pour ce texte très fort qui sait quitter le bucolique et les canons de forme.
Les rimes y dépassent le rôle acoustique pour tisser des oxymores chevauchant les vers.
L’exotisme et le ton un peu distant y sont pudeur qui drape la situation sinistre et, par antiphrase, renforce l’émotion.

   Vincendix   
2/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour papipoete,
Un bon sujet, une écriture fluide décrivant parfaitement la situation de ce gamin. Son rêve lui donne le courage de survivre au milieu des ordures.
Vincent

   senglar   
2/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papipoète,

Le rêve américain en quelque sorte... pour un enfant du tiers monde.
Est-il encore possible aujourd'hui ? Un enfant européen quant à lui pourrait-il encore rêver d'Amérique aujourd'hui ? Un fils ou une fille de Lavinellie alors (lol).

Bon... Notre petit héros rêve ici d'un Américain noir, l'Amérique des immigrants n'est donc pas encore véritablement morte. Comme cela semble être le cas pour celle des migrants.


- j'ai admiré la première strophe, facture et image
- pour la deuxième où prix/salaire me semble échapper de peu à la redondance j'aurais risqué :
"Au prix d'une roupie basta salaire"
(mais non je ne suis pas Corse)
- vous m'avez appris cet emploi de "se ruer". Je connaissais "vers,contre", pas "à". J'avais frémi (ben oui), j'avais tort.
- "Woods" : j'aime l'humour du choix du nom de ce golfeur (un peu passé today non ?) sur des terrains où l'herbe est rase et les arbres disciplinés, bosquetés, rangés sur les côtés.


Poème néo-classique qui a gagné à être relu - sens, liaisons et fluidité - en ce qui me concerne.
Et qui a donc gagné la partie !


Senglar

   leni   
2/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
salut Papipoète
Tout tourne autour de ce gamin

L'enfant gratte pieds nus parmi les rats.
Il cherche l’alu, ramasse le verre,
Revendus à des marchands scélérats
Au prix d’une roupie pour tout salaire.


C'est clair comme eau de roche
Ton texte est peaufiné à l'envi tu as plus d'une corde à ton arc
j'ai passé un excellent moment en ta compagnie
Merci poète multiface Amitié LENI

   Anonyme   
2/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le sujet est intéressant.
Dharavi, une vision apocalyptique au siècle XXI. Une couche sociale dans les bas-fonds de la pauvreté qui côtoie celle des nantis...

Ce garçon, comme des milliers d'autres, qui prospecte les immondices " Revendus à des marchands scélérats
Au prix d’une roupie pour tout salaire."
Mais qui laisse vagabonder son rêve d'accéder " à ce fabuleux bonheur " de changer de vie.

Ici, Adil accomplit son rêve ; mais, des milliers d'enfants ...

   domi   
2/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Des mots forts pour une description terrible dans le premier quatrain, jusqu'à ce vers :
"L'enfant gratte pieds nus parmi les rats", très parlant de par l'allitération du R gratte/rats...

C'est un beau sujet, très bien écrit, émouvant.

Merci pour l'enfance, Papipoète.

   Castelmore   
2/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir papipoète
La première strophe ... un albatros...
La seconde ... un eagle
Elles assurent le score !
Le reste file au par...
Bravo pour le choix de Woods qui est sûrement le héros de ces slumdogs.

Deux suggestions ?
Supprimer les guillemets pour ces mots entrés aujourd’hui dans le Larousse... inverser peut-être les troisième et quatrième quatrains ?

Merci pour ce beau parcours

   Cristale   
2/2/2019
Bonjour Papipoète,

Un poème touchant, émouvant qui décrit ce que l'on peut voir malheureusement lors de reportages sans frontière.
Cela me rappelle la superbe chanson de de Maxime Le Forestier "Né quelque part".

Seulement, et j'espère que vous me pardonnerez, du point de vue prosodie je suis restée sur ma faim. Même en néo, j'aurais aimé trouver le rythme du décasyllabe 4/6 ou au minimum 5/5.
C'est dommage car le sujet n'en aurait trouvé que plus de force et comme le disait Charles Baudelaire : "Parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense".

Bien poétiquement à vous,
Cristale

   VictorO   
2/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème très visuel où l'on observe tantôt le garçon dans le dépotoir, tantôt les rêves qui l'obsèdent. Peu de métaphores : des images précises et pleines d'émotions qui renforcent la cruauté de son existence, mais qui laissent aussi entrevoir de l'espoir.

   Anonyme   
3/2/2019
" ............................... ces enfants de vitrine
.............arguments d'une immonde doctrine"
Thème récurrent. La compassion pour ces enfants d'ailleurs, ( "produits" d'irresponsables ) n'est plus de mise. C'est bon, nous avons donné. T.R. Malthus expliquait les raisons pour lesquelles l' assistance était génitrice d'ampleur de misère.

Sur l'écriture, on peut regretter la carence de mélodie, mais surtout l'image, dans la première strophe (dernier vers).

La rime "rats"-"scélérats", l'apocope "télé", le passage sans transition de la misère aux" cheveux gominés", sont parmi d'autres détails ce qui m'interdit de déceler une once de poésie dans ce texte.

Une autrefois, peut-être.

   STEPHANIE90   
3/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Papipoete,

Le fossé entre rêve et réalité est rondement mené. Merci à vous de mettre en avant cet enfant des bidonvilles comme malheureusement, il en existe encore tant.

J'ai particulièrement apprécié les strophes 1, 2 et 4 où la vérité crue de sa misérable vie est admirablement pointé de votre plume.
Mais je n'y connais rien en golf et en golfeur alors évidement, je me suis un peu perdue dans une partie des strophes 3 et 5. mais j'ai malgré tout gardé le green. Le vert étant la couleur de l'espoir...

Stéphanie

   Anonyme   
4/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papipoete,
Ce poème est d'autant plus émouvant qu'il est tiré d'une histoire vraie .
Vous avez fort bien su nous conter ce "rêve américain"
Merci.

   Anonyme   
4/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

C'est un bon texte que ce rêve de vouloir ressembler
au plus grand des golfeurs.
Bonne description dans son ensemble avec ce tas d'ordures.

Il n'est juste que le titre que je trouve complètement
à coté du texte. J'aurais mieux vu : Rêve indien ou quelque chose
approchant.

   emilia   
4/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Une belle valorisation d’un rêve d’enfant réalisé qui lui a permis de se hausser socialement grâce à un défi sportif, malgré sa condition initiale misérable, et le parallèle imagé très pertinent entre la première et dernière strophe illustrant cette ascension à la réputation inaccessible qui fait passer le petit héros surnommé « Adil » d’une montagne d’ordures au sommet mythique et légendaire d’une personnalité comme Tiger Woods… ; une vision d’espoir malgré son caractère exceptionnel…

   Provencao   
8/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Merci Papipoète pour votre texte fort, courageux avec cette pudeur omniprésente.
"Quand bredouille il quitte le dépotoir,
Hurlant, Adil se rue au terrain vague ;
Frappe une balle d’un fer défouloir
Vers un trou fictif… son âme divague…"



J'ai beaucoup aimé cette pudeur, en ces vers, avec vos mots qui s’apparentent si bien à la dissimulation d’une vulnérabilité, des sentiments, du vécu et du vrai .

Au plaisir de vous lire.
Cordialement

   wancyrs   
10/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Salut Papipoete,

Texte inspiré par le film Slumdog ? Vos images sont fortes et belles ; moi qui suis visuel a été émerveillé. J'aime ces enfants qui sans chialer vont chercher leur pitance dans des conditions difficiles, et arrivent à rester positifs même lorsqu'ils sont bredouilles ; c'est impressionnant de les voir rêver dans toute cette désespérance...

Merci pour le partage !

Wan

   arigo   
13/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La petite légende juste avant le poème permet de saisir toute la teneur du texte.

AU fil du texte, on a envie que l'horizon de ce gamin s'embellisse.

Ce qui me plait, ce n'est pas tant le contraste entre "Woods" et ses bois de golf et cet enfant issu d'un bidonville, mais plutôt le fait que même dans ces conditions, ce gamin parvienne toujours à rêver.

Merci pour le partage,

Arigo


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