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Poésie néo-classique
papipoete : Loup-garou
 Publié le 30/05/16  -  15 commentaires  -  866 caractères  -  382 lectures    Autres textes du même auteur

Un voyage dans le passé, quand, enfant, je partais sur les chemins, sans que mes parents soient inquiets… Aujourd'hui, cela n'est plus le cas, malheureusement.


Loup-garou



Je me souviens, quand petit garçon
Je partais sur les chemins, tranquille.
Gavroche, j'entonnais sa chanson,
Clopinant, mais des mains fort habile !

Vissé sur la tête, mon béret
Se voyait de loin ; près de l'écluse
Où je pêchais, en mon coin secret,
La perche soleil avec moult ruse.

Aucun endroit ne me faisait peur,
Ni la forêt, ni le cimetière
Où je surprenais, dans sa torpeur,
Le lézard vert sur la tombe en pierre.

La ruine antique du château fort
M'attirait au pied de sa muraille,
Pour y chercher tout l'or du trésor,
Que cela Messer après ripaille.

Tout seul, j'avançais sur les sentiers
Fredonnant « dansons la capucine »…
Las, comme au temps des cruels routiers
Là-bas pauvre enfant, on t'assassine.


05 mars 2012


 
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   Anonyme   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Déjà, la forme des vers est originale et peu commune.

Sur le fond, je n'adhère pas tellement au message qui semble
nous dire qu'il n'y avait aucun danger du temps de notre enfance.
Un petit air de c'était mieux avant ne me sied guère : les dangers
contre l'enfance ont de tous temps existé, mais ils ont simplement pris d'autres formes, du moins c'est mon point de vue
si je m'en réfère à l'incipit.

Sur l'écriture, maintenant.

J'aurais mis un s à habile mais derrière fort, je ne sais plus.
Je n'aime pas ce moult (ruse).

Finalement, un petit texte sympa mais que l'énnéasyllabique
rend quelque peu cahotique à mon goût.

   Robot   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte qu'il faut prendre je crois dans l'intention dans laquelle il a été écrit. Avec ce qui me paraît volontaire, cet apport de mots anciens ou peu usités comme moult, Messer, cela, clopinant qui s'intègrent bien dans ce décor de chateau mystérieux. Avec ces lieux propres à susciter normalement l'angoisse mais qui ne font pas peur à l'innocence de l'enfance.
En fait l'adulte au travers de ses souvenirs revoit l'enfant qui joue, quand l'adulte qu'il est devenu perçoit qu'une horreur est survenu dans ce lieu. En tout cas, c'est comme cela que j'ai lu.
Le cheminement du texte est agréable à suivre.

   Anonyme   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Salut papipoete, sacré galopin... Tout d'abord félicitations pour les vers énnéasyllabiques de ce poème, une forme assez peu courante car contraignante. Pour ce qui est du thème... J'ai moi-même bénéficié de cette liberté que nous accordaient nos parents dans le courant des années 50. Le jeudi on nous laissait la bride sur le cou et nous battions la campagne sans craindre quoi que ce soit. Etait-ce alors moins dangereux qu'aujourd'hui ? Je l'ignore... mais je garde de cette période un souvenir impérissable.
Revenons à ton poème ! De très jolis vers, et quelques autres améliorables, qui dégagent un parfum de liberté et de vagabondage qui m'ont ramené à ce que j'ai moi-même connu...
Les deux derniers vers sont à mon avis un peu excessifs mais c'est toi le maître d'oeuvre...
J'ai dû chercher un peu pour comprendre le... Que cela Messer après ripaille... car dans un premier temps le verbe celer n'est pas évident. Bien trouvé ! Il y aurait bien, quant à la tournure de certains vers, quelques améliorations possibles de-ci de-là (comme le point-virgule à éliminer au vers 6, merci patro) mais l'ensemble m'a tout de même séduit... Bravo et merci de m'avoir offert cette bouffée d'air pur.

Edit... Allez, hop, une petite flèche vers le haut pour tes vers de 9 syllabes !

   Anonyme   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Superbe évocation de l'enfance où comme vous je battais la campagne en quête de toutes les découvertes avec un texte dont la forme sert admirablement le propos. Merci pour cette lecture doucement nostalgique.

   patro   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'adhère à l'intention de rappeler l'esprit Gavroche qu'on peut avoir à 10 ans et l'insouciance qui ne nous entravait pas .
Mais le rythme inhabituel et plusieurs formules me surprennent (ou bien je ne comprends pas):
-j'entonnais sa chanson , de qui?
-près de l'écluse ...etc , ne faut-il pas un verbe? ou si l'on est dans la même phrase que "mon béret se voyait ..." , alors je ne vois pas l'usage du point virgule
-que cela Messer après ripaille : énigme moyennageuse qui surprend à la première lecture et que je décode en " le trésor que cacha le sire Messer ..."
-les deux derniers vers : alors là, je sèche , yeux au ciel, crayon dans la bouche (j'suis pas doué en grammaire) ;
Papipoete je bée devant ce moment candide .

   Lulu   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Papipoete,

j'ai bien aimé lire ce poème où le rythme nous entraîne dans vos pas de petit garçon. L'insouciance est toujours belle à lire. Elle est, en tout cas, souhaitable à tous les enfants du monde. Etait-ce mieux avant ? Je ne sais... Dans mon enfance, il me semble qu'il y avait aussi un relatif plaisir à pouvoir gambader, alors que je vivais en ville. Il me semble que les dangers se situent davantage à l'échelle du monde. Selon les pays où l'on est, les enfants n'ont pas la même chance.

Cela dit, j'ai bien aimé parcourir ce texte parce qu'il est simple, même s'il a dû vous demander quelques efforts dans sa composition !

Je n'ai pas compris : "Que cela Messer après ripaille". Vous nous ferez un plaisir de nous l'expliquer...

Bonne continuation.

   LenineBosquet   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Une jolie forme, peu courante, plutôt agréable à la lecture.
Par contre un thème sur la nostalgie de l'enfance que j'ai l'impression d'avoir lu 100 fois, que dis-je, 1000 fois !
L'incipit aggrave d'autant plus cette sensation.
Nos enfants jouent toujours sans crainte dans nos campagnes, taquinent toujours le goujon, cherchent des trésors etc...
Par loup-garou vous faites référence à je ne sais quel prédateur (sexuel peut-être?), catégorie d'individu tout autant fréquente dans les années 50, ou 60, ou de tout temps en fait. Seul le traitement médiatique a changé. On en parle plus quoi, c'est tout. Les parents d'aujourd'hui les craignent-ils plus que les parents d'hier ?
Donc pour ma part ce sera un "un peu" pour la forme car je n'adhère pas au fond.
Et pour paraphraser un humoriste, dont le nom m'échappe complètement, si vous pensez que c'était mieux avant, c'est que vous êtes vieux maintenant !
Au plaisir de vous relire.

   Anonyme   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le titre le dit "Loup-garou", mais en fait j'aurais aimé qu'il ne vienne pas troubler la douceur nostalgique de cet écrit, j'étais bien dans les images proposées si apaisantes, champêtres, agréables, je revoyais une partie de mon enfance, cette belle insouciance. Des moments de vie comme cela nos enfants en connaissent mais différemment, les terrains de jeux ne sont pas les mêmes, nous n'avions pas la télévision, l'ordinateur. Cela a changé bien des choses. Ils seront à leur tour, leur autre moment de nostalgie.

Un peu plus de laisser-aller aurait donné encore un meilleur ressenti, le texte par instant perd de sa fluidité, c'est dommage.

   Vincendix   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papipoete,
Mains dans les poches en sifflotant sur les chemins de la liberté !
Je me retrouve dans ce texte, on connaissait les dangers et on savait les éviter et c’est vrai que les parents ne se faisaient pas trop de souci, du moins, ils ne le montraient pas.
« Dansons la capucine » ? Ce n’était pas une chansonnette à la mode pour les garçons mais elle s’intègre bien dans le décor un peu suranné.

   Anonyme   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien
" Aucun endroit ne me faisait peur ". La peur de ce qui peut arriver n'est pas encore installée, il me semble, dans l'esprit d'un petit garçon. C'est l'âge où prédominent les jeux, l'insouciance.
L'inquiétude est toujours dans l'esprit des parents.

Bien sûr, l'époque que vous nous relatez était sans conteste plus sûre que l'actuelle.

   Pouet   
30/5/2016
Bsr,

Peut-être suis-je fatigué mais j'ai pas compris le titre...

L'incipit pas trop non plus d'ailleurs "aujourd'hui ce n'est plus le cas malheureusement", vous voulez dire que de nos jours les enfants ne peuvent plus jouir d'insouciance ou bien que c'est vous qui n'êtes plus insouciant? Si c'est la première solution (ce que je suppose mais la formulation n'est pas très claire) je ne suis pas vraiment d'accord, mais bon. Pour ce qui est "des parents qui ne se font pas de souci"... Dans certains endroits des gamins de huit ans sont encore dehors après 22h sans que cela n'inquiète personne... Je parle de 2016 là. Quant à savoir si le monde était plus sûr avant que de nos jours, hé bien je n'en suis pas persuadé non plus. Tout dépend de l'endroit dont on parle.

Bon pas compris non plus "que cela Messer" ni "au temps des cruels routiers", qui sont ces cruels routiers... Mystère, enfin pour moi.

Quant au dernier vers, si je le comprends, il me semble tomber comme un cheveu sur la soupe. Quels enfants? Ceux victimes de la guerre? Et c'est où "là-bas"? Ici aussi on tue des enfants, on viole des enfants...(hier comme aujourd'hui) Pas besoin d'aller "là-bas"... Franchement pas clair (pour moi).

Donc j'avoue ne pas avoir bien saisi votre poème.

La presque totalité parle de l'auteur et de son enfance pour finir sur un vers pour le moins vague et, je trouve, hors de propos.

Je n'évalue pas, il me manque trop d'éléments.

Cordialement

   Cristale   
30/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir Papipoète,

L'ennéasyllabes est ici aussi libre et insouciant que le gamin qui n'avait peur ni de l'écluse, ni de la forêt, ni du cimetière où il jouait avec les lézards.
Normalement (l'ennéa) lui aussi devrait clopiner : 3/6 3/6 3/6.............mais le petit garçon du récit a un joli jeu de rime qui me fait oublier le rythme irrégulier de ses "neuf pieds".

J'ai bien aimé trottiner sur vos vers et ce retour vers l'enfance. Je pense que les dangers étaient les mêmes qu'actuellement sauf que les médias étaient moins nombreux et encore plus rares dans les maisons. Aujourd'hui, les informations envahissent en boucles nos intérieurs 24 heures sur 24. D'autre part les tabous sont tombés : on parle de tout ouvertement ce qui n'était pas le cas, d'après ce que je sais, à l'époque que vous évoquez.

Un poème frais et léger alors je plussoie surtout pour ce quatrain :
"Aucun endroit ne me faisait peur,
Ni la forêt, ni le cimetière
Où je surprenais, dans sa torpeur,
Le lézard vert sur la tombe en pierre."


Merci Papipoète,
Cristale

   Anonyme   
31/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir papipoete,

Et bien, vous écriviez déjà en néo-classique en 2012, me semble-t-il...

J'ai bien aimé la simplicité des mots et des images pour décrire l'insouciance de l'enfance.

Un poème émouvant, donc.

Bien à vous,

Wall-E

   TITINE   
4/6/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
mon ressenti rejoint celui d'Hananké , je suis un peu surprise par la légèreté des vers ,les dangers pour les enfants étaient aussi importants avant , bien que différents d'aujourd'hui , et même les téméraires n'étaient pas à l'abri d'une mauvaise rencontre
pour l"écriture , si le singulier sur habile me semble bon, celui de ruse associée à moult , qui veut dire beaucoup me semble incorrect .
la ruine antique me semble pléonasme
Quant au vers "que cela Messer après ripaille " j'avoue que je ne le comprend pas du tout , question de culture sûrement ...
et le titre : loup garou m’échappe également ;
en résumé je n'ai pas tout compris , je ne sais si je dois m'en excuser ou en sourire

   LeopoldPartisan   
6/6/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Comme j'ai été éloigné de vous, comme vous m'avez manqué .... Surtout vous papi poète dont les mots si justes que certains qui n'ont pas connus certains berzinques de saint germain qualifieraient d'academique. Quel texte magnifique quelle force d'évocation que celui qui ne fut pas hélas mon ami pour une sombre raison de conflit de génération le grand poète châles Dumont n'aurait pas renié .
J'aime tout chez vous le cadre champêtre et les preregrination du gamin qui pourrait être "mouche" de Mitaknmais surtout aussi la lucidité et cette fausse innocence et cet humour et cette empathie décalée qui différencie le vrai poète de ces verbeux du dimanche. Ne changez rien j'ai en ces jours si sombre énorme tellement besoin. J'ajouterai que j'adore vos références que beaucoup ignorent et qui me donnerai envie de leur dire c'est bien d'écrire mais avant de la faire lisez lisez jusqu'à plus soif cela vous éviterais de cautionner de basse appréciation aux noms de votre ignorance que vous mettez en avant pour justifiez des critiques de basse cour

Votre dévoué Leopolld


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