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Poésie néo-classique
papipoete : Rendez-vous galant
 Publié le 26/12/15  -  20 commentaires  -  950 caractères  -  313 lectures    Autres textes du même auteur

Depuis de longues années, je recherchais celle qui viendrait me consoler de ma rupture, m'aimerait. Ni trop belle, ni l'inverse ; propre de l'âme et du corps ; cultivée mais pas pédante. Ce soir, dans le brouillard, je roulerai sur 100 km, impatient après ce "allô ?" de l'autre soir…


Rendez-vous galant



Je reprenais goût à la vie
Cherchant une femme à aimer ;
Entendant sa voix, j'eus envie
De la voir et de la charmer.

Je chantais au long du voyage
Qui m'emmenait vers elle un soir.
J'approcherais de son sillage,
Et la surprendrais d'un 'bonsoir' !

J'attendais là sur cette place
Prêt à découvrir son minois,
Dans un sublime face-à-face,
Lui montrer le meilleur de moi.

Une maritorne fort laide,
Aux fripes et cheveux miteux,
Se plante face à moi bien raide,
M'embaume d'un parfum douteux !

« Pour vous je me suis faite belle »,
Dit la 'Thénardier' sans détour.
Tremblant, de frayeur je pantelle,
N'entends plus son maigre discours.

L'air d'un requiem m'accompagne
Pendant le retour au bercail.
Je songe au Pays de Cocagne,
Franchirai-je un jour son portail ?



24 01 2015


 
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   Vincendix   
11/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une mauvaise surprise... mais qui sait, sous une apparence désagréable se cache peut-être un trésor?

Oui, mais il y a le parfum douteux, un vice rédhibitoire, je vous comprends.

Et comment vous a-t-elle jugé, avec votre barbe broussailleuse?

Courage, vous trouverez certainement une Cosette.

   Miguel   
12/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien
On s'attend un peu à la chute, car "Les gens heureux n'ont pas d'histoire", et il n'y aurait rien à raconter, sinon ; mais le tout est si plaisamment amené, avec humour et légèreté, qu'on s'y laisse prendre. Toutefois franchir le portail d'un pays, fût-ce celui de Cocagne,est une bien étrange expression.

   Anonyme   
14/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Narration de cette déconvenue, très agréable à lire, j'en ai aimé le fond comme la forme, c'est très bien écrit, vous allez dire que je pinaille, au sujet de la ponctuation, après un point d'interrogation, d'exclamation, un point virgule, il faut un espace avant et un espace après.

   lala   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour papipoete,
Ces octosyllabes se laissent lire, embarquant un récit et des répliques théâtrales, dans un style simple et vif, de l'attente à la déception, avec une note d'optimisme timide pour conclure.
Je trouve que le futur serait plus adapté aux septième et huitième vers.
Je ne connaissais pas "maritorne" mais je n'ai pas eu besoin de chercher !
Peut-être un brin caricatural sur la laideur extérieure qui suffit à exclure, mais je ressens que cette laideur n'est pas que physique, elle qualifie aussi une attitude.

   widjet   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Certes, les rimes ne sont pas très recherchées (un soir/bonsoir) et quelques formules ambiguës (lui montrer le meilleur de moi, hum hum), mais l'ensemble, simple et sans prétention se lit sans problème.

J'ai déjà lu du papipoete plus inspiré.

Dans "Tremblant, de frayeur je pantelle",l'emplacement de la virgule après "tremblant" m'a un eu gêné. Enfin le terme ancien (mais joli) "maritorne" semble dénoter avec le reste du poème.

W

   Anonyme   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Cette anecdote est amusante et bien racontée.J'imagine
que la désillusion fut grande.
Mais, si l'histoire ne manque pas d'intérêt, j'en trouve
l'écriture poétique un peu prosaïque : on aurait aimé un peu plus
de démonstration dans l'espoir de la rencontre et l'amertume suivant
la déception.
Au final, un petit texte qui mériterait d'être embelli.

   Arielle   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Papipoète, il ne faut pas se décourager si vite ! Les maritornes cachent parfois des trésors ... Tu aurais dû suivre les conseils de notre bon Georges, il faut parfois forcer la porte des pays de Cocagne :
https://www.youtube.com/watch?v=JFfHCtw3Nqc&list=RDJFfHCtw3Nqc#t=32

   Pussicat   
26/12/2015
non mais qu'est-ce qui vous est passé par la tête, papipoete ? Déjà : toujours se méfier des réseaux sociaux ! c'est soit des masques à gogos, soit du piratage, ou dans votre cas, tromperie sur la marchandise, "non mais allô quoi "? papipoete !!! m'enfin, penser trouver l'amourette sur internet...

J'ai lu ce texte comme une chanson et j'ai trouvé l'air dès le premier vers... une simple proposition,

Je / re/ pre/nais/ goût/ à / la/ vie
do/ do/ do/ ré / do / si / do / la
Cher/chant/ un/ e femme / à / ai / mer ;
do / do / do / ré / do / si / do / sol
En /ten / dant / sa / voix, / j'eus/ en/ vie
do / do / do / ré / do / si / do / mi
De / la / voir / et / de / la / char/ mer.
do / si / do / ré / do / si / do / la


et pour la 2e strophe, vous reprenez en Ré au lieu du Do :
Je /chan/ tais / au / long / du / voy/ age
ré /do# / ré / mi / ré / do# / ré / si (ou la)

Un texte que j'ai lu comme une fable moderne,
Bravo !
à bientôt de vous lire (euh, pour la partition, c'est écrit sur un coin de table, je ne sais pas si elle sonne juste ;))

   Francis   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comme une fable des temps modernes ! L'amour se cacherait-il derrière un écran, au bout du fil ? Après l'espoir qui fait battre le cœur, avaler les kilomètres, survient la rencontre, l'heure de vérité et...l'envie de mettre les jambes à son cou ! L'histoire me fait penser aux aventures d'un ami qui continue à chercher son âme sœur sur internet.

   leni   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Papipoète
Je m'attendais à tout mis pas à cela La rencontre elle est attendue MAIS

J'attendais là sur cette place
Prêt à découvrir son minois,
Dans un sublime face-à-face,
Lui montrer le meilleur de moi.

est c'est un flop
en plus elle est fort laide ses cheveux sont miteux
La musique est un requiem On est loin des sabots d'Hélène

Les trois capitaines l'auraient appelée vilaine Ils auraient eu tort
C'est un voyage à recommencer
Lucky strike later
Je me suis bien amusé Merci Salut cordial Leni

   Anonyme   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Mais enfin, papipoète ! Et la beauté intérieure, non ? Hihi.

" Je songe au Pays de Cocagne,
Franchirai-je un jour son portail ? " courage, tout vient à point...etc

   Anonyme   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut papipoete... Une mésaventure amoureuse bien contée mais qui tourne court... J'ai bien aimé te suivre dans cette quête du Grand Amour. Maritorne et laide dans le même vers font un peu double usage mais ceci mis à part tout est bien ficelé.
Bien aimé le verbe panteler qui doit être pris ici dans le sens haleter... voire défaillir, mais pas de bonheur !
Une info pour le portail du dernier vers : tu peux le trouver dans le Tarn, à Lavaur, capitale du véritable Pays de Cocagne où j'ai vécu quelques mois voilà quelques années...
Pour le reste je ne te garantis rien !

Agréable poème sans ronds de jambe et sans prise de tête !
Merci...

   Automnale   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
A la tombola de la vie, tous les coups ne sont pas gagnants ! La preuve en est avec cette histoire que nous raconte Papipoète.

Il était une fois Papipoète qui cherchait une femme à aimer (et non pas, je note au passage, une femme qui l’aimerait). Au bout d’un fil de téléphone, une voix inconnue ne lui déplut pas. Rendez-vous fut donc pris… Il se lava, se parfuma, se mit sur son trente-et un ! Et le voilà chantant dans la voiture l’emmenant, un soir, vers la belle. Quel rêveur, ce Papipoète !

Sur place, il est prêt à découvrir le minois de la dame, prêt à lui offrir le meilleur de lui-même… Lorsqu’elle arrive, il découvre une maritorne, laide, fripes et cheveux miteux, dégageant un parfum douteux… Quelle déception ! Durant le retour au bercail, un Requiem accompagne notre malheureux homme !

Eh bien je crois que plus d’un et plus d’une, à ce jeu de l’amour et du hasard, ont dû, à l’image de l’auteur, y laisser des plumes. L’important est cependant de rebondir, n’est-ce pas ! Et de ne plus se fier à une voix au bout d’un fil de téléphone !

Cette histoire est fort bien racontée, puisque Papipoète est un vrai conteur. Mais - je vais une fois de plus radoter - elle serait encore plus drôle, puisque davantage détaillée, en poésie libre ou en prose. Il y aurait encore tant de choses à en dire... Ce que j’apprécie le plus, chez l’auteur, c’est que, en le lisant, nous ne nous ennuyons pas. En effet, il sait toujours rendre vivants - donc intéressants - les humbles poèmes retraçant son vécu.

Cela étant, j’ajouterais - si je puis me permettre - juste une virgule après « goût à la vie » et après « sur cette place ».

Et je remercie mon ami Papipoète de nous confier, si bien saupoudrées de petits piments, les anecdotes de sa vie.

   Cristale   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Qu'en aurait-il-été si elle n'avait pas eu le temps de se faire belle ?
Certes, son plumage ne se rapportait pas à son ramage, et de son sillage il y avait de quoi faire un fromage !

Je suis curieuse et j 'aimerais bien savoir ce qu'il s'est passé entre le 5ème et le 6ème quatrain : Il la voit, il pantelle puis il retourne au bercail, mais entre les deux, quelle fut la réaction de la "belle laideronne" et comment a-t-il fait pour lui tirer sa révérence ?

Pauvre Papipoète qui aime tant les femmes délicates ! La voix n'est pas un gage de beauté, tout est dans le regard mais pour cela, il aurait été préférable d'utiliser la web-cam en plus du téléphone :)

Merci pour cette petite histoire écrite de façon vive et amusante... pour les lecteurs...
mais ô combien navrante pour son auteur !

Cristale

   Anonyme   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je prends souvent les poèmes de ce genre au second degré ; là je ne sais pas... Le poème est daté et certains commentaires laissent à penser qu'il s'agit bien de vécu. J'encourage donc papipoete à persévérer afin de trouver l'âme soeur... et à ne surtout pas se prendre la tête s'il ne la trouve pas.

Mais revenons à nos moutons... enfin à l'histoire... je ne me suis pas embêté, loin de là, car vous avez l'art et la manière de nous conter vos mésaventures comme si nous y étions, avec des mots simples mais bien choisis. L'humour est bien entendu au rendez-vous, c'est d'ailleurs ce qui rend cette histoire attrayante.

Bravo papipoete !

Wall-E

   Anonyme   
27/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papipoète,
J'avais lu ton texte à l'aveugle sans laisser de critique.
Je l'avais survolé en fait ne lui trouvant pas suffisamment de profondeur je crois.
En voyant les notations, je me suis dit que j'avais peut-être raté un truc ici.
Cette personne est laide et vulgaire, ok...mauvaise surprise. Je crois que j'ai réellement compris quand tu nous as offert l'odeur !
Là. ..inutile d'en dire plus.
:-)
On comprend le retour au bercail...illico-presto.
Bravo.

   hersen   
27/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai quant à moi l'impression que l'histoire tournant court, la maritorne ne l'a certainement pas entendu de cette oreille et j'aurais trouvé l'histoire plus croquante si notre poète ne s'en était pas tiré à si bon compte !

Mais je comprends son soulagement.

Histoire vécue ? Alors je ne peux même pas me plaindre que ce soit un peu cliché, tant pis pour moi.

J'ai quand même du mal à penser que la photo ( à un moment de la "transaction", il y a bien eu photo, non ?) ait été si peu représentative et que la découverte de la "laideur" de cette éventuelle âme soeur terrasse le poète.

Au mot odeur, évidemment, déjà je n'avance plus aucun argument...

Merci de cette lecture.

   madawaza   
27/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Papipoète
La curiosité,
L'espoir
Puis la découverte,
La déception.
Rêve ou cauchemar ?

J'ai bien aimé ce texte
A+

   Anonyme   
30/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Il n'y a pas de quoi s'étaler sur ce petit poème (comme sur cette femme, apparemment), si ce n'est pour dire qu'il est simple, sympathique et chantant.

Le vers : "Une maritorne fort laide", s'il a le mérite de m'apprendre un mot, présente l'inconvénient de la redondance : une maritorne n'étant, par définition, pas jolie.

   jfmoods   
16/12/2017
Ce poème, composé de six quatrains en octosyllabes, est à rimes croisées et suffisantes, tour à tour féminines et masculines.

Les trois premières strophes, dont le temps de base est l'imparfait, éclairent les circonstances (participiale : "Entendant sa voix") et l'enjeu sentimental d'une rencontre (gradation hyperbolique : "la voir", "la charmer", "lui donner le meilleur de moi") qui suit une expérience sentimentale douloureuse (entête : "ma rupture").

Les conditionnels présents ("J'approcherais", "la surprendrais") mettent en avant les travaux d'approche envisagés par un homme confiant ("Je reprenais goût à la vie", "Je chantais au long du voyage"), anticipant un moment magique (adjectif qualificatif à visée superlative : "un sublime face-à-face").

Dans les trois dernières strophes, le présent de narration fait entrer le lecteur de plain-pied dans la scène, lui faisant partager les désillusions du poète.

Repoussante ("fort laide"), malpropre ("fripes et cheveux miteux"), la femme, prétendant s'être apprêtée (discours direct : "Pour vous je me suis faite belle"), confine à la vulgarité ("Une maritorne", construction ironique : "M'embaume d'un parfum douteux", sobriquet : "la 'Thénardier'").

Saisi de peur ("Tremblant, de frayeur je pantelle"), le poète se détourne de cette vision de cauchemar ("N'entends plus son maigre discours"). Il rentre chez lui, accablé ("L'air d'un requiem m'accompagne") en s"interrogeant sur ses chances de retrouver l'amour (image d'un idéal : "pays de Cocagne", question fermée : "Franchirai-je un jour son portail ?).

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I) Une rencontre prometteuse

1) Un signe encourageant

L'échange téléphonique (participiale : "Entendant sa voix") laisse augurer au poète une suite favorable.

2) La préparation d'une stratégie

Déjà, un plan d'action précis s'élabore (conditionnels présents : "J'approcherais", "Et la surprendrais").

II) Un rendez-vous qui tourne court

1) Un portrait au vitriol

Repoussante ("fort laide"), sale ("fripes et cheveux miteux"), la femme est aussi vulgaire ("Une maritorne").

2) Une fuite précipitée

Saisi de peur ("de frayeur je pantelle"), le poète accablé s'enfuit ("L'air d'un requiem m'accompagne").

Merci pour ce partage !


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