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Poésie contemporaine
Pouet : Le jardin pâle
 Publié le 26/12/15  -  17 commentaires  -  799 caractères  -  320 lectures    Autres textes du même auteur


Le jardin pâle



Une myriade de perles brunes
Voile des visages d’herbe mouillée

Au jardin pâle de mes pensées
Pleure le vent Perce la lune

Un pont de craie Un pont de pluie
Soutient le ruissellement des mots

Parmi les feuilles et les rameaux
De l’arbre seul en mon esprit

Des chapelets de bourgeons bleus
Décorent les rides de mon âme

Des cendres rouges d’ombres en flammes
Emplissent les songes d’un nuage creux

Une lumière sèche Une lumière verte
Verse une larme entre mes doigts

Et reste blottie sous mon toit
La mélodie des plaies ouvertes

Quand sur mon cœur gît l’infortune
Du vagabond des mers brisées

Au jardin pâle de mes pensées
Pleure le vent Perce la lune


 
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   Lulu   
10/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

voici un texte percé et bercé par quelque mélancolie, mais dont je dois dire que j'ai eu du plaisir à lire. J'aime, en effet, la richesse des images qui apparaissent un peu comme dans un rêve. On ne saisit pas tout, mais tout y est doux à souhait.

A la lecture du titre, je m'attendais à un "jardin pâle" tout autre ; plutôt l'évocation de la nature... Or, nous sommes là dans le "jardin pâle de [vos] pensées". C'est d'autant plus intéressant. On a en prime, au-delà des images, vos sentiments au fil de la plume.

J'ai le sentiment, mais je peux me tromper, que ce poème a été écrit un peu à la manière des surréalistes qui affectionnaient l'écriture automatique. Sans doute est-ce lié au côté onirique de l'ensemble.

J'ai particulièrement aimé ceci :
"Un pont de craie Un pont de pluie
Soutient le ruissellement des mots"
Cela, entre autres...

Bonne continuation !

   Anonyme   
13/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
Il y a de la poésie dans vos vers.
J'adore:
"Des cendres rouges d'ombres en flammes
Emplissent les songes d'un nuages creux "
J'ai lu une suite de vers qui si ils sont poétiques, sont très détachés les uns des autres et finalement ne forment pas un ensemble.
Vous avez voulu les relier avec la répétition :
"Pleure le vent Perce la lune"
Mais je n'ai pas senti ce vent dans vos vers, ni encore moins la lune.
Et puis ce vagabon des mers brisées dans votre jardin....je me suis demandée ce qu'il fichait là sinon pour rimer.
J'aime beaucoup les deux vers cités plus haut et pour cela bravo .

   papipoete   
13/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ces distiques me font songer à des clignements de paupières entre lesquels parait une impression; ceux d'un hibou sur sa branche perché, stoïque et méditatif. Ni l'air gai, ni l'air triste, entre chaque "lever de rideau", il envoie un message à lire entre 2 vers.
" Au jardin pâle de mes pensées Pleure le vent Perce la lune " ; qui deviendront j'en suis sûr " sourit le vent reluit la lune ".
Poème agréable à lire, puis à déclamer mais avec une difficulté au 4e duo, à cause de l'absence de ponctuation.

   leni   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
BONJOUR
J'avais commencé par noter les images fortes de ton texte Mais je m'aperçois que je devrais tout citer Ce poème diffère des autres c'est un collier d'images

Quand sur mon cœur gît l’infortune
Du vagabond des mers brisées

Au jardin pâle de mes pensées
Pleure le vent Perce la lune


ces quatre vers sont pure beauté Bravo Salut cordial LENI

   Pussicat   
26/12/2015
Ce jardin pâle n'est pas celui auquel je m'attendais.
Au-delà - derrière - la description d'une nature, je lis des pensées intérieures.
Les majuscules au milieu des vers de ce poème en distique me troublent. Je ne sais comment les lire...
répétitions comme une voie :
Pleure le vent / Perce la lune : Pleure / Perce
Un pont de craie / Un pont de pluie : Un pont
Une lumière sèche / Une lumière verte : Une lumière

La reprise en final du distique : Au jardin pâle de mes pensées / Pleure le vent Perce la lune, est une belle fin.

Je retiens des pensées écrites éparses et rassemblées pour le meilleur, et c'est beau : le rythme est là, la musique aussi et des images fortes émaillent ce texte que j'ai pris plaisir à lire, comme : Des chapelets de bourgeons bleus / Décorent les rides de mon âme... ou encore : Des cendres rouges d’ombres en flammes /
Emplissent les songes d’un nuage creux

L'absence de ponctuation laisse le rythme aller son cours.

Un très beau texte
à bientôt de vous lire,

   Pimpette   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"Des chapelets de bourgeons bleus Décorent les rides de mon âme"
Touchée!

Evocation des petits bonheurs qui subsistent sur nos cicatrices?
Touchéepar les autres images aussi
C'est très élégant cette écriture dépouillée et subtile

   Robot   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
De précédents com ont relevé les pépites semées dans ces distiques aux métaphores et images évocatrices. Un ensemble poétique que j'ai lu avec plaisir.

   Raoul   
27/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup les quatre vers d'attaque, imagés, mais pas dans l'utilisation habituelle du "faire image" poétique…
Le côté descriptif un peu plus larmoyant qui suit me touche moins, mais cela n'empêche en rien la qualité d'écriture et de recherche.
Jardin des fantômes, il reste marqué par l'"infortune" (quel mot heureux -si je puis dire -!), les peines en creux et en ombres chinoises. Un poème qui suggère aux sens, à la mémoire, à l'âme, allez savoir…
Une riche et belle écriture "mélicanloque" comme dit G Perros.
Merci pour cette lecture.

   melancolique   
27/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Pouet,

C'est un texte plein d'images évocatrices qui décrivent tout un monde de pensées intérieures. Je retiens surtout:

"Un pont de craie Un pont de pluie
Soutient le ruissellement des mots"

"La mélodie des plaies ouvertes"

et toute la fin que je trouve très belle.

Merci beaucoup pour cette lecture.
Au plaisir de vous relire.

   Anonyme   
27/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

J'aime l'atmosphère étrange qui se dégage de ce poème, mais aussi la mélodie, les tournures de phrases et les couleurs... l'herbe mouillée et puis la Lune (que j'écris ici avec un "L" majuscule)... et la délicatesse.

Bien à vous,

Wall-E

   Francis   
27/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Des pensées, des images semblent défiler sur des décors crépusculaires.
Le monde semble perçu à travers les yeux mi-clos. J'aime beaucoup : "Au jardin pâle de mes pensées, pleure le vent, perce la lune".

   cervantes   
28/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Vacances ou négligence? Eh bien j'avais complétement squeezé votre poème. Bien que sans ponctuation (et je ne comprends toujours pas son intérêt), sa douceur presque enfantine m'a conquis. J'ai beaucoup aimé ces répétitions de comptine "Pleure le vent Perce la lune, Une lumière sèche Une lumière verte" qui rythme le texte et notre émotion.
Vous avez très bien su faire voir les rides de votre âme et nous vagabondons avec vous sur ces mers brisées.

Merci beaucoup.

   Coline-Dé   
31/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
De bien jolies inflorescences dans ce jardin pâle ! Le pas du promeneur y est rythmé par ces distiques, une lente promenade mélancolique et l'on a l'impression de repasser plusieurs fois au même endroit, comme les souvenirs qui reviennent inlassablement.
Ce " perce la lune " est vraiment une belle trouvaille poétique : c'est ce qui donne la lumière de ce " jardin pâle".
Dommage que les deux avant-derniers vers soient un peu bof : le coeur, gésir et infortune à suivre, ça fait quand même très convenu et pas original (oui, Pouet, vous savez bien : j'ai un élevage de truismes !)

Mais j'aime bien l'ensemble.

   Anonyme   
22/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime bien ce jardin de vos pensées mêlant les couleurs à la mélancolie, c'est finement poétique. La simplicité du poème n'est pas épure ce qui n'est pas si facile. Bonne continuation.

   Lylah   
26/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Dès les deux premiers vers, j'ai mis les voiles sur votre poème et je me suis laissé bercer par son rythme de douce mélancolie, avec son "refrain" : Au jardin pâle de mes pensées/ Pleure le vent Perce la lune qui m'a fait penser à du Verlaine...

J'ai particulièrement aimé :

"Des chapelets de bourgeons bleus/Décorent les rides de mon âme"

"Et reste blottie sous mon toit/La mélodie des plaies ouvertes

"Quand sur mon cœur gît l’infortune/Du vagabond des mers brisées"


Bon, en fait j'ai tout aimé !

Excepté peut-être "Emplissent les songes d’un nuage creux" qui à mon sens rompt un peu le rythme de l'ensemble...

Merci en tous cas pour cette croisière en poésie telle que je l'aime !

   MissNeko   
20/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Que de poésie dans ce texte. Chaque vers et une petite perle. J aime le rythme, les mots, les rimes. La métaphore du jardin pour représenter la pensée est d une belle délicatesse.

   luciole   
17/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Ce que j'ai bien aimé dans ce poème, c'est qu'aucune image n'a arrêté ma lecture. Les mots coulent bien et la reprise d'un distique crée un rythme qui fait un peu chanson. J'ai apprécié l'atmosphère onirique de l'ensemble.


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