Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
papipoete : Sœur de bois, de cordes
 Publié le 23/11/14  -  13 commentaires  -  798 caractères  -  255 lectures    Autres textes du même auteur

Le malheur l'avait poussé dans la rue où il vivait, avec pour compagne sa guitare.


Sœur de bois, de cordes




Même toi ma chère guitare
Ainsi, tu me laisses tomber ?
Expirant là sans crier gare !
Tout seul, je crains de succomber.

Je survivais en cet espace
Pinçant l'air de Jeux Interdits,
Grâce à l'obole en ma besace
De maints auditeurs enhardis.

Je n'ai plus que la main à tendre
Du jour à la nuit ; repartir
Sous ce pont, grelotter, n'attendre
Personne vers qui me blottir.

L'Angélus matinal résonne
M'extirpant d'un profond sommeil,
Je rêvais d'un monde où rayonne
L'amour à nul autre pareil.

Au sol tu gis ma gratte sèche
Que je portais comme un sautoir.
Mon feu n'est plus qu'une flammèche
À consumer sur un trottoir.




11 02 2014


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   David   
12/11/2014
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

C'est l'histoire d'un chanteur de rue qui finit par bruler sa guitare pour se réchauffer un peu, comme une variante de la petite marchande d'allumette d'Andersen. C'est ce que j'ai compris en tout cas, mais dans les tout derniers vers, ça manquerait un peu de développement je trouve, ou de plus d'intensité dans les vers, le poème ne m'a pas trop marqué en l'état.

   Anonyme   
23/11/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

J'aime bien ce petit poème qui porte comme une désespérance
de tous ces musiciens de rue aux talents si souvent méconnus.
L'histoire de brûler son instrument pour se réchauffer me paraît
quelque peu surréaliste : ma femme possède un violon de son
adolescence et même si elle n'en joue plus depuis longtemps,
jamais elle ne s'en séparerait.

Comme le dit David, j'aurais aimé également au moins
deux strophes supplémentaires pour mieux développer
cet instant terrible pour un musicien.

Mais l'ensemble demeure bien écrit et je suis preneur.

   Marite   
23/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Papipoète. Une histoire qui pourrait, sans aucun doute, être d'actualité mais à laquelle peut-être on devient de plus en plus indifférent, et pourtant ... La régularité du rythme et des rimes rendent la lecture aisée si bien que l'on en oublie presque le travail qu'il a fallu accomplir pour que l'écriture respecte les critères du néo-classique.
"Je n'ai plus que la main à tendre
Du jour à la nuit ; repartir
Sous ce pont, grelotter, n'attendre
Personne vers qui me blottir."
C'est la strophe que je préfère, elle traduit bien la solitude et peut-être la désespérance de ce chanteur exclu de la société.

   Lulu   
23/11/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup ce poème qui touche à l'universalité. Il nous parle d'un musicien, mais ce texte va au-delà. On se représente aisément le calvaire de quelques-uns.

Dans l'ensemble, je trouve ce texte très touchant. Je le trouve sobre, délicat et apprécie le rythme fort agréable.

J'aime particulièrement la première strophe, laquelle donne le ton en donnant vie à cette "chère guitare".

   Curwwod   
23/11/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je suis un peu partagé sur ce poème dont le thème est sans doute touchant à force d'actualité quotidienne (et ça ne devrait pas s'améliorer dans les mois à venir), dont l'écriture est agréable même si un peu inégale dans les différents quatrains, mais son côté trop pathos nuit réellement à la portée émotionnelle du sujet. J'ai un peu l'impression de me trouver face à une chanson réaliste, début XXè, genre Roses blanches pour Maman. Là, la complaisance au misérabilisme va un peu loin.

   Francis   
24/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Quelques notes pour briser la solitude ou l'indifférence des passants pressés. Demander un peu de chaleur humaine au seuil de l'hiver et à l'approche de Noël ne me laisse pas insensible. J'aime beaucoup le dernier quatrain.

   Michel64   
24/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé ce poème triste d'un exclus brûlant de ces derniers feux après avoir perdu sa dernière compagne, sa guitare. Son seul échange restant avec l'autre monde, celui des gens qui ont un toit.

"Même toi ma chère guitare
Ainsi, tu me laisses tomber ?" Ce "même" exprime d'emblée la série de catastrophes ayant mené le sujet là où il en est.
Pour le dernier vers j'aurais préféré "Se consumant sur un trottoir" plus simple.

   leni   
24/11/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
A voire bon coeur je fais la manche Mais e monde devient sourd
Les temps changent Alors que

Je survivais en cet espace
Pinçant l'air de Jeux Interdits,
Grâce à l'obole en ma besace
De maints auditeurs enhardis.

Et je rêve pourtant...
Mais il ne restera qu'une flammèche

Et tout est dit C'est l'époque
Bien écrit en mots sobres Bravo
Salut cordial Leni

   Robot   
24/11/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai vu dans ce texte que j'ai apprécié un peu comme une chanson triste. Le dernier quatrain, quand le feu du musicien s'étiole est de toute beauté. Reste le musicien désespéré qui se consume (au figuré) à côté de la guitare qui git à terre.

   Ioledane   
25/11/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Voilà un texte sans grande originalité, que le dernier quatrain vient heureusement rehausser.

Le premier quatrain est pour moi plat et sans saveur ; le deuxième ne comporte guère plus d'aspérités, hormis peut-être à la rigueur les "maints auditeurs enhardis". Le troisième est moins banal de par ses contre-rejets, mais ces derniers en rendent la lecture et la compréhension un peu pénibles. Le quatrième retombe (à mes yeux) dans la platitude et le cliché. Enfin le dernier relève le niveau, avec ce double sens sur la gratte "sèche" et deux derniers vers qui ne manquent pas de grâce.

Au final, un ressenti assez moyen.

   Pussicat   
26/12/2014
Bonsoir papipoete,
ça ne va pas ! on ne brûle pas sa soeur de bois, de cordes même pour se réchauffer, c'est elle qui réchauffe le coeur et donne à manger au narrateur... enfin c'est ce que je comprends de ce texte à l'écriture naïve. Pourquoi elle le laisse tomber ? plus de cordes ? on comprend pas très bien... mais brûler son gagne-pain, il y a comme une impasse.
A bientôt de vous lire,

   Anonyme   
23/2/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Chanteur sans avenir do ré qui a dû vendre son fa et qui dort à même le sol.
Tu as trouvé la clé pour conter l'affreuse situation d'un sans-logis avec guitare.
J'ai particulièrement bien aimé le dernier quatrain, très poétique.

   Anonyme   
24/2/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un poème très bien écrit, comme toujours.
Une ambiance véritable qui pousse à la réflexion.
Encore une fois, bravo !


Oniris Copyright © 2007-2023