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Poésie contemporaine
papyrobert : Comment laisser sa trace dans les waters
 Publié le 08/01/21  -  10 commentaires  -  770 caractères  -  161 lectures    Autres textes du même auteur

Le premier quatrain est véridique.
Un petit problème de transit a débouché sur la suite…


Comment laisser sa trace dans les waters



Depuis plusieurs années, je dirais même des lustres,
Les murs de mes toilettes se parent de citations.
Les adages et proverbes fleurissent en variation
D’écrivains de renom, de gens bien moins illustres.

L’endroit devint prisé, un cabinet d’aisance
Où l’on rit tellement, ça donne mal aux tripes.
Le bon mot, le proverbe, qui jamais ne constipe,
On refusa du monde, c’est dire l’affluence.

Le succès d’mes latrines eut un effet pervers,
Certains, en se penchant, déféquaient de travers,
Aux bords de la cuvette, laissant leurs signatures.

Ma femme eut cette idée, pour que l’on se remémore
Le passage des amis appréciant leur lecture…
D’installer aux W-C… un splendide livre d’or.


 
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   Robot   
26/12/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ayant commenté ce texte au lendemain de Noël je me dis que le papier cadeau enrobant ce texte devait provenir d'un rouleau de lotus. Ça va pas chier loin mais comme la période m'incite à l'indulgence je retiens comme positives les traces brunâtres de l'humour et le thème "original ".

   Donaldo75   
26/12/2020
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai trouvé ce poème marrant. Ce n'est pas qu'il m'a emmené dans des territoires magnifiques où mes zygomatiques se seraient envolés dans des nuages de rire, non, mais il est bien tourné et me rappelle - je ne dois pas être le seul - des souvenirs de lieux dont je me demandais pourquoi ils étaient arrangés de la sorte. Peut-être est-ce freudien de penser aux latrines, aux cabinets comme on disait dans mon enfance, avant que je ne découvre d'autres vocables pour qualifier ces lieux dits d'aisance. Toujours est-il que je suis curieux de lire la réaction d'autres commentateurs sur le sujet. En tout cas, ce poème est en rupture avec tout ce que j'ai lu jusque là ces derniers jours et je ne vais pas m'en plaindre.

   hersen   
27/12/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le pipi-caca m'a bien fait rigoler jusqu'à six ans, après je suis passée à autre chose.
Si j'aime bien l'idée des toilettes graffitées, j'aime moins le granité du bord de la cuvette, et introduire la notion de papier en livre d'or...
Il me semble pourtant qu'il y avait un sujet à élever, après tout, la condition humaine basique est la même pour tous. La seule question finalement à laquelle nous aimons une réponse rapide, claire et précise est : où sont les toilettes, s'il vous plaît.
C'est une matière qui a toujours inspiré, certains l'ont même mis en boîte. L'Art s'y est beaucoup collé.
Dans la forme, je n'aime pas l'élision du "e" "pour retomber sur ses pattes côté pieds.
Un sujet qui peut faire rire, sourire, ou attiser des controverses. Engendrera-t-il des guerres intestines au sein du groupe ?

   Lariviere   
27/12/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Duchamp avait transformé un urinoir en oeuvre d'art, alors pourquoi ne pas faire un poème sur les chiots, l'idée est plutôt bonne ...

Par contre pour la forme de ces waters j'avoue être très décu par le réalisation calquée sur le sonnet (même si je salue le travail) qui reste un peu trop conventionnelle, un peu trop sage, pour un tel sujet.

A ma lecture, ca passe à coté (de la lunette des toilettes)

Bonne continuation !

   Vincent   
8/1/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour PAPY

ca vaut qu'on si arrête

votre texte est juste succulent

je n'ai pas la maitrise de l'art de la lettre

alors je ne jugerais pas des détails de la forme

mais les détails du concret sont là

et me mettent de bonne humeur

merci à vous

   papipoete   
8/1/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
bonjour papy
On peut rire d'à peu près tout, du moment qu'on ne fait pleurer un héros malgré lui !
Ici, nous ne sommes pas dans le jardin de Ronsard, où resplendit et embaume la rose...
Mais, sourions en songeant au pangolin de Wuhan...
NB Les deux quatrains se valent, et tiennent la route, mais après ça se complique, au premier tercet particulièrement ; personnellement, j'aurais pris d'autres mesures ( plus drastiques ) que madame papyrobert...
je ne vérifie pas la construction de ce sonnet, dont la facture est vraiment " contemporaine "

   Anonyme   
8/1/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour

Si ce texte présente un sujet pour le moins original, je regrette
le traitement un peu prosaïque de l'ensemble.
J'aurais aimé un peu plus de hauteur poétique malgré le message
très terre à terre de ce poème.
Par contre, j'aime bien la fin et ce dernier tercet un brin jubilatoire.

   Atom   
8/1/2021
 a aimé ce texte 
Pas ↑
D'entrée de jeu, je ne suis pas fan des poèmes de toilettes. J'ai encore en mémoire ces posters - à la mode à une époque - de chimpanzés se brossant les dents avec une brosse à chiotte; avec en bonus une maxime latrinale du style : Faites dur, faites mou, mais faites dans le trou... et autres joyeusetés du même acabit.
À la limite, la dernière strophe, juste pour l'idée marrante du livre d'or.

   Malitorne   
9/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Les deux premiers quatrains sont très bien, après ça retombe comme un soufflet et c'est dommage. Vous n'auriez pas dû bifurquer vers le trivial et rester sur un mode mi-ironique, mi-soutenu. Le décalage avec l'acte en lui-même n'en aurait été que plus rigolo. Je pense franchement que la poésie gagnerait beaucoup si vous repreniez les deux tercets en les plaçant au-delà de la cuvette.

   BlaseSaintLuc   
17/1/2021
 a aimé ce texte 
Pas ↑
C'est déjà énorme je vous le dit , que ce papier survive au passage des douanes, vous avez monsieur le "cul bordé de nouilles, parfumé de poncifs latrinaires ,le roman du PQ sous une tolle en fer blanc .
C'est tellement passionnant ce qu'il ce passe en ces lieux .
On est loin de la fraîche odeur trouduculiaire d'APPOLINAIRE.
Une histoire d'écrivain de la raie publique et de lecteur d'eau pet raz ,la chasse et ouvert .


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