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Poésie néo-classique
Parmerion : La dame
 Publié le 21/08/08  -  4 commentaires  -  947 caractères  -  36 lectures    Autres textes du même auteur

La dame fume de l’ennui.


La dame



Nuage blanc sur fond noir,
mange l’espoir et la nuit,
assise sur le bord du trottoir,
la dame fume de l’ennui.
La cendre s’envole
dans les rivières invisibles,
le béton la rend folle
dans les ténèbres paisibles.
Et l’étreinte du foulard
réchauffe ses envies.

Elle n’en peut plus des cauchemars.
Elle n’ira pas jusqu'à son lit.

Le désespoir de la ville
fait écho à ses pensées,
Elle fixe celles qui brillent,
puis un chat noir abandonné.
Elle entend les rumeurs
qui habitent les cafés,
les ivrognes y parlent en cœur
de leurs voix alcoolisées.
À ses pieds se déroulent les rues,
les voitures y passent indolentes,
l’obscurité s’accommode à sa vue,
elle songe à ce qui la hante.
À la douleur qui la prit
Dans les détours de sa mémoire

Elle n’en peut plus de cette vie,
Elle ne rentre pas ce soir.


 
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   FABIO   
22/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien
j'ai aimé cet univers sous fond de déprime.C'est très bien amené
La nuit comme un refuge, seul avec soit même, le silence et les quelques bruits.

   Melenea   
22/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La scène est très bien décrite...

"la dame fume de l'ennui
La cendre s'envole" superbe cliché

j'ai aimé l'ensemble, et le style aéré...

Mél

   Anonyme   
24/8/2008
poème très visuel, de belles images défilent au fur et à mesur de la lecture... La déprime est palpable, et l'émotion présente à tout instant,Merci
Amicalement
Yann

   Lotier   
17/12/2022
À tous les urbains noctambules qui vampirisent, amers, les visions des autres, mais cela ne suffit pas à quitter le flot des pensées et des illusions de ce qui semble être une vie. Comment casser le temps et sa marche inéluctable ? Par une contre-marche nocturne ? C'est un peu ce que propose ce poème, dans des boîtes gigognes : le poète fait parler le narrateur qui se fait voyeur de pensées d'une dame, elle-même épiant les pensées de la ville. Pas de doute, la misère a besoin d'être enveloppée…


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