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Poésie libre
PierreM : Les draps ont tenu
 Publié le 13/05/19  -  12 commentaires  -  694 caractères  -  219 lectures    Autres textes du même auteur

L'idée d'un désarroi amoureux.


Les draps ont tenu



Elle est, elle le dit, tranquille
lovée en son boudoir
au fond d’un apaisant fauteuil club
elle s’imagine pendue au lustre Baccarat
avec classe
elle plongerait du haut plafond
aux lavis prune sombre
vers le parquet recouvert de mots d’adieu
Adieu mon désamour
je te laisse mes tourments vêtus de chairs tressées
les dernières lumières
de l’empreinte d’une nuit aux corps soignés
Adieu à tous
comment ne pas partir en vrille
être discipliné
tout canaliser
vous me direz
La charpente est solide
elle pèse cinquante et un kilos de trop
les draps ont tenu
et le Baccarat
y a pas plus sûr


 
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   Queribus   
20/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

J'ai bien aimé cette écriture très moderne qui comporte de très belles images poétiques:"lovée en son boudoir", "apaisant fauteuil club", "lavis prune sombre","le parquet recouvert de mots d'adieu" "adieu mon désamour","mes tourments vêtus de chairs tressées",etc. Le poème n'est pas très long et se lit donc facilement.

En ce qui concerne le fonds, par contre, j'ai trouvé celui-ci un peu touffu et confus; on devine plutôt qu'on le comprend, un contexte amoureux dans une mauvaise passe mais ce mystère laisse une place aux interprétations de chacun, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose.

En conclusion, j'ai passé quelques minutes agréables à lire ce texte à la "modernité" plutôt bien assimilée.

Bien à vous.

   lucilius   
22/4/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Entre le fauteuil club, le lustre baccarat, le plafond, le parquet, la charpente qui résiste à un surpoids de 51 kilos pendant au bout de draps qui tiennent bon, on se dit que la pendaison est le moyen le plus aléatoire pour mettre fin à un désarroi amoureux. Tout cela est bien confus et décrit sans aucun appui de prosodie. Au final, de la prose peu originale et traitée avec banalité.

   Provencao   
23/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
"La charpente est solide
elle pèse cinquante-et-un kilos de trop
les draps ont tenu
et le Baccarat
y a pas plus sûr"

Telle est l'idée proposée qui coexiste tout le long de la poésie, où se condensent parfois, des images qui vibrent du désarroi et du silence du poème, nomment un désamour presque insensé, des situations, des poses qui reflètent l'amour perdu dans cette empreinte d'une nuit presque sans appuis.

La source de ce désarroi devient en vos mots un caractère assez esthétique.


Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Corto   
13/5/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Difficile de garder son sérieux en lisant ce poème.

On a ici tous les clichés basiques "lovée en son boudoir
au fond d’un apaisant fauteuil club".

'Pauvre petite fille riche' pourrait-on chanter.

Nous sommes en pleine tragédie classique avec "Adieu mon désamour
je te laisse mes tourments vêtus de chairs tressées" ou encore "Adieu à tous comment ne pas partir en vrille".
On applaudirait presque l'actrice malgré sa tendance à forcer sa voix et sa gestuelle.

Pour avoir le meilleur il suffit d'attendre le final: "le Baccarat
y a pas plus sûr".

Fabrication française. Tout le monde ne peut pas acheter du Murano.

   Vincente   
13/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
A la lisière de la poésie, cet épanchement impromptu, semble-t-il. Nourri de la rancœur du désaveux, les mots sont venus alimenter le ressentiment qui barricade l'esprit. Sur ce plan, la sincérité désabusée est bien retranscrite.
Sur celui de l'expression, elle transparaît dans une certaine fragilité, bien qu'avec une volonté surplombante (si je puis dire puisque le narrateur lève plutôt les yeux vers le plafond et la charpente...), il tourne en dérision ses propres sensations autant que les intentions de sa désamoureuse.

En fait, j'ai trouvé touchant ce soliloque un peu maladroit, sympathique même avec son décalage situationnel où la dame "envisage" sa pendaison romantique. Une pendaison avec une corde en draps lovés, tressés de détresse, c'est original, comme celle d'un prisonnier débrouillard. Oui sympathique ! Mais une interrogation se glisse à la toute fin : elle s'est réussie dans son entreprise destructrice ou pas, la dame ? Merci pour ce doute qui, à ma circonspection évanescente, est venu apporter une pierre complémentaire.

   arigo   
13/5/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Je suis un peu déstabilisé par la forme du poème, assez décousu.

Peut-etre est-ce voulu ? Après tout, on parle d'un suicide par pendaison, un tel acte doit se faire avec un certain désordre moral je présume.

Le fauteuil club et le lustre Baccarat devraient, j'imagine, planter un décor, mais qui reste incomplet. Il m'est difficile en peu de vers d'être totalement plongé de ce poème.

Dommage. Mais merci pour ce partage,

Arigo

   Lebarde   
13/5/2019
 a aimé ce texte 
Pas
De la poésie libre soit, je dirai plutôt de la prose confuse dans laquelle je ne trouve pas grand intérêt ni dans le fond ni dans la forme.

Pourquoi des virgules dans le premier vers puis aucune ponctuation ensuite?
Si c’est volontaire j’ai encore raté quelque chose et je ne comprendrai jamais cette « désinvolture » dans l’écriture que par ailleurs j’ai perçue comme bon chic bon genre dans le sujet et les mots choisis?

Certains aiment peut être, moi pas et à l’avenir je ne me permettrai plus de juger ce type d’écrit auquel je n’adhère pas.

Aujourd’hui pourtant je note encore .
Désolé. A une autre fois peut être .

   Malitorne   
13/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beaucoup aimé. C'est très original, caustique à souhait, avec une écriture qui ne s'encombre pas d'académisme tout en restant relevée. L'humour sous-jacent donne à croire que cette poésie ne se prend pas au sérieux, ce qui est appréciable dans ce milieu parfois si austère où les auteurs ont tendance à s'écharper pour des peccadilles. Vous m'avez fait sourire et c'est bien là le principal.

   senglar   
13/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour PierreM,


Ce poème est visuel, très ! Je l'imagine peint dans un médaillon, de taille respectable, un peu à la manière d'un Buffet, ou plutôt d'un Peynet. Très fin, presque squelettique à la Burton, Classe !... Qui donne de l'appétence pour les jeunes femmes fluettes.

Pendue celle-ci... mais en rêve... un rêve de pendue... resté en suspens j'imagine. Un rêve brun que certaines aiment bien refaire à la brune car il donne l'impression de vivre et de mourir encore et toujours. Ô miracle de l'amour ! (c'est dans une chanson ça non ?)

Ue carte de Saint Valentin curieusement pour moi ; ode à l'amour, en brun.

TOUJOURS !

Car la charpente est solide, alors vaut mieux phantasmer (orthographe pas si ancienne), c'est brillant le Baccarat, beau comme un décorum !


Senglar de Brabançon

   Anonyme   
13/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je suis perplexe quant au sens à donner à ce texte. Sombre ou moqueur ?
Cette femme pense-t-elle véritablement au suicide ou bien le tourne en dérision ?
" Elle est, elle le dit, tranquille
lovée en son boudoir ". Tranquille, vraiment ou faux semblant ?

" La charpente est solide
elle pèse cinquante et un kilos de trop
les draps ont tenu
et le Baccarat
y a pas plus sûr " En tous cas, pas moyen de se louper...

Son ambiguïté m'a fait bien aimer ce texte.

   hersen   
15/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pour mettre un peu d'esbrouffe, pour clamer au monde qui l'entoure, pour qu'on remarque le geste...

Mon dieu, comme tout cela a de l'allure, de s'imaginer dansant suspendue au lustre.

Mais non, elle ne s'est pas ratée.
faut pas jouer.

c'est ainsi que je vois le déroulement du poème, qui évolue en prenant son temps, en prenant le temps de poser le décor.
Il n'y a guère que le décor, d'ailleurs, et quelques verbes.

Puis Elle faisant son cinéma;
J'ai vraiment aimé lire, comme une scène de film.

merci de la lecture.

   Robot   
17/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Plutôt qu'une poésie, je lis ici une histoire, une anecdote un peu tragi-comique ma foi bien racontée et que j'ai lu avec un certain plaisir.


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