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Poésie libre
Pimpette : Admettons…
 Publié le 15/03/15  -  34 commentaires  -  959 caractères  -  635 lectures    Autres textes du même auteur

Petite hypothèse poétique…


Admettons…



Le matin dans tes bras
une petite laine sur mes épaules
un capuccino au réveil
c'est bon

dans un haillon troué
le soleil découpe des bijoux
des mots tout frais
comme brin de cerfeuil
dont le sens jaillit sans effort

c'est bon comme tout

un petit quatrain sous la dent
on le pond en vitesse
si vous voulez
histoire de décrasser
nos logiciels

admettons-le sans barguigner

sa belle est pour lui
le repos et la table
deux parts de flognarde
le cassoulet qui bloblote
les doigts de pied souriants sous la table

ce texte tout ouf et tout déglingue
c'est pour rire je l'admets
ça compte pour du beurre

dites-vous bien
que la poésie
a le droit d'engueuler le néant
le devoir de zoomer l'infini
de cascader jusqu'aux étoiles

ce n'est pas très facile

admettez-le


 
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   Lulu   
25/2/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Si "ce texte tout ouf et tout déglingue / c'est pour rire", je dis oui et heureusement ! Nous sommes en poésie, comme le rappelle ce poème qui nous permet "de cascader jusqu'aux étoiles" - pourquoi pas ?, même si "ce n'est pas très facile"...

J'aime beaucoup le ton léger de ce poème. Pour moi, la poésie de la bonne humeur doit être ainsi, pleine de légèreté et de fraîcheur.

Une belle hypothèse poétique ; une belle certitude dans le ton dès la première strophe.

   Anonyme   
28/2/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonsoir,

Je l'admets, oui, ce poème est d'une fraîcheur toute matinale qui ne m'a pas laissé indifférent, loin de là.

Une écriture pure, presque céleste, qui a su me transporter loin de la grisaille et de la monotonie quotidienne.

Bravo !

Wall-E

   Anonyme   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
Admettons-le, ce texte ne laisse pas indifférent, il est même joliment attirant pour ces petits riens dits d'une bien originale manière.
Je retiens "dans un haillon troué
le soleil découpe des bijoux", "un petit quatrain sous la dent
on le pond en vitesse", "le cassoulet qui bloblote
les doigts de pied souriants sous la table", et puis pour finir le trop magnifique "la poésie
a le droit d'engueuler le néant
le devoir de zoomer l'infini
de cascader jusqu'aux étoiles".
Je crois reconnaitre ce style " tout ouf et tout déglingue qui compte pour du beurre ". Pas tant que ça à vrai dire.
J'adore, c'est tout juste comme ce gros brin de lumière qui chatouille mon oeil à l'instant, ce cri du vent qui me soûle. C'est la vie, quoi, au présent.
A vous relire.
Bravo pour ce bon moment.

Re-Bonjour Aglaé,
j'ai tout d'abord commenté ce texte en "aveugle" dans l'espace lecture, et sous ton masque de poétesse espiègle, je t'avais bien sûr reconnue. Difficile de cacher un tel style délicieux. C'est avec beaucoup de plaisir que je peux relire aujourd'hui ton adorable poème. Mille bravos.

   Myndie   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Pimpette,

Moi j’admets tout c e que tu veux ! J’aime beaucoup. C’est frais, primesautier, ça ne se prend pas au sérieux et pourtant c’est sérieux.
Moi je dirais que c’est une jolie apologie de la douceur de vivre, un éloge des petits plaisirs du quotidien, de la bonne chère (et du repos du guerrier!). Tout ce dont on a besoin en ouvrant son livre de poèmes un dimanche matin embrumé.
Et j’espère bien que ton texte ne compte pas pour du beurre ou je risquerais fort de faire fondre à la chaleur de mon PC ces jolis vers :
« Dans un haillon troué
le soleil découpe des bijoux »
« les doigts de pieds souriant sous la table »
J’aime beaucoup la dernière strophe.
Merci pour le partage.

   leni   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bon Dieu que c'est fort ce dimanche matiin à 8h37 C'est un pur arabica auquel Pimpette a rajouté un calva Est -ce de la poésie? Je ne me pose plus la question avec Pimpette C'est la vie qui vous prend par le bout du coeur et qui ne vous lâche plus C'est du vrai du perçu
c'est jamais frelaté C'est du bon sens aussi Et ça vous fait réfléchirJe rebois une lampée de mon calva arabia Et je me dis pourquoi tu cherches midi à quatorze heures CAR CAR

dites-vous bien
que la poésie
a le droit d'engueuler le néant
le devoir de zoomer l'infini
de cascader jusqu'aux étoiles

Là je suis KO debout et je la ferme
Me reste à te demander quand nos allons encore écrire un texte ensemble
Merci PImpette Merci Je t'embrasse
Leni

   Anonyme   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bien sûr que la poésie a le droit d'engueuler le néant.
Ce n'est pas facile, je l'admets aussi, comme vous.

Derrière ces magnifiques images toutes ouf (vraiment magnifiques), je ressens cette angoisse qui ne veut pas se dire mais le fait quand même, cet acharnement pudique à ne pas écrire, prononcer une désespérance.

Le quotidien est le refuge du bonheur à "petites touches de petites joies" successives.
Vous avez raison.
Bravo, il faut du courage pour cela et le faire savoir avec beaucoup de talent.

   Anonyme   
15/3/2015
Bonjour Pimpette
Je l'admets volontiers sans barguigner
Il n'est nul besoin de décrasser ses logiciels ou de zoomer l'infini pour craquer devant "le cassoulet qui bloblote"
Miam, miam

Merci Pimpette

   Anonyme   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Pimpette

Pas grand spécialiste de cette catégorie de poésie, par amitié
pour une fidèle commentatrice, je vais m'y essayer : qu'elle me
pardonne par avance mes erreurs.

Je ressens un commencement à la Prévert avec ces petites strophes
en inventaire.
J'aime bien la deuxième strophe avec ce soleil et son haillon troué :
l'image est belle.
Les doigts de pied sous la table me font sourire également.

Par contre je me sens moins amoureux du final du poème
qui prend d'un seul coup une autre dimension qui lui sied moins
mais ce n'est qu'un avis.

   Francis   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Quelques notes joyeuses qui égaient mon réveil ! Des petits bonheurs en cascades ( cappuccino, brin de cerfeuil, le cassoulet qui bloblote, le soleil qui découpe des bijoux) nous rappellent que la vie est belle pour celui qui sait en apprécier les moments de simple tranquillité. Merci pour cette lecture matinale.

   Marite   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Merci infiniment Pimpette pour ces mots qui nous réveillent avec le sourire et la bonne humeur.
J'ai adoré " les doigts de pied souriants sous la table " et bien d'autres mots encore. Ce poème est une mine d'or en éclats de "bijoux" ... soleil au coeur !

   Anonyme   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bien sûr que tout ça compte pour du beurre, Pimpette ! Le beurre du vrai bonheur, à tartiner largement sur le pain frais des petits « matin dans tes bras », les « doigts de pieds souriants sous la table »…

Une belle histoire d’amour contée par menus faits des jours, lorsque Amour rime avec Toujours dans un poème taillé aux mesures d’un temps qui passe extrêmement riche.

Tu as cette joyeuseté innée, Pimpette, qui te fait caresser avec une exquise légèreté des profondeurs émouvantes.

Tiens, du coup… je vais reprendre un capuccino… con latte, per favore signore ! ^^

Merci ma Pimpoune, pour cette bouffée de vraie vie, de vraie Poésie, comme je les aime !

Cat

   papipoete   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Pimpette; jolie façon d'attaquer (pacifiquement) la journée, avec un petit brin de poésie, aux mots frais comme un bouquet de cerfeuil. On imagine la scène où la détente (les doigts de pieds souriants sous la table) est au programme; même les vers seront "cool" avec leurs rimes pour rire.
La 2e strophe est lumineuse avec ses bijoux découpés par le soleil dans un haillon troué.
Voici un poème dont nous pourrions nous inspirer, car il montre qu'écrire est un plaisir; celui de créer et celui de montrer. Ce peut être un bouquet de fleurs, parfois une chaîne d'épines, mais toujours une oeuvre pacifique à partager avec douceur.

   Edgard   
15/3/2015
Le cerfeuil c’est une petite plante toute mignonne comme Pimpette sur la photo. Elle a le pouvoir de redonner la jeunesse, la beauté, la joie. C’est ça qu’il y a dans son nom. Ils étaient marrants les grecs. C’est magique l’origine et les légendes des mots, ça nous met la tête dans les nuages et les racines dans la terre. Tout comme la poésie.
C’est ça qui fleurit dans ce petit poème. Sans la prétention de faire « grand poème éternel » ça refile un peu de peps, avec le café du matin. Mais ce qui est éternel et communicatif, c’est l’amour inconditionnel de la vie que Pimpette sait tellement bien transmettre. A travers les petits faits quotidiens. On peut remplacer ainsi pas mal de médicaments. Se nourrir un peu du bonheur des autres, ne serait-ce que le plaisit d'écrire, quand ils veulent bien le partager… c’est pas du vol, non mais!
Tu titilles l’horizon tout en souriant des petons sous la table. Je pense aux bébés, qui s’empiffrent le biberon et dont le plaisir descend direct jusqu’à leurs petits doigts de pieds qui gigottent.
Sympa.

   Arielle   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un bouquet d'orteils jaillis du néant, à la croqu'au sel ces petits radis, un délice à ne pas manquer.

"La vie est là, simple et tranquille" Po-paul dixit

Et la leçon vaut bien un cassoulet-maison. Merci Pimpette décrasseuse de poésie compassée et lourdingue !

   Anonyme   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pimpette, ô libre poétesse ! Comme tu le sais, le libre n'est pas ma catégorie poétique de prédilection mais de la diversité nait souvent la richesse...
"Ce texte tout ouf et tout déglingue", je cite, est touchant par sa simplicité, le rappel à la vie quotidienne, les choses de la vie en quelque sorte. Facile d'accès, ici c'est sans fard, spontané et brut de fonderie mais non pas sans intérêt... Beaucoup de fraicheur, de jolies images !
Que demander de plus pour éclairer ce dimanche hivernal ?

Merci et à ta prochaine parution...

   Robot   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Même d'engueuler le néant, la poésie peut tout se permettre... si elle reste poésie. Et la démonstration est assurée de la meilleure manière ici.
J'ai bien apprécié cette image "cascader jusqu'aux étoiles" La cascade descend habituellement et il faut ici imaginer que l'univers n'est pas à l'endroit comme nous le supposons, mais que notre tête penche vers le bas pour rejoindre le cosmos. Tout comme les anciens ont dû apprendre que la terre tournait autour du soleil.

   Automnale   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le matin dans tes bras
une petite laine sur mes épaules
un capuccino au réveil
c'est bon

Ah, j'aime beaucoup ce début, donnant le ton.

J'aime, aussi, l'image du cassoulet qui bloblote ! Celle du haillon troué... Ou encore celle du soleil découpant des mots tout frais... Et l'idée du petit quatrain, que l'on pond en vitesse histoire de décrasser nos logiciels, est irrésistible...

La flognarde ? Le mot est amusant et il s'agirait peut-être d'une crêpe (j'ignorais). Le verbe "barguigner" est également savoureux !

Habituellement, je n'apprécie guère quand l'auteur prend le lecteur à témoin. Là, Pimpette a si bien l'art et la manière de le faire, qu'elle ajoute, si besoin était, de l'animation à ses propos.

Puis la fin du texte, évoquant les droits et devoirs de la poésie, élève, avec humour, le débat.

L'ensemble, qui ressemble à du Prévert, est frais, drôle, vivant, original, tendre et intimiste. C'est du Pimpette, quoi !

   pieralun   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Je suis un inconditionnel de Pimpette!
Elle n'écrit pas comme elle parle, elle écrit comme elle ressent!
Là est sa grande force.
Car toutes ces petites sublimations du quotidien, surtout lorsque l'on touche l'âge mûr, nous les ressentons sans les expliquer.
Ce sont des sons, des visions fugaces, des odeurs, des goûts, voire le craquement salvateur d'une petite douleur qui se transforme en bien-être.
Et même les trois petits vers pondus sur la nappe de Pimpette, c'est instinctif.
Alors, quand son esprit d'enfant se met en marche , car il faut un esprit jeune pour pouvoir décrire cela, quand son esprit se met en marche disais-je pour pouvoir nous synthétiser ça en lettres sur du papier, nous humons le poème, nous le goûtons comme une belle madeleine encore chaude et qui, n'évocant pas les bonheurs intenses
de la vie, les grandes douleurs, nous parle de bien être, DU BIEN ÊTRE.
Seules les chansons de Trenet pouvaient évoquer cela.
Aglae !!!! Je t'aime .....

   Pimpette   
16/3/2015
Commentaire modéré

   Anonyme   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Hello Pimpy.
Je nétais pas là aujourd'hui et j'arrive nettement après les "réjouissances".
Même en faisant surchauffer mes neurones je ne vois pas ce que je pourrais dire qui ne l'ait été déjà.
On connaît << Alexandre le bienheureux >>, et voici ' Pimpette joie de vivre '.
Bravissimo et une bise. Yves

   Michel64   
15/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ca y est j'ai un peu de temps pour commenter.
Je n'ai pas lu les commentaires (nombreux) des autres, alors il y aura peut-être redite.
Voilà, ici, (ou voici, là) une belle philosophie de vie. Savoir goûter l'instant, et se libérer au maximum de nos peurs (d'écrire, de déraisonner, de vivre,…).

J'ai adoré le blobotage du cassoulet.

" la poésie
a le droit d'engueuler le néant
le devoir de zoomer l'infini
de cascader jusqu'aux étoiles"

…et de sublimer le quotidien, ce que vous faites très bien, semble t'il.

Merci Pimpette.

Michel

   Vincent   
16/3/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
la poésie

a le droit d’engueuler le néant

le devoir de zoomer l'infini

ça c'est du grand art

des images grandioses qui viennent peupler ton texte

bravo Pimpette

   deep   
16/3/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Pimpette,
Beaucoup de douceur et de force dans votre poème, une force tranquille.
Un début très doux le matin "dans tes bras", "petite laine", "capuccino", "tout frais", "un brin" "le repos".
"le sens jaillit sans effort" C'est tout à fait ça, tout en simplicité.
Puis la poésie vient s'asseoir sur nos genoux, elle s'invite à la table "cassoulet qui bloblote", l'air de rien "pour rire"
Et finit par s'imposer par son chahut, tranquillement mais surement, "a le droit d'engueuler", elle "zoom" et "cascade" comme une enfant un peu turbulente et pleine de vie, une enfant, quoi !!
Et bien sûr "pas très facile" mais on lui pardonne tout, juste pour le bonheur de sa présence, juste pour le plaisir qu'elle nous procure.
Et bien moi, c'est facile, j'adore.
Votre poésie a ce don d'inviter le lecteur avec son carton plein de belles images et ses mots remplis d'amour. Elle laisse à l'imagination tout le reste, on se sent bien chez elle, d'ailleurs on ne peut que constater le nombre d'invités commentateurs.
Vous l'aurez compris, fan de vos poèmes dès mon arrivée sur ce site. Voilà c'est dit!!
Merci Pimpette

   Anonyme   
16/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Rien de bien original à ajouter mais juste l'envie de dire que j'ai aimé.
"Zoomer l'infini" ne pouvait que me plaire
Le cassoulet qui bloblote a quelque chose de rassurant.
Bref, plein de petites trouvailles sympas.

   aldenor   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Quelle plaisante spontanéité !
Et en bonus, un message : L’endormissement dans le quotidien et la mission de la poésie.
Pour renforcer la conclusion « ce n’est pas facile », j’éviterais de donner des droits à la poésie, donc j’inclurais « engueuler le néant » à la liste de ses devoirs.
Beaucoup aimé « les doigts de pied souriants sous la table »
« ce n'est pas très facile / admettez-le » : Très dans le ton du « Chat » de Geluck.

   Anonyme   
18/3/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
La destination du texte est trouvée, mais il manque à mon sens le rythme, le chant poétique. Il manque cette mélodie du poème, le déroulement naturel des mots.

   AnneMariesquieu   
20/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Des trouvailles géniales..à la lire , je trouve moi aussi que la poésie a le droit d'engueuler le néant et même qu'elle a le pouvoir de l'anéantir...c'est pas rien !

   melancolique   
25/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Pimpette,

J'aime la légèreté de ce poème, écrit avec des mots de tous les jours, mais qui transmet une belle leçon de poésie.

Vous avez toujours votre style, et il vous va à merveille, j'adore!

J'aime surtout la fin:
"que la poésie
a le droit d'engueuler le néant
le devoir de zoomer l'infini
de cascader jusqu'aux étoiles"

Merci pour cette lecture.

   Pussicat   
28/3/2015
bonjour Pimpette,
J'aime la simplicité de votre écriture et le ton léger de ce texte (et pourtant, et pourtant, il y aurait beaucoup à dire sur cette fausse simplicité et ce ton guilleret...) qui vous vous prend par la main d'entrée... de plein matin... comment en être autrement quand vous écrivez :
"dans un haillon troué
le soleil découpe des bijoux
des mots tout frais
comme brin de cerfeuil
dont le sens jaillit sans effort"
c'est beau tout simplement.
Et comme l'a écrit fort justement l'un des commentateurs, c'est vrai que ça décrasse de bon matin, et bon dieu, que cela fait du bien !
alors oui, et sans barguigner, que j'aime ce texte, la vache ! (pour éviter un mot plus trivial ;)
a bientôt de vous lire

   Anonyme   
1/4/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Que j'aime la légèreté et la pincée d'espièglerie que dégage ce poème !

Je retiens notamment :

"dans un haillon troué
le soleil découpe des bijoux
des mots tout frais
comme brin de cerfeuil
dont le sens jaillit sans effort"

qui m'évoque les fraiches matinées d'été où les mots jaillissent d'eux-mêmes, beaux, improbables ou simplement évidents ; et :

"un petit quatrain sous la dent" me plaît beaucoup pour le côté "dégustation" de la poésie, car c'est un art qui convoque tous les sens et certains vers ont une saveur ou une texture en bouche bien particulière...!

"cascader jusqu'aux étoiles", ainsi que le rythme irrégulier, un peu balançant, du texte entier me plaisent également pour la sensation de funambulisme, de renversement, qu'ils m'inspirent.

Néanmoins j'ai plus de réserves sur les derniers paragraphes, dont le style me semble dénoter avec le début du texte ; j'approuve cette volonté d'user de mots plus courants ou familiers pour "casser" le côté précieux qui peut être trop facilement associé à la poésie, mais ici j'ai eu la sensation que ça "brisait" et "alourdissait" l'atmosphère légère qui émanait des premiers vers...

Toutefois, ce "texte pour du beurre" aura embelli mon début de nuit par son apparente simplicité souriante et positive !

Au plaisir de vous lire à nouveau...

   boudune   
1/6/2015
Commentaire modéré

   boudune   
2/6/2015
Poésie à la fois terrienne (Ah, la flognarde !) et où se trouve une pépite que j'ai retenue : "engueuler le néant". Style poivré, donc. Je reviendrai découvrir plus.

   Fabien   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
ça fait plusieurs poésies que je lis de vous Pimpette et j'ai l'impression d'être devant une boîte de bonbons, on se sert comme bon nous semble.
Ici, j'ai choisi, bien sûr :

"dites-vous bien
que la poésie
a le droit d'engueuler le néant
le devoir de zoomer l'infini
de cascader jusqu'aux étoiles"

J'aime beaucoup.
A bientôt.

   madawaza   
5/10/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Pimpette
J'avais pas encore lu
Je mets 83 (c'est ça ?)/10
Encore...

   Kodiak   
1/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pimpette,
Nouveau sur Oniris je découvre votre poésie... avec bonheur je dois dire car c'est différent, c'est personnel, c'est frais et ça se lit comme doit se lire de la poésie !
Je réserve mes "passionnément" pour les vrais coups de coeur mais sachez que "beaucoup" pour moi ça veut vraiment dire beaucoup.

Quelques vers qui m'ont particulièrement plu :

comme brin de cerfeuil
dont le sens jaillit sans effort

histoire de décrasser
nos logiciels

les doigts de pied souriants sous la table

dites-vous bien
que la poésie
a le droit d'engueuler le néant
le devoir de zoomer l'infini
de cascader jusqu'aux étoiles

   telurb   
10/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bien sûr que la poésie peut aller sans costume comme vous le dites ici avec justesse. J'aime beaucoup les doigts de pieds souriant sous la table. La poésie voyage et ne juge l'aubergiste qu'à sa sincérité. Comme dans votre texte. Je suis donc séduit. Au plaisir de vous lire.


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