Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
poldutor : Hymne au Soleil
 Publié le 11/11/23  -  10 commentaires  -  1045 caractères  -  152 lectures    Autres textes du même auteur

« Nous sommes des poussières d'étoiles. »
Hubert Reeves (1932-2023)


Hymne au Soleil



Bel astre généreux qui dispenses à l’envi
Pour nous pauvres humains ses élans fraternels
Et nous donnes en présents des éclats éternels,
Soleil, toi la chaleur, la lumière et la vie.

Tes feux chauffent les cœurs, mais ils brûlent la peau,
Tu es certainement le meilleur et le pire
Pour tout ce qui s’ébat, pour tout ce qui respire.
Malheur à qui s’expose à midi sans chapeau !

Tu te lèves doré sur la mer immobile
Et tu sèches en un rien la moiteur de la nuit.
Le tournesol doré fidèlement te suit
Dès ton premier rayon qui doucement rutile.

Pour obtenir de toi des réveils quotidiens,
Les peuples t’adoraient, immolant des victimes,
Ils éprouvaient le soir des frayeurs légitimes,
Et surveillaient craintifs tes rythmes circadiens.

Tu es éternité et nos saisons sont brèves,
Tu brilleras toujours quand nous serons partis
Rendre nos éléments pour qu’ils soient répartis
Et ce sera pour nous la fin de très beaux rêves.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Gemini   
21/10/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
Texte sans doute écrit après la disparition du célèbre astrophysicien, donc sans doute un peu vite puisqu'on trouve des problèmes d'orthographe v1, de métrique v10, et de hiatus v6, même un double v17.
La ponctuation m’a paru légèrement défaillante.

Le titre annonce bien la couleur : on encense (et le soleil prend sa majuscule). On fait le tour de tous les bienfaits de l'astre. Un tour général, sans surprise, et avec peu d'accent mis sur le végétal qui s'en nourrit. Mais on ressent le réel enthousiasme du narrateur : "Tes feux chauffent les cœurs», "Tu es éternité".
Dommage de ne pas avoir poursuivi la pensée de l’exergue en nous affiliant directement à notre étoile. Enfants du soleil nous sommes : "Soleil toi...la vie" ("paternels" aurait mieux convenu, v2). Je pense qu’il y avait un possible angle père-fils à exploiter, en occultant notre côté turbulent, là n’est pas le sujet, mais en s’attardant un peu plus sur notre fraternité (consanguinité atomique) avec le minéral et le végétal, prouvant que nous faisons partie d’un tout, issu de poussière pour finir comme bien dit dans le dernier quatrain, poussière nous-mêmes.
C’est un point de vue personnel, bien entendu, sans remettre en question ce qu’a écrit l’auteur.

En résumé, j’ai trouvé cet hymne un peu convenu, mais propre et net, avec une intention un peu trop lyrique et un dernier quatrain qui nous rappelle que le temps ("circadien") est une moulinette.

   Lebarde   
21/10/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
"Hymne au soleil" qui, lui aussi est une étoile, la notre.

Une louable occasion de rendre hommage à Hubert Reeves, ce fameux astrophysicien qui, le regard toujours tourné vers les étoiles savait si bien diffuser avec beaucoup d'humanité ses multiples connaissances scientifiques.
Merci de l'avoir fait, dommage pourtant de n'avoir évoqué ce grand savant que dans l'exergue.

Le propos est simple et limpide, écrit sur un ton agréable accessible à tous que j'ai lu avec plaisir et qui me convient bien.

Sur la prosodie je ferai quelques menues remarques qui pourtant risquent d'exclure ce gentil poème de la catégorie classique que l'auteur(e) revendique et mérite.

Les rimes sont sans reproche mais je relève deux hiatus avec le tu et la conjugaison des verbes qui suivent dont une donne 13 syllabes à l'alexandrin.
Egalement une répétition malvenue sur dans une même strophe qui aurait pu être évitée.
Je reste volontairement très vague pour permettre une éventuelle correction avant parution.

En résumé j'aime bien.

En EL

Lebarde

   papipoete   
22/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
classique
Soleil, oh astre divin comme l'on te pria pour faire germer les semailles ; réchauffer la terre alors que les glaces figeaient rus et lacs ; éclairait la vie d'un jour nouveau...
NB aujourd'hui, ne faudrait-il pas implorer Ra afin qu'il calme ses ardeurs, sur la nature, sur l'homme penché sur son labeur ?
le Soleil fut sûrement l'un des éléments, par qui naquit sur Terre, la vie ?
Se pourrait-il qu'un jour, devenu rouge de colère, il éteigne toute existence sur la planète bleue ?
je préfère la première partie de votre analyse, celle qui évoque les bienfaits du Grand-Roi ; mais la suite qui dit
- tu brilleras toujours, même quand nous serons partis
est la fin d'un cycle, pour tomber à nouveau dans dans une ère glacière, peu-être...
techniquement,
le 10e vers me semble mesurer 13 pieds
au 17e vers, " tu/es " fait hiatus et " éternité/et " idem
mais le texte ne souffre en rien de ces accrocs
papipoète

   Miguel   
23/10/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Dommage que le dernier vers soit un peu faible, le reste est si joliment dit. Les verbes "dispense" et "donne" devraient normalement prendre l's final, puisque la personne à laquelle on s'adresse est la deuxième personne; mais je pense que cette licence est permise, je crois l'avoir lue chez Lamartine.
Le CL fera les quelques remarques de prosodie qui s'imposent. L'ensemble est bien charmant et révèle une plume peut-être encore hésitante mais prometteuse.

   Cristale   
24/10/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
La référence à Hubert Reeves, parti récemment rejoindre les étoiles, a décidé de mon choix de lecture.
Un hymne au soleil dont l’admiration s’exprime chaleureusement au fil des vers.
Le poème étant présenté en classique, je me permettrais de souligner quelques détails :
Des hiatus à éviter : vers 6 « Tu es », vers 15 « Tu es » « éternité et ».
Le vers 10 mesure 13 syllabes. Il est facile de corriger ce vers en faisant la liaison nécessaire avec « s » de « sèches » et supprimer « Et » du début.
La répétition de « doré » dans le même quatrain.
La finale du premier vers : « dispense à l’envie » semble inadaptée, je pense qu’il aurait fallu utiliser l’expression « à l’envi » (sans e final) dans le sens de « à qui mieux mieux ». Ce qui fausserait évidemment le jeu des rimes qui, d'autre part, sont excellentes, soignées en genre et nombre, la voyelle "i" prédomine, l'effet est agréable à l'oreille.

J’espère que mes observations seront utiles à l’auteur qui maîtrise presque parfaitement la versification régulière.
Dans l'ensemble j'ai lu un joli poème.

   Robot   
11/11/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Je remarque une faute au premier vers avec ce s à "dispenses" et à "donnes" puisque le sujet à la troisième personne et "bel astre".
Ce serait correct s'il était écrit "
Bel astre généreux TU dispenses à l’envi" et "TU donnes"
Sur le fond si je trouve le récit correctement développé je n'ai pas vraiment été séduit. Je trouve que le texte se réduit à beaucoup de poncifs sur cet astre (la chaleur, la lumière et la vie" bien sûr !)
Je reconnais que le sujet ne se prête guère à l'originalité.
Le 3ème quatrain seulement me paraît au-dessus du lot.

   Provencao   
11/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour poldutor,

Merci pour ce cadeau...une très belle poésie

Hubert Reeves avait ce dessein fragile , delicat et confus de l’Âme qui contiennent déjà en elles-mêmes un certain palier de conviction, de clarté qui n’en sont pas moins complètes, ainsi qu’un niveau de connaissance suffisant pour appréhender certaines vérités...Magnifique homme!

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Corto   
11/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
Bonjour poldutor,
Je suis un peu triste pour le Soleil qui méritait certainement mieux.
Je cherche en vain des caractéristiques originales ou des ressentis spécifiques.
Il me semble que vous reprenez ici beaucoup de poncifs très usés qui donnent un grand sentiment d'insatisfaction.
"toi la chaleur, la lumière et la vie"
"Malheur à qui s’expose à midi sans chapeau !"
"tu sèches en un rien la moiteur de la nuit"
"Tu es éternité et nos saisons sont brèves"
etc...
Je laisse à d'autres le soin de s'enthousiasmer.
Avec mes regrets.

   EtienneNorvins   
11/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
La lecture m'a aussi procuré un ressenti mêlé.

D'un côté le plaisir d'un poème bien mené - je suis peu sensible aux détails techniques de prosodie - qui passe insensiblement de l'hymne lumineux à la leçon de ténèbres - tempus fugit...

De l'autre ... le sentiment que l'exercice n'apportait nihil nove sub soli - voire tordait un peu certains faits pour dorer la pilule d'Helios : "Et tu sèches en un rien la moiteur de la nuit" ? ça dépend des saisons et plus encore des latitudes ! "Tu es éternité" ? Non, même s'il te reste encore quelques milliards d'années à briller, ta fin sera catastrophique...

Reste l'hommage bienvenu en incipit à Hubert Reeves - dont le texte veut peut être rappeler la récente disparition.

   Polza   
20/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Poldutor.

C’est votre titre qui a attiré mon attention. Un hymne au soleil, ce n’est tout de même pas rien, me suis-je dit.

Ensuite, l’exergue m’a conforté dans mon choix de lecture, j’ai eu hâte de découvrir la suite.

Si j’ai bien aimé l’ensemble, je vous fais part de mes quelques remarques.

« qui dispenses à l’envi/nous donnes en présents ». Au début, j’ai pensé qu’il y avait une faute, j’aurais plutôt vu « qui dispense à l’envi/nous donne en présents », mais en poursuivant ma lecture jusqu’à « toi la chaleur », j’ai compris (enfin je crois) qu’il fallait lire en ellipse « toi qui dispense… ». En même temps c’est dommage, car ça aurait fait le nombre de pieds si cela n’avait pas été à la deuxième personne, mais comme je vois que le poème est dans la catégorie Poésie contemporaine, je ne me formalise pas plus que ça.

« ses élans fraternels/des éclats éternels ». Vous n’avez peut-être pas voulu utiliser deux fois « ses » pour des raisons qui vous appartiennent, pourtant, je trouve que ça aurait renforcé l’idée qu’il s’agit bien de « ses éclats » lui appartenant entièrement et non « des éclats » que je trouve plus quelconque.

« Malheur à qui s’expose à midi sans chapeau ». Ce vers m’a fait sourire, je ne sais pas si le brin d’humour était voulu, mais il m’a rappelé celui qu’avait Hubert Reeves, peut-être un clin d’œil, ai-je pensé en mon for intérieur.

« Pour obtenir de toi des réveils quotidiens ». J’aurais bien aimé lire « leurs éveils quotidiens », mais je vous laisse libre de vos choix littéraires.

« Tu es éternité et nos saisons sont brèves ». Ce n’est pas grand chose, mais j’aurais aimé lire « tu es l’éternité » (mais cela n’engage que moi). « Tu es »  admettons, mais avec « éternité/et » dans le même vers, ça a du mal à passer comme double hiatus, même si c’est dans la catégorie contemporaine…

« Et ce sera pour nous la fin de très beaux rêves ». Pour moi, le « très » n’était pas forcément nécessaire, je ne dis pas qu’il est là pour faire cheville, mais j’aurais aimé plus de sobriété avec par exemple un « Et ce sera pour nous la fin de nos beaux rêves ».

Dans le nouveau système de notation (enfin, je ne le connaissais pas depuis le temps que je n’étais pas revenu faire un tour sur Oniris), je n’aime pas convenable, je trouve cela presque méprisant, genre c’est passable, ça peut aller…c’est juste mon ressenti et je ne critique bien évidemment pas les personnes qui l’utilisent !

En même temps, (écriture) aboutie n’est pas la qualification que j’emploierais pour votre poème. Aussi, je mets (écriture) aboutie quand même, mais en fait, il faut lire un « presque aboutie ».
Quelques petites choses à retravailler pour ma part et l’ensemble me paraîtra complètement abouti (ou pas !).


Oniris Copyright © 2007-2023