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Poésie libre
solinga : Signifiances
 Publié le 12/11/23  -  9 commentaires  -  759 caractères  -  209 lectures    Autres textes du même auteur

Brève incursion dans le tremblé très incertain de ce qui commence.


Signifiances



Sourire tonalité vermeille
… ainsi ce vin des Pouilles
partagé,
visité par alternance,
lèvre à lèvre
(l'instant faisait des vagues)
à la même unique transparence
de la coupe,
au même ovale.
Sourire de se sentir habitée
d'un commencement vertigineux de tendresse, d'un frémissement d'attirance, de se sentir happée dans le vermeil vineux et troublement rayonnant des préludes.

Étreinte par le souci craintif
d'en avoir un peu trop proposé, trop visiblement désiré
de se voir.
Après tout n'importe qui peut se prétendre unique,
dans un repas à quatre mains
quatre prunelles
quatre sourcils.
Rien ne signifie
rien.
Aux autres les croyances !


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Miguel   
25/10/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Si rien ne signifie rien, pourquoi tant de mots pour le dire ? Voilà bien des manières pour raconter une soirée de biture. Le vin des Pouilles mérite un emploi plus raffiné. Mais enfin, quand même, il y a par moments un petit quelque chose, un souffle, un je-ne-sais-quoi de poétique.

   Robot   
25/10/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Un libre comme je les aime, qui souligne clairement son sujet. A la lecture et la déclamation on ressent la fluidité de l'écriture.
Le dernier vers du premier paragraphe, par son étirement, permet au lecteur le s'imprégner de ce qui a précédé avant d'entrer aprés "le troublement rayonnant des préludes" dans la conclusion du chapitre suivant.

   Eki   
2/11/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Après la troisième lecture de ce texte, il me reste un sentiment d'inachevé et je le regrette bien.

Peut-être que le manque de pronom explique ce ton impersonnel que je trouve à cet écrit.

Je comprends bien l'intention de l'auteur d'élever une certaine substance éthérée mais je n'y ai pas trouvé l'émotion.

Peut-être une autre fois

J'aime le troublement rayonnant des préludes.

   Provencao   
12/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour solinga,

Plusieurs lectures pour me plonger avec " coherence" en vos mots et pensées ressentis.

Cette tonalité impersonnelle, à mon sens, invite tout un chacun, à une vérité qui est celle de l'accointance entre l'epicurisme et le trouble : je saisis le sens de ce partage, quand, transgressant le commencement vertigineux de tendresse, j’y trouve à la fois plaisir et vertige....

Belles signifiances intérieures impersonnelles permettant ainsi de saisir l’unité contradictoire et simultanée de sentiments, de sensations.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   papipoete   
12/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour solinga
Un peu comme lors de toutes prémices, l'héroïne tremble, ses lèvres à peine trempées à ce nectar.
Il va falloir, devant d'autres goûteurs, s'exprimer ; ne pas se planter ( divin breuvage, ou fameuse piquette )
- Attention à ce que je vais dire !
NB à moins de me tromper, le dégustateur est femme... est néophyte en la matière ; fait ici sa première expérience face à des palais aguerris
faut-il se montrer béat ou bien déçu par ce " vin des Pouilles "
Le dernier vers condamne celui, qui quoi qu'il arrive signifiera à l'entourage
- qu'il est bon !
- vous ne l'avez pas goûté !
- ben si...........
Contre dix avis positifs, oser émettre un négatif ; pas facile la "
Signification "
Un peu tortueux, ce texte se doit comme un vin, d'être tourné trente six fois dans nos orbites, avant d'en dire notre contentement...

   Corto   
12/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
La tonalité de ce poème est volontairement mystérieuse. Ce prélude sans vraie définition se ressent sans se préciser, comme il se doit.
Un peu comme si ce ressenti hésitait puis se déniait, à moins que finalement, un peu mais pas autant...
L'exercice est délicat et audacieux.

Bien sûr il y a "ce vin des Pouilles" pour nous orienter vers une complicité avec un breuvage "visité par alternance", mais le propos dépasse cette expérience.

Le second paragraphe peut prendre une toute autre dimension, celle du rapport à l'autre, d'une première approche: un regard furtif, une ébauche de sourire, une esquisse d'attention suivie d'une reprise de distance. Le vin, s'il demeure, n'est alors qu'un intermédiaire occasionnel, "dans un repas à quatre mains quatre prunelles quatre sourcils."
Mais déjà le lecteur a le sentiment d'en avoir trop dit ou trop pensé car "Rien ne signifie rien."

Et le commentateur se demande si l'auteur va reconnaitre ici sa démarche.
En tout cas merci.

   Cyrill   
12/11/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Bjr Solinga,
Entre le titre, l’exergue et la première moitié du poème, j’ai trouvé le ton bien verbeux. Trop pour laisser naître l’émotion.
Le regard porté sur un partage de vin me paraît aussi perché que celui d’un entomologiste observant son sujet au microscope. Désolé pour la comparaison, je ne sais comment le dire autrement.
Peut-être cela tient-il aux phrases nominales, qui sonnent très impersonnel.
Grand écart à partir de « Après tout ». Le registre langagier devient plus accessible et par là-même la locutrice un peu plus incarnée. Je crois tenir la locutrice entre quat’ zieux, mais l’instant fut bref et peu satisfaisant.

   Geigei   
13/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Une coupe ovale. Pour un vin rouge. Soit.
Il n'y aura pas loin de la coupe aux lèvres dans ce texte.
Deux strophes.

La première s'ouvre sur un zoom porté sur un instant de partage intime, bouche à bouche, "lèvre à lèvre". Je vois un couple goûtant un vin dans le même verre.
Le mot sourire y est utilisé deux fois. Le dernier "vers" explique : début, vertige, tendresse, grisée par l'alcool et la "promesse".

La seconde montre un mouvement de recul. Un repas ne dit rien de la personne rencontrée, après tout.
Je regrette le dernier "vers". "Aux autres les croyances !". La locutrice se veut plus lucide que "les autres". Or, je fais partie des autres. Je pense à une formule, une tournure qui cherche l'efficacité pour clore le propos. Je pourrais pencher pour un manque d'empathie de cet objet poétique.

Très envie de lire la suite, en caressant l'idée que je viens de lire la dernière page d'un journal intime volé...
...avec la même richesse lexicale, un rien glacée, mais délicieusement sophistiquée.

   EtienneNorvins   
12/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Par sa syntaxe chahutée évoquant un début d'ivresse, et la 'coupe' du vers 8, le début m'a rappelé la Salut de Mallarmé !...

mais j'étais déjà embarqué par l'émoustillement de cette première rencontre, qui tangue entre l'envie de chavirer et la crainte de se prendre un rateau ?

Et finalement le souci est jeté par dessus les moulins, et à Dieu vat, comme disent les aventuriers des mers.

Il y a certes quelques menues infélicités (même unique du vers 7 / souci craintif du vers 13), mais ne boudons ni votre plaisir à vous remémorer cette soirée dont on souhaite qu'elle fut conclue par un flot de foudres avec sirènes mainte à l'envers, ni le notre de vous lire !


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