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Poésie néo-classique
poldutor : Nostalgie [Sélection GL]
 Publié le 05/09/22  -  23 commentaires  -  741 caractères  -  278 lectures    Autres textes du même auteur

Les vacances finies, il reste toujours quelque chose de ces moments de bonheur.


Nostalgie [Sélection GL]



Un clair matin d’été pendant un beau voyage
J’écoutais les oiseaux perchés dans les buissons,
C’était un jour heureux au début des moissons
Dans les champs à côté d’un très joli village.

La sereine splendeur de l’espace sauvage,
Les refrains endiablés que sifflaient les pinsons
Et les gais moissonneurs qui chantaient des chansons
M’ont fait des souvenirs dont j’ai gardé l’image.

Les jours de désespoir, les jours gris et houleux
Quand le temps est chagrin, que je me sens frileux,
Me revient à l’esprit en une pensée brève

Un tableau coloré persistant et précis.
Je revis ces instants sublimés par mon rêve :
Je suis dans la nature et j’oublie mes soucis.


 
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   Anonyme   
24/8/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Même si je me dis que le charmant village évoqué se niche sans doute dans les environs d'Épinal, avec ses gais moissonneurs et les pinsons qui sifflent, j'ai bien aimé cette réminiscence simple et solaire ; les rimes m'apparaissent solides, voire rustiques (buissons/moissons par exemple), ce qui sied au sujet, et les alexandrins, de même, le pas serein tel celui d'un percheron. Un regret sur la présence dans les quatrains de « moissons » et « moissonneurs », je trouve l'insistance maladroite.

Un poème de bonne facture à mon avis, cela dit le dernier vers ne me semble pas admissible en catégorie onirienne de « Poésie classique » où vous le présentez :
Je suis dans la nature et j’oubliE mes soucis.

   Lebarde   
25/8/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
« Je revis ces instants sublimés par mon rêve”
Oui il est bien là le problème, celle d’une nostalgie qui s’appuie sur des instants sublimés tellement éloignés de la réalité.

Rien de bien neuf dans tout cela, des scènes bucoliques pas très originales que chacun garde en souvenir.
Mais c’est bien écrit délicat et fluide sans faute de prosodie à priori, alors pourquoi pas, mais un peu simpliste tout de même.
J’adhère sans m’enthousiasmer

En EL
Lebarde

   Anje   
25/8/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Classique.

Ma première lecture fut agréable, sauf "chantaient des chansons" plutôt pléonastique. En deuxième lecture, j'ai compté beaucoup de qualificatifs, parfois trop qui laissent penser à ce qu'on appelle des chevilles.

Le poème prend la forme d'un sonnet et respecte majoritairement les codes classiques mais achoppe sur l'élision du e muet (que j'ai mis beaucoup de temps à enregistrer).

A la fin, je suis bien d'accord que dans la nature on oublie ces soucis. Et on noircit son petit carnet alors bonnes balades !

Anje en EL

   Anonyme   
5/9/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Une petite ode à la nature instantanée avec chants d'oiseaux et fond de moisson. Simple, frais, nostalgique, de quoi affronter les mauvaises saisons. Les mots coulent bien.

Anna en EL

   Cristale   
28/8/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Les "e" muets non élidés sont des petits farceurs qu'il faut apprivoiser et dont ce joli poème aurait pu se passer pour entrer dans la cour des classiques.
L'ensemble est fluide et bien rythmé, le discours guilleret, les rimes légères bien que peu originales.
Le rejet du dernier vers du deuxième tercet au tercet suivant est osé mais passe bien à mes yeux.

Un joli et chantant petit sonnet de fin de vacances agréable à la lecture.

Cristale

   Donaldo75   
28/8/2022
 a aimé ce texte 
Bien
J’aime bien ce poème pour la simplicité qu’il véhicule ; les images sont simples, naturelles, sans forcer sur le chichi ou la circonvolution symbolique. Parfois, ça fait du bien quand la poésie ne tord pas les neurones dans tous les sens à coups de symboles, d’objets lexicaux compliqués j’en passe et des plus torturés si le thème est finalement sobre. C’est comme un tableau naturaliste ; dans mon cas, nul besoin de solliciter mon cerveau gauche pour l’apprécier.

   Cyrill   
29/8/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé cette idée de figer un souvenir pour en garder la perfection.
Certes on est un peu dans l'image d’Épinal mais cela semble un choix clairement assumé et du coup bien joliment mis en vers.
Peu importe après tout que ce paysage existe, le narrateur le met dans un écrin, l'embellissant par ses mots.
J'ai apprécié que soit évoqué dans les tercets l'aspect "baume au cœur" que peut revêtir une telle représentation dans les moments de tristesse. Votre poésie me fait le même effet.

   Annick   
5/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voilà un poème qui rassure et fait du bien. Pas de figure de style, mais l'écriture simple qui se suffit à elle-même diffuse des petits riens, des bonheurs minuscules pour qui sait les voir et les entendre. Un poème agréable à lire. Aucun mot ne vient heurter l'oreille.

J'aime ce qui reste après la lecture de ce poème. Comme un bonheur persistant, une douceur qui continue à m'envelopper et à m'apaiser.

Les poèmes que je lis, en général, n'ont pas toujours cette aura. Il m'arrive de les oublier aussitôt que je les ai lus.

Il y a bien "moissons" et "moissonneurs" ainsi que le verbe "faire" à tout faire mais je ne vais pas chipoter.

Je suis entrée dans votre univers et j'ai senti une montée d'intensité au fur et à mesure que je lisais et j'ai beaucoup aimé.

   Anonyme   
8/9/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
La description du paysage recomposé par la mémoire bénéficie d'une congruence entre l'image d'Épinal et l'expression, d'un simplisme travaillé. Dans les deux tercets, vous parlez de cette recomposition, ce qui ferait possiblement, si vous voulez, de vous un disciple des Daffodils de Wordsworth.

Celui-ci définit le poète selon sa capacité à revoir et à refaire la beauté, qui se projette sur l'intérieur de ses paupières fermées, ce qui équivaut au rêve que vous mentionnez. Ces tercets justifient le simplisme éclatant des quatrains, car il est question de sublimation, aussi ce paysage est vu par un filtre idéalisant. Vous allez même légèrement plus loin que Wordsworth en précisant que vous y oubliez vos soucis; gage de sagesse, en dépit de la conscience du processus d'idéalisation, lié à une capacité intérieure philosophique. Le poème devient une lecture des autres poèmes.

Que dire à tout cela, sinon que c'est parfait ? Je note "beaucoup", car c'est plus que "passionnément".

Peut-être sur la forme : coloré persistant, cette juxtaposition est peut-être légèrement décalée par rapport à la lisseté du reste.

EDIT : changement de note

   Anonyme   
5/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Que voici un poème bien campé sur ses pieds solides !
L'alexandrin chausse à la perfection la nostalgie qu'il dégage dans la chaude odeur des moissons.
Il ravive les souvenirs des enfants heureux lorsque s'amoncellent les nuages. C'est tendre et parfaitement évoqué.

   Lariviere   
5/9/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut Poldutor,

"Un clair matin d’été pendant un beau voyage
J’écoutais les oiseaux perchés dans les buissons,
C’était un jour heureux au début des moissons
Dans les champs à côté d’un très joli village."

Ce premier quatrain plante le décor et c'est mon préféré sur fond et forme, il y a cette force tranquille qui se libère de ces jolis alexandrins...

Sur le deuxième quatrain, j'ai apprécié aussi sauf le derniers vers "M’ont fait des souvenirs dont j’ai gardé l’image." que je trouve un peu limite niveau syntaxe et assez prosaïque sur le rendu... pareil pour le vers de fin, mais c'est peut être voulu de ne pas s'embarrasser de formules trop hermetiques...

en tous cas l'émotion passe et la tendresse aussi...

Merci pour cette lecture et bonne continuation

   papipoete   
5/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour poldutor
Je me suis fabriqué une réserve de souvenirs, de bons écartant les mauvais d'un revers de manche. Le temps des moissons, où l'on chantait entre nous, et le chant des oiseaux qui mettaient mon coeur en joie et de bonne humeur !
NB qui n'a pas dans la tête, du bleu, du rose même que le noir peut venir hanter, travestir en gris ? Heureusement, fouillant dans notre mémoire, ou tournant les pages d'un album, celles d'un précieux herbier, on retrouve ces couleurs d'avant, et bientôt nous enivrent de nostalgie.
Sûr que sur les bords de la Sorgue, dans les champs bleus des lavandes, dans les bosquets du Ventoux, doivent se nicher bien de ces moments que l'on partageait avec les grands... avant à notre tour de le devenir...
Un sonnet idyllique sur ce que furent nos plaisirs... démodés par smartphones ou autre console de jeux ; la nature était notre terrain de jeux, et nous mordions dans ces moments à pleine dent !
En plus d'y songer aujourd'hui, la nuit nous permet de retourner là-bas... dans nos rêves.
Un infime bémol au 7e vers avec " chantaient des chansons " qui purent trouver sans peine un synonyme ?
Techniquement, je pense que le dernier vers, avec son " oubli/e " est fautif en classique ?

   Miguel   
5/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quel dommage que cette "pensée" et ce "j'oublie" nous privent de la catégorie classique ! Voilà de la poésie bucolique telle que je l'aime, héritière des Théocrite, des Virgile, des Hérédia. Un tableau intemporel et apaisant, le baume du passé sur les blessures du présent.

   inconnu1   
5/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

C'est frais, à la fois bien rythmé et d'une simplicité que Rimbault n'aurait pas rejeté. Donc j'adhère.

Je ne vous jetterai pas la pierre pour les e muets. Je ne peux pas jeter la 1ere pierre sur le sujet.

Comme d'autres, je regrette le "chantaient des chansons"

Bien à vous

   Lotier   
5/9/2022
Bonjour Poldutor,
Un sonnet français qu'on peut voir en couleurs (oiseaux, moissons) ou en noir et blanc (les gais moissonneurs)… c'est une promenade bucolique, un écrin de souvenirs, à conserver par devers soi !
« l’esprit en » : hiatus ? liaison ? Pas facile dans les deux cas, même à l'hémistiche…
À vous lire,

   senglar   
5/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour poldutor,


Ce sonnet sent bon la nostalgie. C'est un proche cousin des images d'Epinal qui nous ont tant fait rêver enfants. Quel merveilleux remède à la morosité dans ce monde où tout court y compris les joggeurs qui chevauchent les champs.
Or le possible du bonheur retrouvé c'est le souvenir invité :
"Je revis ces instants sublimés par mon rêve :
Je suis dans la nature et j'oublie mes soucis."
Cela, poltudor, vous l'avez bien compris et vous savez joliment par ce tendre poème nous transmettre votre Carpe Diem.

   Anonyme   
5/9/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Poldutor

Des souvenirs heureux qui font du bien.
Quelques maladresses déjà évoquées ( le sonnet ayant été proposé en catégorie classique) mais ce "tableau coloré" d'une nature apaisante m'a bien plu.

"Je suis dans la nature et j’oublie mes soucis."

Un très bon remède aux "jours gris et houleux".

   Raoul   
5/9/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,
Bien balancé dans l'ensemble, je reste sur le bord du chemin. Ce cortège d'images fades et sans odeurs, où le bucolique se répand comme un beurre mou sur une tartine, m'indiffère.
Le dernier vers (qui, si je me souviens bien, devrait être le point d'orgue) tombe à plat ne sachant pas comment finir.
Les jeux de rimes sont élégants mais prévisibles. Les "très joli village", "les gais moissonneurs" - chantants quoi, des chansons (?), ou les "refrains endiablés", sont au mieux candides, mais finalement plutôt clichés.
Désolé, pour moi, cela sonne un peu trop creux et douceâtre.

   StephTask   
5/9/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Un sonnet qui tend vers le classique mais l’auteur a oublié le e muet avec ses soucis ;-)
Sur le fond, ce poème zen est très agréable à lire et apporte une bonne dose d’ondes positives. Je ne suis pas fan du “très joli village” : le “très” fait un peu cheville. En revanche, j’ai aimé les refrains endiablés des pinsons et le bel enchaînement entre les deux tercets avant cette chute si simple qu’elle en est belle.

   Provencao   
6/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour poldutor,


Moi, j'y ai vu et lu une toile où la peinture se dépose en surimpression des jours de désespoir sur le tableau coloré sublimé par le rêve, qui crée sans doute la confusion de la nostalgie.

J'aime cette ambiance discrète , secrète , du clair matin d'été et de l’indéterminé, du métaphorique, d’un ailleurs....

Belle acuité poétique nourrie de sensibilité qui accorde une importance capitale à la mélancolie.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Ornicar   
6/9/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Poldutor,

De ce poème, je garde volontiers vos deux tercets, je remets sur le métier vos deux quatrains. Vous tenez vos douze pieds, mais au prix de quelles contorsions, quelles platitudes et maladresses ? Dans ce paysage, l'oubli d'un "e" non élidé au dernier vers n'est qu'un fétu de paille. Florilège.

Platitude avec ces qualificatifs "beau", "très jolis" qui ne veulent strictement rien dire quand on y réfléchit. Dans un passage descriptif, je n'attends pas de l'auteur d'un poème qu'il me dise que c'est "beau" ou "joli". Je suis assez grand pour me faire ma propre opinion. J'attends au contraire que par un détail remarquable, une fine observation, une image, il m'amène à penser qu'effectivement cette nature est belle. Je préfère arriver à la conclusion par moi-même, comme le narrateur-randonneur de votre poème, sans que l'auteur me l'impose.
Pléonasmes et redondances avec ce "début des moissons dans les champs" (on moissonne rarement ailleurs que dans les champs). La coupe déborde ensuite avec ces "moissonneurs qui chantaient des chansons".
Incohérence avec "La sereine splendeur de l'espace sauvage" qui fait suite sans transition aux "champs à coté d'un très joli village". De deux choses l'une : ou bien nous sommes dans un décor champêtre, et donc domestiqué par la main de l'homme, ou bien nous sommes dans un lieu sauvage. Quant aux "gais moissonneurs", désolé, mais je ne crois pas du tout à ce monde rural fantasmé qui m'a tout l'air d'une reconstitution des campagnes françaises à la veille de la grande guerre, sortie tout droit du cerveau d'un réalisateur de séries en mal d'inspiration.

En comparaison, vos deux dernières strophes distillent une petite musique mélancolique, pénétrante et attachante à laquelle je suis sensible. Dommage que cela ne suffise pas à racheter l'ensemble de ce "tableau coloré" plus "insistant" que "persistant" et plus "vague" que "précis". Que dis-je ? Un tableau ? Non ! Une chromo !

Ornicar

   Anonyme   
11/9/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Je suis mitigée.

Je sens encore trop le travail sur la rime dans les quatrains.

Le fond est très joli, et les tercets ma foi sont assez bien menés, mais l'ensemble n'est pas assez uniforme pour mes yeux de lectrice.

Pour moi ça manque encore de force évocatrice, d'originalité des images, de passion dans la nostalgie. Je ne suis pas fan des poésies contemplatives, ça joue surement, mais pour moi c'est encore trop fade, trop banal. Ce qui en soi n'est pas un souci, ça offre une universalité, mais à mon goût personnel, c'est encore trop simple.

Merci pour le partage, et au plaisir de lire autre chose de vous.

   Anonyme   
14/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

c'est frais, c'est simple comme du Charles Trenet.
J'adhère à l'ambiance générale mais le précis, le détail qui réveille manque un peu.

"La sereine splendeur de l’espace sauvage," est de mon point de vue trop général pour me raconter une histoire.
Je préfère "Et les gais moissonneurs qui chantaient des chansons" où je trouve une action et un son.

Je me retrouve dans cette Nature qui panse les chagrins.

Merci.


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