Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
PostBlue : Bleu
 Publié le 18/08/10  -  8 commentaires  -  522 caractères  -  298 lectures    Autres textes du même auteur

...


Bleu



Des espoirs et l'atrocité des instants beau-parfait
Et ces mots d'amour
Perdus dans les cheveux le vent et le fracas de la ville
Essoufflés dévalant les pierres fendues les effondrés

Jusqu'à l'aube
De nos vies en-lassées vandales de nos silences


Et la caresse de tes lèvres
Et la morsure de tes lèvres
Et la vie dans ta gorge
Et la chaleur de tes reins
Et la glace de tes seins
Et la ...
À chaque étreinte


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   brabant   
21/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
"Glissements progressifs du plaisir", pensé-je instantanément en visualisant le contenu sémantique du texte et sa disposition typographique.

Je n'ai pas pu m'empêcher de tourner les yeux vers mon frigo où se dressent bêtement cinq oeufs durs. Ah ! l'omelette d'Olga-Georges Picot... ou était-ce Anicée Alvina ? Trop émouvant !... Suis grillé là ! Un cinéphile dans la salle ?


"Des espoirs" ou ""Désespoir"" ? Jeu ?
En tout cas beau jeu d'allitérations: rocailleux fricatif dans le vers 3, sifflant dans le vers 4:
"Essoufflés dévalant les pierres fendues les effondrés"
de même dans le glissement:
"De nos vies en-lassées vandales de nos silences"
J'aime cette façon de faire l'amour où le faire est dans le dire.


Je n'aime pas la troisième strophe où le dire devient faire, là où il vaut mieux faire sans dire.
Et puis "Et la glace de tes seins", je laisse cela à Sim et aux Folies Bergères, ça eut été, Sim est mort, ça eut un temps. On l'aura compris, à glace fondue, les seins comme l'étreinte ne sont pas à la hauteur. Cette strophe-là est poitrinaire dans l'imagination. :D - lol -


Bilan mitigé; deux très beaux vers cependant.

   Lunastrelle   
26/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Deux principaux reproches: parfois, l'écrit est comme complètement déphasé, le lecteur se perd. Non pas à cause de la mise en forme, mais à cause de l'éclatement des vers en eux-mêmes. Ensuite, il manque quelque chose encore, de la substance pour être complètement convaincu...
La dernière strophe semble être en total décalage avec le reste, je pense que si ce reste était plus étoffé, alors cette "chute" là ne choquerait pas, et serait au contraire très belle... C'est quand même à l'heure actuelle ma partie préférée du poème...

   Leo   
12/8/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Je regrette la non-ponctuation trop systématique. Si les deux premiers vers sont correctement situés dans l'espace, ça dérape de ce point de vue dès le troisième, qui souffre de cette absence, que ce soit par une structure spatiale ou par une ponctuation symbolique. La suite confirme ce manque, qui enlève à mon sens beaucoup de l'émotion que voudraient dégager les mots.

Le poème en lui-même est bien tournée, la mise en forme adaptée (quoique sujette à caution en fonction de la configuration). Un joli cri d'amour, qui mériterait un meilleur traitement syntaxique et typographique.

   Damy   
12/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Magnifique expression du blues
Très sensible à l'érotisme sobre de la dernière strophe. Les seins de glace: très jolis

"Essoufflés dévalant les pierres fendues les effondrés"
"Essouflés se rapportent aux espoirs, mais "les effondrés, je ne vois pas bien

   Anonyme   
18/8/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'm beaucoup l'absence de ponctuation, qui donne une impression d'essoufflement, qui caractérise bien le poème.
C'est doux, même dans l'essoufflement et ses consonnes douces opposées aux consonnes dures, à l'image du quatrième vers qui glisse.

Les jeux sur les mots - des espoirs, en-lassées- sont à défaut d'être originaux, bien utilisés et ne nuisent ni au rythme ni à la fluidité.

La dernière strophe, je la trouve magnifique de puissance évocatrice et de simplicité conjugués.

L'escalier - la mise en page - me convainc peut-être un peu moins. Le rejet de la caresse me semble trop accentué (peut-être une question d'écran, internet est dur avec les artistes) et le Jusqu'à l'aube trop scolairement centré. Peut-être une fantaisie que l'écrivain abandonne en même temps que son stylo et son bout de papier?
Ça manque un peu d'originalité dans cette mise en page.

Cependant un très joli poème, où la sensualité glisse en laissant des traces de griffures.

   framato   
25/8/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
C'est fort, la glace, la morsure, c'est un texte tout simple en apparence, et qui dit en ligne droite tout ce qu'il y a à dire de la douleur.

J'ai aimé le rythme non imposé ni par la ponctuation ni par la mise en page.

Les mots valises ne sont pas sur-employés et viennent ajouter un plus au sens, une multiplicité de lecture. Ils ne sont pas banalité et j'ai apprécié leur utilisation.

Je regrette les pierres fendues (trop vues, mais c'est sans doute à cause de dragon age)

L'anaphore construite sur et est superbe !
Merci PostBlue

   Anonyme   
26/8/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai beaucoup aimé ce poème tout en contrastes... peut-être devrais-je dire "oppositions". je me suis demandé s'il s'agissait des bleus de la vie ou de ceux de l'amour. mais au final, n'est-ce pas la même chose puisque l'amour est vie et que la vie ne devrait-être qu'amour ?

   Mwa   
8/9/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Comme toujours une mise en page bien à vous...
J'aime ces images froides tapis dans l'ombre, ces tournants inattendus :
"Des espoirs et l'atrocité des instants beau-parfait" Belle oxymore, c'est beau, violent !
"Et ces mots d'amour" Petit pause avant la tempête
"Perdus dans les cheveux le vent et le fracas de la ville
Essoufflés dévalant les pierres fendues les effondrés"
Très belles tournures de phrases grâce auxquelles on se matérialise instantanément les images .
La phrase du milieu symbolique si j'ose dire.
"Et la caresse de tes lèvres
Et la morsure de tes lèvres
Et la vie dans ta gorge
Et la chaleur de tes reins
Et la glace de tes seins
Et la ...
À chaque étreinte"
La fin toute en beauté !
Beau tableau, j'ai pris du plaisir à vous lire comme vous à écrire.


Oniris Copyright © 2007-2023