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Dimou
17/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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"Quand le lointain se charge d'inconnu, vibrant en quelque sorte de son histoire"
Histoire à venir, histoire sans fin, l'horizon à imaginer en contours, l'on y vient, en marchant, vibrant de concert aux cotés de la Poétesse/du Poète, en silence, dans un genre de sentier délicat et doux, rempli de senteurs, dans ce calme olympien insufflé par l'auteur(e). Cette plume est olympienne, peu n'en faut aux grand artistes pour vous illuminer, et même si je suis de bonne humeur, j'aurais adoré même de mauvais poil. Dimou en EL |
Cyrill
25/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Ne faire qu'un avec la Nature avec un grand N, avec les petits n de toute nature aussi : églantier, merises, rivière, calandrelle... l'inventaire frise l'énumération et si les mots en eux-même portent leur pesant de poésie, c'est de leur évocation et de leur écoute que le poète ou la poétesse tire son épingle contemplative, qui me donne envie d'adopter une position de yoga, même si je n'y connais rien. C'est agréable et reposant, récréatif comme souligné au début. Éthéré, comme des mots sans racine, et pourtant il s'agit beaucoup de végétal.
L'âme, car c'est sans doute davantage de cela qu'il est question, n'en a probablement pas, de racine. Peut être un excès de ponctuation, surtout les points de suspension, me laissent dubitatif quant à l'imaginaire ici revendiqué, que je peine à atteindre. Peut-être aussi des termes trop génériques : sagesse, paix, lointain, infini, fin, qui ne me permettent pas vraiment d'entrer dans l'âme du locuteur, de la locutrice, si tant est qu'elle existe. Mais va-t-on contester, en poésie, l'existence de l'âme ? |
Vincent
5/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Provencao
En lisant votre texte j'ai eu l'impression très nette d'atteindre ce qu'on appelle le nirvana J'ai peins une toile représentant le temps arrêté avec le soleil au centre et entouré d'un éléphanteau et d'un bonze dans un morcelé à des heures différentes de la journée, pour moi le bonze doit rechercher la tranquillité apparente d'un éléphant à toutes heures de la journée Votre texte est d'un calme absolu et je voudrais bien un jour (....)retrouver ce calme Merci Provencao |
Eskisse
5/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Provencao,
Un poème contemplatif s'il en est. Un véritable baume avec ce qu'il faut d'apaisement, d'éléments abstraits mais aussi concrets. Juste, j'aurais aimé suivre plus longtemps la calandrelle ( mot que je ne connaissais pas) dans ses envols. Et pour chipoter, on pourrait dire qu'il y a une "onde" de trop. Mais je fonds pour "D'un nimbe sans visage" , très doux. Et pour les deux premiers vers d'entame. Merci. |
ALDO
5/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour
À force de répéter le mot " lointain", nous avons l'impression qu'il se rapproche. Déjà, il est là, qui apprécie " l'aigrelet craquant des merises", "la tiédeur des chemins". Vous le voulez sans doute envolé vers des infinis... Mais il revient ici, écouter l'alouette, marcher sur le vert de "ces" pierres et nimber le prochain. Ce sont les moments que je préfère de votre texte. |
Boutet
5/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un joli poème libre paysagé qui nous fait apparaître le lointain si proche qu'on peut le toucher.
On se sent transporté loin de toutes les horreurs que les humains font régner sur la planète. |
papipoete
5/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Provençao
" m'asseoir un instant sur un banc, avec toi... qui n'es plus là, et te rejoindre dans les nues ; fermer les yeux, et sur ce coin de nature que je connais de mes yeux, de mon ouie et même par ses senteurs, te dire la plénitude. - sait-on sous la brise, capter les effluves de l'églantier - sait-on remarquer la calandrelle près de l'onde claire - sait-on revoir un visage évanoui, nous sourire à l'aber de l'infini ? " NB notre poétesse écrit de sa plume sur une feuille, ce que son pinceau plus tard au chevalet peindra... Peut-être pas tout ce que je transcris, mais une plénitude que des mots " savants " rehaussent par moments, au détour d'une virgule, d'un point. et l'on rêve qu'à une tribune, une telle atmosphère s'empare d'un Dictateur, et sous un décret naisse la Paix. la strophe " cette paix qui porte... " est mon passage préféré. PS m'en direz-vous plus sur " une erse sacrifiée " |
Volontaire
5/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonsoir,
Un chemin de paix dont la tiédeur et la quiétude se répandent à la lecture. "Cette paix qui porte l'onde des pas, Son ombre légère Se forge sans hâte Dans le silence infini." Grand merci de partager la tiédeur de votre chemin, Bonne soirée, |
Cristale
5/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Provencao,
Les mots me transportent vers ce lointain originel tout simplement nimbé de nature, de celle que l'humain oublie dans sa quête de matérialité. "En cette douceur du soir montant, Le lointain Frisant des yeux Se laisse porter par son écoute." Onirisme et conscience forment un beau duo de pensées. Ici, la poésie en tant que concept est une entité vivante. Bravo et merci chère poétesse. |
Hiraeth
6/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Un poème qui commence in medias res, le déterminant démonstratif "cette" ne renvoyant à rien de déjà connu ou mentionné. Nous sommes pour ainsi dire jetés au milieu de cette contemplation de la Nature. Les vers sont musicaux, légers, grâcieux. Certaines trouvailles sont très belles ("vertige de paix", qui vient faire écho avec les "vergers" que j'aurais aimés un peu plus proches pour l'allitération).
Bravo |
Damy
11/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Provencao
Un lointain qui frôle la mélancolie douce. Un lointain dans l’espace-temps de la méditation. Cheminement doucereux dans un milieu fragile, évanescent et attirant, désiré peut-être. « le lointain sans fin », « le silence infini », « l’aber de l’infini », le lointain nimbé « sans visage » s’écoutent en silence mythique. Un souvenir discret, peut-être, une blessure secrète ? Une pudeur délicate. Un proche lointain. Une émotion ouatée que m’a fait éprouver « Le lointain », celtique peut-être (l’erse, l’aber), vers lequel je m’oriente, égaré, avec prudence, en mire une « calandrelle » protégée. Bien cordialement |