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Poésie libre
Provencao : Le soir
 Publié le 23/10/19  -  9 commentaires  -  511 caractères  -  213 lectures    Autres textes du même auteur

Goûtons nos plaisirs...


Le soir



Le soir accuse son orangé pastel,
Les vagues élancées, la mer semble en pause.

Sur le sable, le caillou s'impose,
Sous le parasol fermé, la senteur de la citronnelle.


Je rêve sur le transat et songe à demain
D’un décor qui s’enfuit aux lueurs tardives.


Le calme m'invite doucement en reflets ambrés
Vers le silence, jusqu'à l'infini où sombre

L'écume qui s'étale dans le doux froissé
Des soirs ouatés aux âmes dans l'ombre.


 
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   natile   
6/10/2019
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Les 4 premiers vers m'ont donné envie de partager cette mélancolie du soir mais j'ai buté sur le 5 ème où l'utilisation du présent et de l imparfait m'a paru étrange. Le présent à "songer" aurait été plus adéquat surtout que tout le reste du texte est au présent. Jai eu aussi une impression d'inachevé comme si on avait interrompu la rêverie ou qu' il n'y avait plus de mots pour dire.

   Corto   
23/10/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il y a ici une volonté de décrire un ressenti dans ce moment fugace du crépuscule.

La première strophe est réussie notamment avec cette image de "la mer semble en pause".
L'ambiance est bien complétée à la seconde strophe, sable et senteurs se renforcent l'un l'autre.
Le rêve de la troisième strophe est presque un appel à la somnolence heureuse.

J'apprécie particulièrement la belle image: "Le calme m'invite
doucement en reflets ambrés Vers le silence, jusqu'à l'infini".

Tout cela fait un peu penser à la chanson :
"Doucement, doucement
Doucement s'en va le jour.
Doucement, doucement
À pas de velours." etc. Version adulte bien entendu.

Merci pour ce partage.

   Gabrielle   
11/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un appel au repos...

Le ressenti de l'auteur(e) se fait douceur de ouate et le lecteur goûte à cette tranquillité.

Nous sommes propulsé dans un décor couleur pastel et ceci est bien agréable...

Merci et bravo à l'auteur(e) de ce texte qui sait si bien faire partager ses sensations et émotions.

Bien à vous.


Gabrielle

   papipoete   
11/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
libre
un poème qui sent la quiétude, les vacances du corps et de l'esprit !
Des mots comme dits entre deux souffles de tranquillité ; pas besoin d'en rajouter ; le décor est planté... c'est beau la vie !
NB très joli ! en particulier les 2 vers ultimes ! Et gageure gagnée que d'écrire court !
papipoète

   LylianR   
23/10/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Une douce rêverie qui reste cependant en surface. Les prépositions "sur", sous", "dans" laissent le regard divaguer : Sur le sable, Sous le parasol fermé, sur le transat, dans le doux froissé.
Seul, le dernier beau distique évoque les âmes dans l'ombre, thème qu'il aurait été intéressant de développer pour aller au-delà de la description.
Une jolie évocation mais sans réelle originalité et profondeur.

Les deux vers que j'ai préférés :

L'écume qui s'étale dans le doux froissé
Des soirs ouatés aux âmes dans l'ombre.

   Anonyme   
23/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Point n'est besoin de grandes envolées lyriques pour imager la quiétude du soir.
Ici, quelques vers aux images expressives suffisent à faire partager au lecteur le " rêve " de la narratrice et ce sentiment de sérénité.

" Le calme m'invite doucement en reflets ambrés
Vers le silence... "

   Davide   
23/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Provencao,

Les deux premiers distiques dessinent un tableau, un bord de mer au crépuscule. Quelque chose qui s'éteint, se met "en pause". Les images sont originales et invitent à poursuivre la lecture.

Dans le distique central, le décor "s'enfuit" (la nuit arrivant) et la narratrice songe à demain. Mais je ne comprends pas la syntaxe des deux vers ; j'aurais inversé leur ordre et aurais substitué "D'un" par "Dans ce" :
"Dans ce décor qui s’enfuit aux lueurs tardives,
Je rêve sur le transat et songe à demain."

En effet, "D'un décor" paraît maladroitement être le COI du verbe songer, même si l'on dit "songer à un décor" et non pas "songer d'un décor".

Le mouvement s'amorçant dans le distique central se poursuit dans les suivants, très expressifs, où la narratrice fusionne avec la noirceur du soir qui tombe et l'enveloppe.
Un détail : l'enjambement entre les deux derniers distiques sonne bizarrement ; un quatrain n'aurait-il pas été plus à propos ?

Et puis, la généralisation "des soirs"/"aux âmes", bien que peut-être un peu précipitée, est tout même bien audacieuse, car elle élargit le focus à quelque chose d'universel, comme si son expérience personnelle (sa rêverie silencieuse) communiait avec celle de toutes les "âmes dans l'ombre" de tous les "soirs ouatés"...
Joli !

Si l'écriture sinueuse m'empêche une - bien - meilleure appréciation (malgré quelques belles trouvailles), l'intention poétique, couplée à la concision de l'expression, me fait hautement aimer ce poème.

Merci du partage !

   Robot   
23/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Des instantanés.
Le rythme libre sied bien à la représentation de ces moments apaisants. On s'abandonne aux mots, on se laisse emporter par une sorte de bercement agréable en saisissant les sensations qui sont offertes, une douceur de vacances, de détente et de paresse apaisantes.

   jfmoods   
24/10/2019
Le cadre spatio-temporel du poème ("Le soir", "Sur le sable", "Sous le parasol fermé", "sur le transat") invite à se laisser porter par l'acuité de ses sens (entête : "Goûtons nos plaisirs...", vue : "accuse son orangé pastel", vue et ouïe : "Les vagues élancées, la mer semble en pause", toucher : "le caillou s'impose", odorat : "la senteur de la citronnelle", rimes embrassées significatives des vers 1 à 4).

Dans cet état de décontraction absolue (allégorie : "Le calme m'invite doucement en reflets ambrés / Vers le silence, jusqu'à l'infini"), l'esprit vagabonde ("Je rêve", "songe à demain").

Le vers 6 est étonnant qui ne semble pas s'accrocher à la queue du vers 5 mais à son entame...

"Je rêve [...] / D’un décor qui s’enfuit aux lueurs tardives"

Imaginaire et réel se confondent en "une ténébreuse et profonde unité".

Nul point d'achoppement n'est perceptible dans cette nuit maritime que le regard traverse (marqueur spatial : "jusqu'à l'infini où sombre / L'écume").

Sans doute les vers 9 et 10 seraient-ils plus clairs sous cette forme...

L'écume qui s'étale aux âmes dans l'ombre / dans le doux froissé des soirs ouatés

... mais ils y perdraient en mystère et en efficacité. La chute du poème en serait moins pertinente.

Point de communion du temps, le soir qui tombe sur le décor côtier fait se rencontrer la réalité et le rêve, le monde des vivants et celui des morts.

Merci pour ce partage !


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