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Poésie contemporaine
Provencao : Perles d'or
 Publié le 31/10/21  -  14 commentaires  -  560 caractères  -  266 lectures    Autres textes du même auteur

Quand l'aquarelle se fait présente.


Perles d'or



Le ciel se brouille et brillante la colline
dont les galbes séduisent les prières ;
par moments, le couchant y baptise fines
promesses aux légers reflets altiers.

Les nuages frivoles fulminent leur destin
d'aquarelles indécentes écloses, obscures,
arborant, audacieuses, leurs secrets chagrins
que la morale déguise au ciel sans voilure.

Confiée aux gemmes de pluie
l'impudence de l'aube alloue sa traîne d'aurore
en rayon éthéré, suppliant l'éclat bleui
de lumières auburn… perles d'or.


 
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   Anonyme   
31/10/2021
Voilà plusieurs fois que je reviens sur votre poème. Intellectuellement je le trouve confus : un propos brouillon, un rythme amorphe, une syntaxe et une ponctuation des plus approximatives, bref en théorie, en ce qui me concerne, sitôt lu sitôt oublié.

Et pis non. J'y reviens, il m'intrigue, j'ai l'impression de goûter et regoûter un plat mijoté dont j'ai le plus grand mal à déterminer la nature, pas vraiment bon mais avec un côté addictif. À base de fleur de pavot p't'êt'.

Comme je suis têtue, j'essaie de comprendre. Il me semble que ce dont j'ai du mal à me détacher, ce sont ces associations insolites qui parsèment le texte, par exemple les galbes de la colline qui séduisent les prières, les
fines
promesses aux légers reflets altiers.
et surtout les
secrets chagrins
que la morale déguise au ciel sans voilure.

Mais de quoi qu'on cause, vaindiou ? Pourquoi ces formules me parlent-elles souterrainement ? J'abdique, reconnais que votre poème m'intrigue fort mais persiste à dire que je ne l'aime pas vraiment ; il m'est trop étranger. J'évalue parce que c'est obligatoire en Espace Lecture et retirerai cette évaluation si le texte est publié.

   Donaldo75   
24/10/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J’ai bien aimé ce poème parce qu’il va dans le sens de l’exergue et que j’aime les poésies picturales. A mon goût, la poésie permet au lecteur de dépasser sa connaissance de la langue, à voir au-delà des mots et surtout à s’imaginer un tableau – certains diraient un univers – dont il peut interpréter les différentes couches, qu’il peut regarder différemment selon son humeur. Et ici, l’aquarelle est ce tableau que la poésie expose à mes yeux de lecteur. J’aime les aquarelles également parce qu’elles me reposent. Ce poème également.

   Robot   
24/10/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Intéressant par son expressivité un peu mystérieuse, Un poème un peu trop adjectivé à mon goût ce qui lui donne un côté un peu trop clinquant.
Ce sont les images induites qui me plaisent:
"Les galbes séduisent les prières"
"les nuages fulminent leur destin"
"leurs secrets chagrins que la morale déguise"

   papipoete   
31/10/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Provençao
Un poème écrit par un peintre, dont les couleurs vont bien à Dame Nature, et gourmande semble dire à l'artiste " encore, oui essaie cette teinte-là, je suis sûre qu'à ta toile elle ira comme un gant ! "
Et notre Cézane en jupon, par touche fine de ci de là, couche au vélin délicate scène qu'aux cimaises oniriennes, nous contemplons !
NB la première strophe m'apprend ce verbe " brillanter ", qui tombe fort à propos, donnant un éclat particulier à l'ensemble.
La nature ainsi parée se regarde une dernière fois dans la glace : " et si nous ajoutions là, quelques perles d'or... "
Que notre poétesse me pardonne de ne pas goûter totalement le suc de son poème... un peu comme le ciel brouillé, parfois mon imaginaire traîne " des pieds "
Je suis heureux de lire de Vous, ici une nouvelle parution...

   Pouet   
31/10/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut,

j'apprécie ici les associations de mots parfois insolites, souvent évocatrices.

Une palette de sentiments, d'impressions, de rêveries peignent une très jolie toile bucolique, suffisamment intrigante pour que l'on cherche à en gratter la peinture pour en percer le secret. Une certaine sensualité se dégage du texte, comme un amour perdu ?..
Des perles d'or en un lumineux chagrin au contrasté tableau de la vie.

   Lebarde   
31/10/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Provencao

Des mots inusités, du moins à l’emplacement où vous les employez qui prennent des allures de néologismes, des associations et tournures de phrase inhabituelles et énigmatiques et tous ces rejets et « je-passe-à-la-ligne » m’ont quelque peu dérouté, à la première lecture.

Avec un peu d’effort et l’obstacle passé, je suis entré dans votre atmosphère picturale certes faite pour éblouir et surprendre, qui m’a finalement séduit et inviter à la relecture.
Une Jolie poésie colorée écrite avec le pinceau du peintre.

Lebarde

   Anonyme   
31/10/2021
Bonjour,
L'eau dilue tout, et les pigments et les mots.
Il me manque cette gomme de masquage, ces contrastes même doux que j'apprécie. Pour moi le tableau est trop ''céleste', trop haut pour mes pauvres yeux. Merci.

   emilia   
31/10/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La nature compose cette peinture vivante qu’aucune toile ne semble pouvoir figer puisque « le ciel se brouille » et que l’artiste la contemple dans un état d’âme de « prières » où « le couchant y baptise de fines promesses… », tandis que « les nuages fulminent… en aquarelles indécentes, obscures et audacieuses » dont les « secrets sont déguisés (et conservent donc leur mystère…), à l’instant où « l’impudence de l’aube » offre « ses gemmes de pluie » devenues « perles d’or »… ; les associations inédites ont été remarquées favorisant une lecture poétique qui retient l’attention…

   Miguel   
31/10/2021
Quelques belles images, mais une syntaxe qui gêne ma lecture, et pas seulement la syntaxe : le choix de ces vers sans rythme et sans mesure, avec des rimes : la rime, c'est un élément du rythme, en ce qu'elle revient à intervalles réguliers ; ici, il n' en est rien et elle perd son sens (à mon sens, si je puis dire). Des vers libres, sans rime, m'auraient mieux convenu.

   Virou64   
1/11/2021
 a aimé ce texte 
Pas
Je ne parviens pas à mettre des images derrière vos mots, ou plutôt j'entr'aperçois des images prometteuses que je n'arrive pas à relier les unes aux autres. Ce qui fait que, malgré tous mes efforts, le tableau que vous peignez reste hermétique pour moi. Question de sensibilité, sûrement.
Je tente alors de m'appuyer sur les rimes pour trouver une structure à votre texte mais l'absence de rythme , les retours à la ligne m'amènent très vite à abdiquer.
Un poème, peut-être très beau, dont je n'aurai pas réussi à percer les mystères. Désolé.

   Marite   
1/11/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Les galbes de la colline
Les nuages frivoles
Les chagrins secrets
Le ciel sans voilure
Les gemmes de pluies
L'aube et sa traîne d'aurore ...

De bien belles images invitant à une rêverie poétique mais, telles que présentées dans ces vers elles n'éveillent aucune émotion chez moi. Un peu comme dans une aquarelle de débutant, l'écriture m'apparaît désordonnée étouffant ainsi l'émotion poétique qui devrait s'en dégager.

   ferrandeix   
1/11/2021
Un poème "moderne" témoignant de l'écriture post-rimbaldienne, et donc difficile à juger selon que l'on est sensible ou pas à cet hermétisme. Malgré cette restriction sur cette impossibilité de jugement, je me risque à formuler quelques critiques: un style un peu abrupt peu compatible avec le sentiment poétique. Des vers qui paraissent syntaxiquement sans signification et illogique dans leur sens, notamment le premier vers:

Le ciel se brouille et brillante la colline

Comment la colline peut-elle être brillante si le ciel se brouille? Et "brillante la colline" est quelque peu bizarre alors qu'on attendrait, syntaxiquement: "brillante est la colline". Le second quatrain paraît mieux constitué, et même bienvenu, mais le troisième retombe dans les mêmes insuffisances (à mon avis) que le premier.

Sur le plan euphonique, pas excellent, mais pas rédhibitoire. À éviter notamment: les virgules après un e post-accentuel (et en plus, il y a une double cacophonie en z z s):

écloses, obscures

   Vincente   
1/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ces "perles d'or" se déposent en le lecteur par petites touches insolites et innocentes. Serait-ce un simple appel à la surface des choses ou ne doit-on deviner un sens induit ? L'écriture nous place dès le premier vers dans un registre "anormal", ou plutôt "anormé", si bien que par la suite nulle révélation n'apparaîtra en éclairage, il s'agira plutôt d'un éclairement diffus, où des émanations subliminales sourdent du terreau poétique.
Nous évoluons dans une suggestivité drapée dans des images aquarelles séduisantes mais dont l'expression opère dans un contre-langage sensitif avant tout ; dans une invitation à se saisir de l'alentour sans contour marqué, comme dans un haïku où "l'ambiancement" primerait sur le mode messager.

J'ai aimé cette douceur native du regard et cette expression qui flotte, aérienne et dansante, jolie…

   Myo   
1/11/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Difficile pour moi aussi de capter la poésie profonde de cet écrit.
Elle se perd dans un dédale de longues phrases à la syntaxe approximative dont je n'arrive à suivre la logique. Et pourtant je devine une belle émotion derrière cet étrange camouflage.

Dommage, j'en suis frustrée.

Myo


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