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Poésie libre
Purana : Greffon [Sélection GL]
 Publié le 16/08/14  -  8 commentaires  -  1286 caractères  -  231 lectures    Autres textes du même auteur

Symbiose éternelle
Union sacrée et harmonieuse
Deux compléments d'objet directs
Commensalisme perpétuel.


Greffon [Sélection GL]



Germée dans ta main gauche
Soignée par la droite
Impatiente de grandir

Mes racines, mes branches
Se répandent en toi

Je me réchauffe à ta joie
M'abreuve des gouttes de pluie
De tes nuages bleu délire

Tes mots, papillons qui dansent
M'incitent à donner des fruits

Les agrumes que je porte
Pour étancher la soif
C'est toi qui les ramasses

Je serai bénie
Et exaltée par toi

Et quand le temps sera venu
Avant que je ne disparaisse
Je me bouturerai


Lors
Par moi
Grâce à moi
Tu continueras
À boire à la source où sont nos racines.


 
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   Anonyme   
16/8/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L'incipit, si précieux, contient la clé, l'image magnifique : deux compléments d'objets directs.
Ils me vont droit au coeur.

Vous avez-là réussi à écrire un texte totalement réjouissant, avec beaucoup d'originalité et de fraîcheur sur ce thème rabâché.
J'adore.

   Myndie   
6/8/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Grâce à vous, j'ai appris le sens du mot « commensalisme »que je ne connaissais pas.
C'est une belle idée que cette fantaisie jardinière qui cette symbiose « intéressée ». C'est bien écrit. C'est clair et explicite. Trop peut-être.
Je n'ai pas détecté l'once de magie dont j'ai besoin pour me laisser emporter sur ces « papillons » que sont vos mots.
Je n'ai pas senti l'émotion passer.
J'en suis désolée.

   Coline-Dé   
7/8/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce poème m'a évoqué l'adoption d'une enfant noire... je suis peut-etre complètement à coté de la plaque, mais j'ai ressenti beaucoup de douceur et d'amour dans ce texte tout simple et plein de charme.
(désolée pour les accents, je ne maitrise pas l'instrument...)

   Anonyme   
17/8/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai toujours de la réticence à l'endroit des poèmes confusionnistes, je veux dire ceux qui présentent la relation amoureuse comme symbiotique. Ici, nous sommes au paroxysme de la proposition puisque la métaphore jardinière, filet jusqu'au bout, présente la narratrice comme une excroissance végétale de son partenaire.
Je trouve cette évocation chimérique intéressante, avec de beaux passages tels :

M'abreuve des gouttes de pluie
De tes nuages bleu délire

mais non dénuée d'images un peu convenues comme :

Je me réchauffe à ta joie

ou

Tes mots, papillons qui dansent

Je trouve d'ailleurs ces deux vers :

Tes mots, papillons qui dansent
M'incitent à donner des fruits

Quelque peu maladroits. Je crois que c'est le verbe inciter qui ici n'est pas très approprié, trop prosaïque peut-être.
Et aussi
Les deux vers suivants :

Je serai bénie
Et exaltée par toi

Me semble de trop. Tout le poème transpire l'exaltation. Aussi, ces deux précisions surjouent l'allégresse de la narratrice.

Dans la strophe suivante :

Et quand le temps sera venu
Avant que je ne disparaisse
Je me bouturerai

Le deuxième vers génère une certaine lourdeur (avant que je ne…) qui aurai t pu être évité en transformant l'octosyllabes en hexasyllabe: « avant de disparaître » qui au lieu de s'aligner sur le rythme du vers précédent, l'aurait été sur le vers suivant.

En résumé, le poème m'intéresse par la richesse exubérante de sa métaphore, mais il mériterait un toilettage, une densification susceptible de lui donner plus de force.

Ps : Je vous prie de bien vouloir pardonner les probables erreurs orthographiques. Etant malvoyant grave, je ne puis relire ce qui est ici dicté à l'aide d'une "dictée vocale ". J'ai néanmoins fait le nécessaire pour une rectification des fautes majeuires que contenait ce texte.

   Uranie76   
16/8/2014
Bonsoir Purana,

Avant toute chose, je me suis posée la question quel type de lien lie le greffon au porte-greffe. Et selon mon angle de lecture, le poème change d'intérêt du tout au tout à mes yeux s'il décrivait une filiation, un lien de parenté ou plutôt une passion fusionnelle.

Dans le premier cas j'applaudirais l'originalité avec exaltation, dans le second, celui d'un lien amoureux, je serai plus réfractaire, dans les deux je commenterai après vos explications, en éditant ici bas, au lieu de partir sur une possible mauvaise piste dans mon analyse du fond.

Dans les deux cas aussi, j'aime bien l'architecture du poème qui représente bien un tronc et une branche greffée pour les derniers vers.

Ps : N relecture, rien n'y fait, je n'arrive pas à me défaire de l'image d'une fille qui écrit à son père, ou son pays à la rigueur (dans une moindre mesure), sans que je ne voie nulle part de lien amoureux entre amants comme l'a suggéré Hellian et je vous explique sommairement pourquoi :

"Germée dans ta main gauche
Soignée par la droite
Impatiente de grandir"

L'évocation du stade de germe, des soins, de la croissance..le "bénie" est souvent accompagnant d'une relation de filiation.

"Et quand le temps sera venu
Avant que je ne disparaisse
Je me bouturerai

Lors
Par moi
Grâce à moi
Tu continueras
À boire à la source où sont nos racines."

Voilà comment le père continuera de vivre, de perpétuer les racines quand elle même se bouturera, aura des enfants, pour qu'il survive à travers eux, le sang représentant la sève.

   Purana   
17/8/2014

   Anonyme   
17/8/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Purana,

Je tiens à vous dire que j'ai beaucoup aimé votre poème.
Mon interprétation est la relation mère-enfant, une interaction, la volonté de la mère de donner, de léguer sans limite.

Cette métaphore végétale donne un nom, "un visage" de ce don de soi pour l'être aimé. Mais elle peut ne pas être qu'une métaphore: espèce animale et florale naissent et donnent, et les descendants grandissent apprennent et deviennent un prolongement de la source.

PS: depuis hier je n'arrive pas à exprimer mon ressenti sur votre poème, j'ai comme un blocage. Voilà un tout petit commentaire que j'ai réussi à sortir.

   ikran   
18/8/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Salutations,

c'est probablement très bête, très faux, mais je visualise votre poème comme le dessin d'un demi-arbre, disons un arbre dont on ne verrait que la partie droite.

Les sept premières "strophes" sont les branchages, la dernière est le tronc qui se soude à la terre.

J'ai apprécié le sens des images et leurs imagos respectifs, mais l'utilisation de la première personne du singulier m'a embêté.

Enfin !

Bonne soirée,

ikran


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