Qu'est-ce que " L’Ancien Temps, avant l’Arrêt " ?

"Je voudrais ne l’avoir jamais vue
Puis la voir." (?)

" Cité inconnue et de Pays Vivants
Marchant dans ses rues "les pays marchent dans les rues de la cité ?
Je n'ai pas été séduit par ce texte et ses images.

A vous lire une autre fois.

EDITION : avec les "clefs" que vous avez bien voulu me transmettre par MP, j'ai renouvelé ma lecture et ce texte m'est apparu moins abscons. Je modifie mon appréciation

Je suis peut être trop cartésien pour comprendre les tenants et aboutissants de ce texte. Je ne vois pas de quoi ça parle...

Bjr,

Ne pas avoir toutes "les clés" d'un texte ne m'empêche ni de l'apprécier ni de le trouver mauvais.

Je ne sais pas vraiment qui "parle" ici, un "humain survivant"? Un "Dieu" ou assimilé? Les "fils du vent" peuvent faire penser aux oiseaux aussi peut-être... Je cherche et je trouve ça sympa. J'aime bien ne pas avoir du sens tout pré-mâché personnellement.

Je vois ici une évocation de la disparition de l'Humanité (l'Arrêt").
Je vois aussi une période d'asservissement et d'ambivalence ("feu tranchant", "chaînes légères", "fouet doux").
Je vois un reflet, une distanciation de l'âme et du corps ("peuple des miroirs" et "prosterné devant moi-même" )

Un petit côté post apocalyptique donc, enfin c'est cela que je comprends. Peu importe si ce n'est pas l'intention de l'auteur, c'est ma vision et c'est sur cela que je base mon ressenti, sur ce que je comprends pas sur ce que l'auteur pourrait m'expliquer.

J'ai relu plusieurs fois, au premier abord je n'ai pas aimé du tout et j'étais parti pour mettre une appréciation très négative n'y voyant guère de poésie et étant un peu gavé par les répétitions sur le "souvenir" en début de strophe.

Et puis en relecture je me suis mis à apprécier ce texte sans trop savoir pourquoi, à y trouver un certain charme, une certaine force d'évocation. Du coup j'aime bien finalement. Cela m'arrive rarement mais j'ai bien fait d'insister et de ne pas me contenter de ma première impression.

Bonsoir

Je ne suis pas parvenu à " entrer" dans votre poème. Je n ai pas saisi de quoi il parlait. Sinon, j ai aimé le lire mais je l aurais aimé moins sibyllin.
A vous relire

Je suis venue, j'ai lu et cela ne m'a pas trop plu. Sans doute, comme souvent en poésie libre est-ce cet hermétisme qui ne me convient guère. S'agit-il de dieux, maintenant déchus, personnifiés dans ce "Je" ?
Mais alors où est cette extase, attendue par le lecteur, puisque le narrateur parle de "souvenir(s)? D'ailleurs trop souvent répété ce mot me suggère une litanie inassouvie plus qu'une extase.

Bonjour Pyrus,

Je suis passé à côté de votre extase. L'ésotérisme qui point dès les premiers vers aurait pu ne pas me rebuter, mais le déroulement que vous nous proposez se contente d'une belle atmosphère pour mener le lecteur. On pourrait penser qu'une approche initiatique borne quelques clés pour amener un de ses virtuels élus, le lecteur dans notre cas, sur le chemin de la compréhension.
Les images sont intéressantes, plaisantes même, mais vous nous invitez surtout à être spectateur de votre formulation, pour entrer en partage, pour mon cas, je n'ai vu ni le chemin proposé, ni le but envisagé.
Peut-être pour une autre fois.

Poème très agréable à lire aux contours moyenâgeux et à la fois futuriste. Belle composition picturale et oxygènée. Bravo

Dominique