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Poésie néo-classique
Queribus : Chant royal pour remercier les animaux
 Publié le 03/04/21  -  6 commentaires  -  2674 caractères  -  95 lectures    Autres textes du même auteur

Il s'agit d'un chant royal en hommage à nos amis animaux.


Chant royal pour remercier les animaux



Des oiseaux font leurs superbes chansons
Comme un hommage à madame nature,
Au temps du froid ou des blondes moissons,
Dans un décor de tableau de peinture.
Les cris joyeux courent avec mesure,
Le ciel rayonne, on veut le retenir ;
Le jour est clair comme un bel avenir,
Un chant s’en va siffler dans les rameaux.
Pour ce cui-cui joyeux qui sait ravir,
Merci beaucoup à vous les animaux.

Dans la rivière, on voit de longs poissons
Filant ensemble au fil d’une eau très pure.
On aperçoit, quelquefois, des tronçons
D’arbres pourris que hante le silure ;
Le fleuve ailleurs recèle la friture ;
Dans ses courants, voici que vient surgir
L’espèce rare et celle à découvrir.
Rois de la mer ou des courants jumeaux,
Vos cris secrets sont comme un élixir,
Merci beaucoup à vous les animaux.

Le long des prés, purs sangs et canassons
Broutent le vert le long d’une clôture
Tandis qu’au sol quelques colimaçons
Goutent sans fin les fleurs et la verdure.
Des moutons blancs recherchent leur pâture,
Les yeux au sol, prêts à tout raccourcir ;
Des poulains gris commencent à hennir
Sous le soleil aux rayons optimaux.
Pour la campagne et sa vie à cueillir,
Merci beaucoup à vous les animaux.

Dans le zoo, d’invraisemblables sons
Sortent soudain de quelque créature
Au corps bizarre offrant mille frissons
Quand l’homme a peur pour sa progéniture ;
La bête prend une étrange posture,
Comme un défi pour mieux vous assaillir ;
Là, le soigneur tente de répartir
La nourriture entre loups et chameaux
Tout en disant ces mots à retenir :
Merci beaucoup à vous les animaux.

Sur un tableau, des lions, des oursons,
Viennent offrir leur simple signature ;
On voit ainsi les étranges frissons
De cette faune, œuvre de la capture ;
Le pinceau fin appuie et dénature
Les traits vivants qu’il souhaite embellir ;
Semblablement, lui pourrait, sans faillir,
Crier au monde en proie à tant de maux
Ces mots chantant tel un hymne à saisir :
Merci beaucoup à vous les animaux.

Princes vaillants, prêts à tout conquérir,
L’âme et le cœur qu’on sait ne jamais fuir,
Dites ainsi du haut de vos tréteaux,
Avec des mots de joie et de plaisir,
Avec ardeur ou bien dans un soupir :
Merci beaucoup à vous les animaux.


 
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   Anonyme   
15/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
En vérité, j'ai entamé la lecture de ce poème avec scepticisme : je pensais me voir face à un pensum, quelque chose de laborieux et lourd. Le chant royal, hein, c'est pas de la gnognotte ! Un sacré boulot, je craignais que cela se sentît.

Eh bien non, telle n'est pas mon impression au final. J'ai trouvé l'ensemble coulant naturellement, non sans ampleur, assuré et pourtant avec une touche bienvenue d'espièglerie.

Deux remarques toutefois, deux points qui me font penser que l'écriture de votre poème ne s'est pas déroulée en long fleuve tranquille et que demeure de ces difficultés un soupçon d'artificialité :
1) Répétition de la rime "frissons" dans deux strophes consécutives.
2) le soigneur tente de répartir
La nourriture entre loups et chameaux
Un peu nul, le zoo où on mélange pour répartition les rations des loups et des chameaux, où le soigneur à du mal à les distinguer !...

Je vous taquine, en fait je suis assez épatée par la qualité des vers qui, selon moi, font montre de maîtrise sans trop de labeur. Quelques chevilles par-ci par-là ("madame nature", par exemple, des adjectifs, pourquoi les poulains sont-ils gris ?), mais vraiment rien qui ait entravé ma lecture.

   Lebarde   
3/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un hommage plutôt touffu, à l'ensemble des animaux qui auraient pu occuper l'Arche de Nöe, avec ce leitmotiv de remerciement bien simplet à chaque fin de strophes:
"Merci beaucoup à vous les animaux."??

Oui bien sûr pourquoi pas, mais tout cela n'est-il pas un peu puéril, digne d'un livre pour enfants de maternelle.
Je souris à certains vers ou certaines descriptions qui manquent vraiment de persuasion et de maturité littéraire:

"Des oiseaux font leurs superbes chansons
Comme un hommage à madame nature"

"On aperçoit, quelquefois, des tronçons
D’arbres pourris que hante le silure ;
Le fleuve ailleurs recèle la friture ;"????

"Sous le soleil aux rayons optimaux."

"Le jour est clair comme un bel avenir,
Un chant s’en va siffler dans les rameaux.
Pour ce cui-cui joyeux qui sait ravir,"

ou propos bien insignifiants!(4ème strophe).

Et puis la dernière strophe dont je cherche encore l'intérêt, à moins que je n'ai pas tout compris.

Sur la prosodie, rien à dire de pénalisable ( on est en contemporain qui aurait pourtant pu prétendre au classique):
les décasyllabes ont bien tous leurs pieds, dommage que l'alternance de rimes féminines/masculines ne soit pas toujours respectée ( rien de grave).

En conclusion, forme correcte mais propos assez affligeant.
Désolé,

En EL

Ed du 2/4/21
Votre poème aurait il été reclassé de contemporain en néo?
Après relecture et en dépit de la longueur rébarbative, il y a quand de belles choses qui m’obligent à plussoter.

Lebarde

   papipoete   
3/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Queribus
je ne vais pas vous mentir, mais la longueur de ce texte, pour un ouvrage poétique, est pour le moins rébarbatif...
Cela n'empêche pas d'en suivre la trame sans déplaisir, d'autant plus que
son vocabulaire reste accessible au commun des mortels !
Il prête même à sourire, dans sa simplicité, un peu comme s'il fut le travail d'un " prosaïste " comme papipoète !
NB je trouve ce texte charmant par le côté " enfantin ", que ces vers revêtent par moment, ( je dis cela avec modestie ) sans mauvais esprit, bien au contraire !
Evoquant les animaux de la nature, voici un texte que n'eut pas renié monsieur de la Fontaine ; se souvenir de ces fables que l'on apprit enfant, retenues comme tables ou prières catholiques.
la dernière strophe est un peu plus philosophique, mais l'ensemble put se lire ( en plusieurs fois ) à l'enfant, le soir au bord de son lit !
le chant royal est le plus souvent épique à suivre, et réservé à un certain lectorat, mais le votre me va...malgré la taille !
je vois des décasyllabes parfaitement néo-classiques, avec ce bémol récurent ( pour moi ) la virgule suivant un E à élider...
bravo pour l'ampleur de la tâche, et vous être mis à la portée de tout lecteur !

   Ligs   
3/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,
j'apprécie l'innocence et l'intention bienveillante de ce poème plein de charmes. La lecture en est douce et fluide.
Certains passages sont presque enfantins, ou peut-être trop simples, comme le dernier vers de chaque strophe. Mais cela ne gâche pas la lecture, qui m'a procuré une joie naturelle.

   Anonyme   
3/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Queribus,

Une poésie toute en demi-teintes : on croit y voir un hommage à la gent animale, mais les "arbres pourris" et les "canassons" (il y a d'autres termes négatifs... je ne les listerai pas tous) apportent au tout un aspect beaucoup plus terre à terre : les animaux nous servent de nourriture. Les vivants se nourriraient-ils de cadavres ? Oui. Thèse que je perçois par les vers suivants :

"Là, le soigneur tente de répartir
La nourriture entre loups et chameaux
Tout en disant ces mots à retenir :
Merci beaucoup à vous les animaux."

Un discours quelque peu végétarien...

Dugenou.

   Miguel   
5/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je salue tout d'abord la performance technique d'une ballade en version longue. Je salue ensuite la qualité de l'observation ; je me croyais dans une de mes promenades. je salue enfin la délicatesse des descriptions et des évocations. Queneau, ou Soupault, je ne sais plus lequel, écrit : " Je déteste la campagne ; les oiseaux gueulent et les fleurs puent." J'aime mieux la perception des choses selon notre ami Queribus.


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