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Poésie contemporaine
Quidonc : Aube blanche
 Publié le 09/06/20  -  6 commentaires  -  773 caractères  -  199 lectures    Autres textes du même auteur


Aube blanche



Cette nuit ont battu nos cœurs en syntonie
Et l’aurore déjà point laissant à chacun
Les cernes de nos yeux en décalcomanie
De nos effleurements sous la lune nankin.

Encore tout empli de la douce agonie,
Comme on époussette le cuir d’un maroquin.
Le frou-frou de la soie, douce cacophonie,
Revient bercé par le branle d’un palanquin.

Dans un dernier élan, fors de cérémonie,
Abrogeant tout serment illusoire et mesquin.
Un émoi, un sursaut, un frisson s’ingénie
À froisser de nouveau les draps blancs de pékin.

Au moment où semblait tarie l’euphonie
De nos instincts sevrés des forges de vulcain,
Brutale refleurit l’aimable symphonie
Qui remuait hier tes lèvres marasquin.


 
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   Anje   
19/5/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Contemporain

Une lecture en régalade !

J'ai lu votre poème à dame Sidonie
Quand elle sommeillait sous le grand baldaquin.
Elle a trouvé charmant, nu de désharmonie,
S'est levée en disant "allons au bal, taquin !"

Pardon mais c'est le seul commentaire que j'ai réussi à écrire. Alors je relis une fois encore avant que cette Aube blanche ne disparaisse de mon espace lecture, il sera trop long d'attendre sa parution.
Anje en EL

   Anonyme   
23/5/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

Un parti pris de n'employer que deux rimes pour ce contemporain, choix pas forcément judicieux à mes yeux et oreilles.(goût personnel).
Le travail est visible, l'ensemble assez fluide, seul le sens me parait parfois être un peu oublié face à la forme.
Je note la continuité du thème dans les rimes en "in" des quatrièmes vers (l'Extrême-Orient, "sauf marasquin"), le côté musical et/ou auditif de la plupart (pas "agonie" ) des rimes premières de chaque quatrain.
Peut-être aller plus loin : que toutes les rimes se rattachent à un domaine selon leur place dans le poème ?

Bonne continuation,
Éclaircie

   Anonyme   
9/6/2020
Je vais ici faire un aveu terrible : cette poésie sur l'Aube blanche (mais de quelle autre couleur pourrait se prévaloir une aube ?) vient en publication juste après une autre poésie consacrée elle aussi à l'aube et de ce fait je ne me sens pas capable de dépasser cette malheureuse conjonction.
Ce n'est pas de votre fait bien entendu, et les lecteurs qui ont lu ce poème en Espace Lecture ont eu ce privilège de vous lire en d'autres circonstances probablement moins oppressantes.

Je ne note pas mais je reviendrai dans quelques semaines sans doute pour noter ce poème.

Désolé de ce contretemps

H.

   papipoete   
9/6/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Quidonc
je subodore une nuit où le héros ne dormit guère, la soie des draps s'en souvient ( comme chantait " il était une fois " ), et les frissons pas encore apaisés semblent dire " encore... " mais sous les forges de Vulcain, la braise est encore toute rouge !
NB une nuit blanche que l'on ne regrette pas, alors que naît l'aube comme rideaux que l'on tire, et referme aussitôt...
L'histoire me plaît, cependant ( pour la rime ) tous ces mots " savants " freinent la lecture et la dégustation de vos vers !
Tout comme certains termes inclus ( fors/de cérémonie ) il fallait le placer celui-là !
Bien que l'on comprenne...à la longue de quoi parle l'auteur, je trouve trop fastidieux ce vocabulaire !
la rime " chacun/nankin " ne me semble pas correcte.
Pardonnez-moi cette avalanche de critiques, mais d'autres savoureront peut-être, au contraire ce qui chez moi me gêna ?

   Davide   
9/6/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Quidonc,

La blancheur cotonneuse de l'aube succède à l'euphorie amoureuse de la nuit, l'apaise et l'enveloppe de son aube (car "l'aube" désigne aussi une robe en toile de lin).

Délicatesse des images, joli travail des rimes, mais une ponctuation aléatoire (laissant, par exemple, un début de deuxième strophe sans sujet).

Je relève d'ailleurs une "erreur" de grammaire dans la première strophe ("chacun" désignant l'un et l'autre, et non les deux ensemble) :

"Et l’aurore déjà point laissant à chacun
Les cernes de SES yeux en décalcomanie
De SES effleurements sous la lune nankin."

Ainsi, cela pourrait justifier l'emploi du singulier "empli" dans la deuxième strophe.

J'ai trouvé très jolies les deux dernières strophes, avec notamment l'emploi de "fors de", vieille préposition, même si je pense que son usage ici est erroné ! ;)

Dernière réserve : le mot "syntonie", mot trop technique, d'autant plus qu'il apparaît en premier vers.

Mais l'ensemble est joli, harmonieux, très évocateur. Merci !

   Sadbutfun   
10/6/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Hola !

J'ai aimé le travail sur le rythme et sur les rimes.
J'ai moins aimé les mots syntonie/décalcomanie, ingénie, euphonie, qui dans le contexte sonnent moins bien que le reste (avis personnel).
Autre avis personnel au passage, j'ai beaucoup aimé le dernier vers. Va savoir, "tes lèvres marasquin", ça fait exotique, j'aime ça.

Du coup, j'ai un avis mitigé, mais le travail est là, et l'ensemble se tient assez bien. C'était bien joli, et j'imagine que pour l'instant ça me suffit.


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