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Poésie contemporaine
Quidonc : Ce qu’il fallait démontrer
 Publié le 06/05/21  -  6 commentaires  -  1159 caractères  -  141 lectures    Autres textes du même auteur


Ce qu’il fallait démontrer



Je n’amuse que la Joconde,
M’affirmait un jour un blagueur,
Alors muter homme du monde,
Sans rire, j’ai trop de rigueur.

Je ne suis pas de ces poètes
Qui bavent des mots prédateurs,
Les lettres sont presque obsolètes
Aux claviers des ordinateurs.

En praticien de la métrique,
J’aime ce qui est cartésien,
Si j’apprécie la rythmique,
Je ne suis pas un musicien.

Ainsi pour te jouer du fifre
Je suis multiple de zéro,
Mais sans vouloir parler d’un chiffre
Je veux te faire un numéro.

Les formules font ma noblesse,
Plus qu’une probabilité,
Elles sont aussi ma faiblesse,
Principe de causalité.

Lors que tes courbes circonflexes
Tronquaient Euclide et Bonucci.
Des suites des nombres complexes,
Soudain mon cœur s’est affranchi.

À tes pieds finit la logique,
Sans toi mes choix sont des acculs,
Tu es ma formule magique,
Terme unique de mes calculs.

T’aimer est devenu mon lemme,
Même après avoir avoué,
L’absurde contre-théorème
D’être en amour un sous-doué.


 
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   Anonyme   
22/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour, belle démonstration ! par l'absurde parfois (Tronquaient Euclide et Bonucci. j'ai trouve 3 pages de ce Bonucci dans le monde du foot, aurais-je dû aller plus loin ?)
Je suis fan de ce mélange des genres.
Un seul quatrain m'a paru moins limpide, harmonieux et musical :
"Les formules font ma noblesse,
Plus qu’une probabilité,
Elles sont aussi ma faiblesse,
Principe de causalité." mais surtout à cause du "Plus qu'une probabilité" quand il convient de prononcer la finale du mot "plus", "pluss" pour respecter le sens que j'ai compris.

CQFD, ma formule fétiche de ces derniers temps, j’ai donc aimé ce texte. Qui plus est, proposé en classique, les spécialistes confirmeront(ou non) le respect des règles.

Le champ lexical est bien harmonieux, aussi, résolument matheux.

Merci du partage
Éclaircie

   Donaldo75   
24/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est une démonstration réussie et en plus elle m'a fait rigoler, je l'avoue volontiers, avec l'introduction de Bonucci dans le monde des mathématiques. Parce que le Léonardo Bonucci, c'est un joueur international italien dont je doute qu'il connaisse Leonardo Fibonacci, le célèbre - mais pas dans le monde du sport - mathématicien qu'on lie justement souvent à Euclide dont il a repris les travaux.

Au-delà de cette bourde - je suppose que c'en est une - je retiens la volonté de poésie sur ce thème en l'utilisant comme excuse pour parler d'autre chose, d'amour, de ce qui rend la vie si palpitante.

   Robot   
24/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un humour doux-amer pour ce texte ou les mathématiques rejoignent la poésie.
Je me suis demandé si l'entrée de Bonucci était une boutade. Je penche pour un jeu avec les "courbes circonflexes" comme celles d'un footballeur ratant son but.
Il y a un rythme musical bienvenu. Un peu comme si une chimie réussie permettait le lien poétique entre les équations et les mots.

   papipoete   
6/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Quidonc
un jeu de mots avec chiffres et équations, tournant autour de cet objet du désir... une femme !
le héros ne se la pète pas, avec des mots surjoués, dans un cercle des plus chics, mais devant son aimée, le poète en savants calculs lui pose ce problème : " combien tu m'aimes ? - moi, je ne te le dis pas, mais te le prouve à ma façon ! "
NB quand mon voisin me déclara, qu'il aimait les mathématiques au point d'en être artiste, notre auteur nous prouve que c'est possible, même en amour.
Que le poète ne m'en veuille pas, si je suis " à l'ouest " de son idée, mais de Pythagore à Villani, il se put qu'on déclara sa flamme, en quotients, ou autre racine-carrée ?
j'ai encore appris un mot français ( lemme )... que je ne suis pas sûr de placer dans mes octosyllabes " animaliers " !
à la 6e strophe, ne fallut-il pas une virgule après Bonucci ?
Selon " ma " compréhension, la dernière strophe est ma préférée.
Je doute que le poète voulut écrire en " contemporain ", avec toutes ces rimes au cordeau ; aussi, je vois le coupable au 3e vers de la 3e strophe...mesurant 7 pieds !

   inconnu1   
6/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Eh oui sans l'oeil acéré de papipoète, j'aurais parlé d'un contemporain sans faute mais le contemporain élide des e vraiment muets, mais pour le reste, on peut apprécier le travail et la richesse des rimes, ce qui n'est pas rien

Sur le fond, je ne rajouterai rien car tout à été dit sur l'originalité et l'humour du texte

bien à vous

   Anonyme   
6/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Des nombres complexes et des formules tout autant. Quelques vers ont 7 syllabes (si j'appréci/euh ? la rythmique). Ce bagou n'est-ce pas une drague plutôt qu'une déclaration ? C'est joli pour un mathématicien d'avouer que la logique s'arrête à l'amour.


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