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Poésie classique
Quidonc : Dans l'ombre d'une étoile
 Publié le 12/08/23  -  8 commentaires  -  834 caractères  -  212 lectures    Autres textes du même auteur


Dans l'ombre d'une étoile



Titubant hors du droit chemin,
Un matin gâché par l’ivresse,
Je me voyais déjà demain,
Mes larmes forgeant ma détresse.

Je me traînais en espérant
Pour que sur ma bouche renaisse,
À l’aune d’un ciel tolérant,
Le souvenir d’une caresse.

Vomissant au seuil de la mort,
Avant que le noir m’engloutisse,
Je voulais croire au réconfort
D’un autre monde que l’abysse.

Tel un androïde pensant,
Un robot biomécanique,
Je niais, inconsciemment,
N’être qu'un amas organique.

Redoutant cette vérité,
Sans que ma foi ne se rebelle,
Je craignais n’avoir mérité
Que mon âme soit immortelle.

Tu ne t’étonneras donc pas
Si fumant une cigarette,
Celle de mon dernier repas,
Je suis une étoile muette.


 
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   Miguel   
27/7/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
La prosodie est sans reproche, mais pas la syntaxe ;vil y a là pleinvde construction fautives : "espérant pour que", "je craignais n'avoir mérité", "tu ne t'étonneras pas si je suive" ... et la métaphore des larmes qui forgent ne me paraît pas heureuse : d'abord il y a une inversions de l'ordre cause-effet, et la fluidité des larmes s'accorde mal avec l'idée de force et de dureté du verbe "forger".

   Ornicar   
2/8/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Antichambre de la mort. A l'heure du passage de vie à trépas, le narrateur, croyant, n'est plus trop certain de l'être. Belle idée de départ, pour parler de la mort, que cette "étoile muette" qu'il lui faudra suivre au dernier vers, quand on sait que ces astres ont pour habitude de "monter au ciel". Sujet grave et d'autant plus difficile à traiter que ce poème ambitionne la catégorie classique.

A cet égard, les rimes ne posent aucun problème, contrairement à certaines formulations et certains choix relatifs aux mots retenus. Petite revue d'ensemble et de détail.

En préambule, la métaphore "vineuse" qui s'y déroule ("titubant - ivresse - vomissant - noir") ne cadre pas avec le sujet. Il y a comme un hiatus entre le fond et la manière de l'aborder. Pas très glamour, toutes ces vomissures ! J'éprouve la même sensation concernant la strophe 4 avec ses termes empruntés à la modernité, "androïde", "biomécanique", bien peu poétiques. Tout cela jure dans le décors et ce moment particulier. Comme un vilain goût de plastique.
Alors, oui, je porte atteinte à la liberté de création chère à tout auteur. Mais ce n'est pas le parti pris esthétique en tant que tel qui me gêne, ici. Après tout, pourquoi pas ? C'est d'avoir choisi pareille option au regard de la catégorie, et uniquement cela. Le même texte, proposé en contemporain, n'aurait pas suscité pareilles réticences de ma part.

Viennent ensuite la vilaine écriture du vers 6 et des mots que j'estime inappropriés au propos.
- au vers 6, la formulation qui tombe naturellement sous la plume me semble être celle-ci : "... en espérant / Que sur ma bouche..." et non pas "pour que". De fait, votre vers n'aura plus ses huit pieds. Solution ou simple suggestion au prochain épisode...
- vers 2 : "Mes larmes forgeant ma détresse". l'idée de forger s'accorde mal avec la liquidité des larmes. Pourquoi pas, pour rester dans le même registre, "baignant" ou "noyant" ou autre chose encore ? Libre à vous de chercher.
- vers 6 à nouveau : j'aurais mieux vu des "lèvres" plutôt que cette "bouche" bien prosaïque à mon goût.
- vers 10, même chose. Plutôt que ce "noir", je verrai mieux "la nuit".
- vers 17 : "Redoutant cette vérité". Ne serait-ce pas plutôt "ignorant" cette vérité ?

Enfin, avis tout à fait subjectif, je relève trop de participes présent. J'aime par contre la dernière strophe, avec cette dernière cigarette et surtout ce "dernier repas" discrète allusion à celui de Brel quand le grand Jacques affrontait la mort en la regardant dans les yeux, dans une attitude de défi qui tient du panache.

Fichtre ! Vous m'avez lu jusque là ? La potion est amère, j'en conviens. Je glisse donc ma pochette surprise avec une solution d'Alka Selzer pour ce fameux vers 6. Une parmi d'autres, notez bien.
"Je me traînais en espérant / Qu'autour de mes lèvres renaisse / A l'aune d'un ciel tolérant / Le souvenir d'une caresse."
N'est-ce pas plus fluide ? Et cette ivresse n'a t-elle pas un tout autre parfum ?

   Lebarde   
3/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
J’ai lu et relu ce poème dont l’écriture classique est séduisante : belle fluidité, jolis octosyllabes rythmés aux rimes agréables : j’adhère volontiers.

Le sujet que je crois comprendre , ouvrant à mon sens à plusieurs interprétations dont une me paraît suffisamment sombre que je préfère pour l’heure ne pas commenter, pour ne pas risquer en me trompant de heurter…

J’y reviendrai le moment venu avec l’éclairage des autres commentaires.
A+

En EL
Lebarde

   Provencao   
12/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Quidonc,

" Redoutant cette vérité,
Sans que ma foi ne se rebelle,
Je craignais n’avoir mérité
Que mon âme soit immortelle. "

J'aime bien cette acuité de l'évidence , du challenge qui nous somme, que vos vers ne nous offrent aucun présage d’immortalité, aucun espoir d’au-delà ; par ailleurs, cette évidence est un fidèle défi, un signe qui, pour vous semble être , aussi " confession"

La pérennité du signe poétique nous invite vers cette " étoile muette"... laissant part à tout un chacun son interprétation.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   papipoete   
12/8/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
bonjour Quidonc
ma dernière heure est arrivée, et cela ne me fait pas peur ! j'en n'ai rien à cirer !
Oh mon image charnelle n'est pas très reluisante, alors j'me laisse aller, je picole, je vomis, je fume... j'm'en fous...
NB abruptement, voilà ce que votre poème couleur glauque, vient de m'inspirer.
désolé si j'y vais un peu fort , mais ces vers me semblent d'avec le cours de la vie, quelque peu sévères.
Contrairement à vos textes habituels, je ne suis pas emballé par celui-ci ; le premier quatrain augurait pourtant de belles envolées...

   Cristale   
12/8/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Quelqu'un a dit "que c'est difficile d'émettre un avis négatif à un auteur qui encense vos propres textes".

Mais plutôt que de m'abstenir je serai honnête avec vous en vous disant que la syntaxe de ce poème serait à revoir. À moins que vous n'ayez essayé de communiquer à vos lecteurs la migraine d'un lendemain d'ivresse avec quelques vers titubants...(sourire). Ceux-ci ont déjà été soulignés, je n'y reviens donc pas.

La versification est correcte, le titre est très joli, le poème est empreint d'un grand désespoir.

   Mokhtar   
13/8/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
J'arrive un peu tard sur ce texte, et je ne vois pas grand chose à ajouter au critiques sur l'écriture. Je pense que des thèmes conviennent à l'octosyllabe (genre dans lequel vous avez fait de belles choses), mais qu'ici la portée un peu philosophique de votre propos impliquant réflexion, aurait bénéficié d'un rythme...moins alerte.
Dans l'esprit de la cinquième strophe, et peut être en valorisant mieux l'arrivée de la chute, je pense qu'il y aurait matière à revoir ce poème dont le thème de base est digne d'intérêt.

   Quidonc   
16/8/2023


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