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Poésie libre
Quistero : Tâtonnement
 Publié le 26/10/22  -  17 commentaires  -  337 caractères  -  255 lectures    Autres textes du même auteur


Tâtonnement



les arbres l'hiver
dès l'aube se rendaient
levant leurs bras en l'air

le ciel en plein jour
tenait les lumières en joue
adossées aux murs des maisons

revenus de loin
chaque soir les chemins
se perdaient lentement
et la nuit effrayée frappait à nos portes
pour qu'on lui ouvre


 
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   Anonyme   
14/10/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Alors, chapeau. Quelques mots simples, quotidiens, et toute la noirceur anxiogène de l'hiver me gifle. Les trois premiers vers sont à mes yeux une pure merveille !
Je trouve que le qualificatif de l'avant-dernier vers est discordant par rapport à la pureté glacée de l'ensemble, il apporte une fioriture à mon avis dommageable. Mon avis de lectrice.

En tout cas, votre poème me conforte dans l'idée que le dépouillement peut être éminemment poétique. Du beau boulot selon moi, à part le titre que je ne comprends pas.

   papipoete   
18/10/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
libre
Rien que pour le tableau que vous mettez en place ( première et deuxième strophe ) je lis votre poème, car ses personnages bien que dénués de la parole, nous parlent si effrayés !
NB et les chemins s'égaraient, quand la nuit apeurée, frappait à notre porte...
En quelques lignes, vous savez mettre le frisson, et l'on s'identifie aux pauvres arbres, les bras en l'air et aux lumières tenues en joue ( telles condamnées au peloton d'exécution )
J'ai beaucoup aimé ce petit poème !
papipoète

   hersen   
18/10/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je trouve un bel impact.
Peut-être aussi me trompé-je, mais j'y lis une appréhension humaine métaphoriquement transmise, les bras en l'air et tenir en joue, il y a des termes guerriers.
L'idée exprimée que même la nuit pourrait avoir peur est carrément flippante.
Véhiculer tant sur du si court est le signe d'une belle expression efficace.

Merci de la lecture

   Vincent   
26/10/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Quisrero

Premier poème qui fait mouche

il est percutant, particulièrement par cette première métaphore des arbres

Bravo et merci

   Anonyme   
26/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Très court, très simple, très sobre et les métaphores sont parfaitement réussies.

Bravo !

Merci pour la lecture gratuite !

Anna

   Anonyme   
26/10/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

Court mais très expressif avec de belles images comme je les aime.
Notamment les arbres les bras en l'air
et la nuit effrayée.
J'en aurais demandé un peu plus mais il faut se contenter
de ces petites perles.

   wancyrs   
26/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Salut Quistero,

Trop court pour susciter une émotion durable en moi ; sitôt commencé sitôt achevé avec un arrière goût d'inachevé. L'hiver mérite d'être plus décrit que ça... du moins nos hivers ici au Québec. Je ne sais pas si vous avez voulu susciter un instant furtif de magie hivernale ; si oui, vous avez réussi. Mais j'en redemande !

Merci pour le partage et à une prochaine !

Wan

   Anonyme   
26/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Telle la cuisine gastronomique moderne du début de siècle on reste sur notre faim ! La mise en bouche certes est de qualité mais à peine suffit-elle à donner encore plus faim !

De l'hiver on a que les frissons finalement. Alors oui c'est beau c'est dit avec poésie mais il en manque pour que l'on se pâme encore plus d'émoi.

Zoé la gourmande

   Lebarde   
26/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
C’est court, c’est simple, c’est suggestif, c’est poétique, c’est libre…
Pas de quoi pourtant entretenir longtemps la conversation durant les longues soirées d’hiver qui s’annoncent ( ou pas ) autour d’un feu de bois.
Un Lebarde frustré.

   Provencao   
26/10/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour et bienvenue Quistero,


" le ciel en plein jour
tenait les lumières en joue
adossées aux murs des maisons"

J'aime beaucoup cet éphémère qui frémit, frappant à nos portes et pris au fil de l'éternel....des métaphores dans une équivoque que résident l'évidence et la croyance de ce tâtonnement
Belle première lecture avec une mission de rendre cristallin le voile qui éparpille le visible de l'invisible.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Jemabi   
26/10/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Il suffit de quelques phrases et quelques images évocatrices pour qu'on soit plongés dans une atmosphère frissonnante proche du cauchemar. Vous avez bien compris qu'il n'est pas besoin d'en faire des tonnes pour que le lecteur soit pris par la poésie qui se dégage de vos mots. En dire le moins possible, c'est parfois en dire plus. Encore faut-il avoir le talent pour ça et vous l'avez.

   Lotier   
26/10/2022
Une ambiance un peu western (sur une musique de Morricone), un redimensionnement de tout l'espace à la taille de l'homme (un peu à la Tex Avery), cela fait un texte plaisant à lire…

   jfmoods   
27/10/2022
Le titre ("Tâtonnement") suggère la perte des repères, la douloureuse traversée d'une obscurité métaphorique propre au contexte du poème. La découpe du temps (vers 2 : "dès l'aube", vers 4 : "en plein jour", vers 8 : "chaque soir", vers 10 : "la nuit") distille une atmosphère uniformément délétère, invariablement mortifère, avec ces imparfaits qui figent, clouent la perspective. L'ambiance de la saison froide se prête ici (par le biais d'allégories et de personnifications) à la traumatisante évocation d'un pays envahi, occupé, opprimé par un impitoyable ennemi.

Merci pour ce partage !

   Kemo   
27/10/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un court poème qui en dit long sur l’ambiance hivernale qui ne va pas tarder à prendre nos quartiers.
Vos mots percutent et disent assez, il n’en faudrait pas plus !

   Atom   
28/10/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un court poème comme je les aime.
Une belle description décalée de l'hiver qui semble avoir bien des choses à raconter, mais où tout semble ici peser sous une menace.
On n'en saura pas plus, mais j'apprécie la pudeur, le dépouillement et le mystère qui ressortent de ce texte.

   Pouet   
1/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Salut,

en peu de mots, une agréable atmosphère surréaliste est posée. Surréalisme d'où sourd - au-delà de l'hiver - une réalité de guerre, de peleton d'exécution, d'exil, de souffrance, d'appel... de tatônnement.

Non, une vraie réussite que ce poème à mon sens, en tout cas une lecture forte et fort prenante pour ma part.

   Eskisse   
4/12/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Quistero,

Un poème- décalcomanie qui transfère l'image de la guerre ou de l'occupation sur un paysage hivernal grâce aux personnifications des arbres ou du ciel ou de "la nuit effrayée"
Ce procédé de superposition est très original et fait son effet.


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