bonjour Yannblev
Je n'ai jamais dansé ni valse ni tango, mais regardé les couples évoluer sur le parquet usé du bal, sur le parquet ciré d'une salle des fêtes.
Mais je fus toujours ébahi, devant ces deux-là particulièrement soudés, se collant se détachant se rattrapant, tel un boomerang qui revient au lanceur, telle ligne que le pêcheur récupère après l'avoir lancée.
NB et c'est dans vos lignes tout-à-fait cela, quand " joue contre joue... puis tu t'enfuis et d'un pas en travers, te barre la route... tu ne vas pas loin, je te reprend ! "
On se regarde " en chien de faïence " puis de biais, et ça continue encore, et encore !
Ce tango sous votre plume est fort bien décrit, et illustre qui, un couple uni pour la vie, qui deux danseurs unis par le tango, qui peut-être même deux êtres se haïssant.
Cela me rappelle un souvenir ; un festival " tango " en l'église d'Arbois où mon cousin présentait les divers tableaux ( dont un au bandonéon )
Nous étions derrière un pilier, tant la collégiale était pleine, et voyions de très loin cet hidalgo et sa bellissime partenaire, évoluer sur une petite surface ; Christian nous cherchant des yeux dans la foule, nous vit et vint alors nous chercher... et nous placer au premier rang d'où des V.I.P. étaient absents !
Nous nous trouvâmes bientôt sous le nez des danseurs... je n'oublierai jamais ce fameux tango !
J'aime bien votre poème, mais aurais plus aimé s'il fut écrit " en mesure " mais j'en demande peut-être beaucoup ?
La première strophe qui installe le décor est ma préférée.

Le Tango est la danse que je préfère, sans pour autant savoir la pratiquer ( comme aucune autre danse, d’ailleurs ).
Joli poème qui danse au rythme du temps et de l’amour.

Ces rimes entrelacées et ces vers courts ont quelque chose de l'harmonie imitative. C'est un tango qui se lit et c'est l'esprit qui danse. Du lyrisme heureux, c'est rare ; ne boudons pas notre plaisir de lire un poème d'amour aussi original.

Bonjour Yannblev
Un bien joli thème que le tango, bien servi par ces vers courts comme autant de petits pas … des : je t’aime, moi non plus … Des : j’t’aime quand même ! Des: je t'aime, un peu, beaucoup, à la folie ! ...La seule chose qui me gêne ( un peu) ce sont les deux « on » en début des strophes centrales, c’est sans doute personnel, mais j’ai toujours trouvé ces « on » lourds à l’oreille mais ce n’est qu’un détail !
Merci pour cet agréable partage

Merci pour ce tango, même si certaines expressions, certes utiles pour la rime, me donnent des images non raccord (« J’avance dans Ta marche arrière », « Et l’on s’attarde Comme font deux Chiens de faïence ») . Quitte à pousser le tango sur la piste, sa folie, je préfère laisser chanter Bobby Lapointe (Lumière Tango) :
« Et pour pas manquer la danse
Yo m'incline vers sa sœur
Belle comme oune contrebasse
Avec un chapeau à fleur »
Voilà, l'ensemble est un peu trop sage à mon goût.

Bonjour,

Ayant souvent beaucoup apprécié vos écrits, je dois dire que je suis resté sur ma faim sur celui là. J'avoue que le parallèle entre une danse et la vie en couple est intéressante, mais je trouve que cela commence mal en accordant nous et on dès le premier vers. Je trouve quelques chevilles comme en biais un peu. Sur le rythme, ne connaissant pas bien le tango, je n'ai peut être pas toutes les clés, mais je suis gêné par les vers qui se terminant au milieu d'un mot. Enfin le dernier vers parfois en 8 pieds, parfois en 5 pieds me laisse un goût d'inachevé. Une autre fois

Bien à vous

Bonjour Yannblev,

J'ai beaucoup aimé ce poème dont je trouve la composition bien dans l'esprit du titre, de ce tango, cette danse si passionnelle. Ici, les vers courts donnent du rythme à la poésie sans délayer le propos et rendre la page lancinante. Cette danse représente le mouvement, celui des sentiments entre deux individus, une part d'humanité dont les deux protagonistes ne peuvent se détacher. Et je relis ce poème encore et encore comme si je rentrais moi lecteur dans cette danse à mon tour avec l'élue de mon cœur.

Une belle réussite.

Bravo !

C'est joli! Je trouve ce poème musical... J'aime la métaphore avec le tango. Ce texte danse, comme un tango d'ailleurs. Il est tout léger aussi, comme des danseurs. J'ai aimé le rythme qui m'a protée tout au long. "Comme font deux chiens de faïence", "On s'aime sur deux temps en démesure", "quand je te veux tu t'en défends"... J'aime bien tout ça, bien trouvé, bravo.