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Poésie libre
reumond : Notes de voyages
 Publié le 12/06/08  -  3 commentaires  -  3704 caractères  -  22 lectures    Autres textes du même auteur

Au-delà du mal, de la souffrance, des mers, il y a l'AMOUR.


Notes de voyages



Comme nous tous, elles sont de passage.

Les vagues jouent ensemble depuis la nuit des temps,
L’enjeu étant de taille aux confins des pensées,
Pour écrire la vie aux tableaux des falaises.

Les vagues jouent ensemble, depuis la nuit des temps,
Quand l’Océan Originel était Mère de Grâces.

Elles explorent l’inconnu aux portes de l’infini,
Constituant des preuves de l’existence du RÉEL,
Visibles et invisibles au Royaume des Lieux.

Comme peintures du RÉEL, des images, des mots,
Des musiques qui nous disent le Ciel.

De mémoire d’eaux, quelque part au centre de l’Infini,
Dans le vide, l’AMOUR respire à plein poumon.

Au cœur du Tohu-bohu, capharnaüm de vaguelettes
Et de vie en suspension… De toute éternité,
À la périphérie même du premier big-bang,
L’AMOUR était là, déjà,
À l’instant précis où Dieu écrivait le MONDE
Sur son ardoise de craie aux falaises des corps,

L’Esprit planait avant tout, à la proue sculptée des eaux
Et l’Amour était déjà là victorieux
Et « Présence » moite, dans nos mains de primates.

Sur la corde des eaux,
Comme sur les touches mouillées d’un grand piano,
Le souffle transformait le vent en harmonie,
Comme dans une fable humide, écrite de mains moites,
Comme des notes de voyages, un duel de vents et d’eaux
Pour dire aux grands oiseaux de mer, que l’AMOUR et
Le Souffle étaient toujours vainqueurs !

Dans un discours philosophique inattendu,
Tendu, répond l’écho rance des mers,
Le programme des océans déploie son ADN,
Pour apporter la VIE au vide,
Et la Lumière au néant.

Fluxion des eaux Véritable flexion, génuflexion et réflexion
Basé sur le dialogue sempiternel
Et bien illégal entre le Ciel et le Terre.

Improvisation, où toute vie s’essaie à survivre,
S’adaptant entre les mains de Dieu.

Interactions fragiles entre vie quotidienne
Et vie spirituelle, passé et avenir, imaginaire et RÉEL
Comme « Création », comme « Évolution »
Dans des univers respectifs et spécifiques.

Terre et Ciel, chacun arrangeant sa composition
De l’autre au TOUT AUTRE,
En mettant sa propre couche d’auteur,
Sa corde personnelle de Créateur.

Ce voyage de mots, ce voyage de notes,
Est tout un concentré de grâces que la vie apporte.

Éternité de dialogue ininterrompue,
Entre le VERBE qui se dit et les maux qui s’écrivent
De chairs.

Comme des crachats, sur nos peaux dénudées
Et des mots qui font crachins, en nos bouches humides,
Des mots forts, pour dire le mal qui se répand,
Traînée de poudre à même nos regards.

La vague parle toutes les langues et bien plus encore !
Depuis le premier MAL, depuis les premiers MAUX,
L’homme se dit, différent, presque HUMAIN.

De l’humus tiré il respire et voyage, aux 4 coins du globe
Il se dit des histoires qu’il tisse avec la vague
Et les cordes du vent.

Concert amoureux entre la Matière et l’Esprit,
Raison de vivre au-delà de toute raison,
De raisonner au-delà de tous les mots.

Dédiant chaque flot à de lointaines contrées,
Souvenir d’un temps où l’homme était Landes,
Dans les vents et les notes.

Vents qui ont donné des ailes aux anges et puis aux vagues,
Pour dire en mer la musique du Ciel et celle de la Terre,
Les notes de voyage d’un trio, d’un AMOUR, d’une trinité,
D’un partage vital,
D’un don gratuit qu’il nous reste à accueillir.


 
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   Anonyme   
13/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Bé attention aux répétitions (éternité, réel,amour...) bien sûr, tu as besoin de ces mots mais la philo comme tu veux en pratiquer ici, c'est la justesse des mots entre eux. La philo, c'est trouver la formule idéale avec des mots parfaits qui remettent en question...là, y'a pas. C'est maladroit. La philo n'est pas simple, la poésie non plus, alors marier les deux : BON COURAGE !

Je ne crois pas que les mots majuscules soient utiles, la première lettre suffit. En fait tu désirais par là attirer notre oeil sur ces mots, mais ne t'inquiète pas, l'oeil humain voit ou ne voit pas.
Si ton texte est bien mené, notre iris s'en ira s'arrêter tout seul sur ces mots.

Pour ce qui est de fond :
" Elles explorent l’inconnu aux portes de l’infini,
Constituant des preuves de l’existence du RÉEL,"

pourquoi ? J'aimerai moins de bla-bla métaphorique mais davantge d'argumentation. Alors peut-être j'aurais été plus attiré.

Tu sembles ici avoir trouvé la Vérité Absolue ! le graal de Nature Humaine, hélas même les plus grands n'y sont pas encore arivés.

   David   
13/6/2008
Bonjour Reumond,

J'ai un peu de rejet pour le côté prosélyte du poême, les grands mots en majuscule: réel, amour...plein d'autres aussi transformé en nom propre: Océan Originel, Lieu, Ciel...ça m'a un peu perdu, trop de chose en relief.

   Marquisard   
1/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il est vraiment pas mauvais ce texte, jaloné d'images bien tournées et au fond attachant, j'ai bien aimé. Sans trop y pretter attention, les mots-majuscules maintiennent l'attention en éveil, c'est pas plus mal, et les répétitions donnent le rythme houleux du texte. bref, je l'ai trouvé bien fichu.
Au plaisir


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