Je n'ai pas su trouver une idée directrice au texte, j'aurais préféré, par exemple, que sur le thème de l'eau, on approfondisse une symbolique quelconque comme la pureté, ou que l'on oppose l'eau qui donne la vie à l'eau qui provoque des catastrophes....

j'ai lu deux fois sans accrocher... en fait, je me demande même s'il y a quelque chose à laquelle s'accrocher...

souvent, il est préférable de faire plus court, et de réussir à garder la même idée tout au long du poème... (à moins que je n'aie rien compris)

Je suis vriament desole, mais j'ai cru un moment que c'était une publicité pour un désodorisant. Pour me rattraper ma mauvaise langue, certains vers m'ont plus comme :

"L’âme lovée aux larmes d’os"

"La vague nettoie les mémoires" m'a plus aussi, ca manque peut être de cohérence, de régularité dans le fond et la forme.

Oui, « un brin de toilette » serait peut-être nécessaire à ce poème qui n’a pas la vigueur de vos autres écrits - Mais juste un brin (de sel) en plus !

Voilà un écrit bien original ! Entre la pub (désopilante ou désodorisante ?) et la poésie libre de toute contrainte. C’est une très belle lecture. Je peux suivre votre idée directrice sans trop de difficulté.
Si d’autres lecteurs vous passent « un savon », ils auront bien difficile d’accrocher, car le savon, ça glisse comme la vague ! Ils risquent même de décrocher, ou de ne rien comprendre à votre bain de bulles - le savon comme l’eau et l’air (de rien) n’ont pas de cohérence !

Je peux vous comprendre, « Sous la pomme acidulée de la douche » il n’est pas facile d’écrire – chanter peut-être ? Le travail d’écriture est sans cesse à recommencer « L’âme se nettoie Vagues à l’âme Autour des mots », vous le dites vous-même.

Vos « Soucis des Purgatoires métaphysiques » me rendent votre lecture agréable,
là où « La vague nettoie les mémoires » et où les « Puits et pluies se mélangent
Aux glandes lacrymales et aux cris minéraux ».

« Un réel bol de plaisir », j’aime beaucoup, merci pour le partage.

J'aime beaucoup ce poème, je le trouve éclaboussant. Ca jaillit, l'air de rien, tout simple, un peu bizarre et rythmé, et ça coule un peu partout, on se perd dans les méandres (moi j'aime bien), et puis on débouche à grand fracas sur la Mèr, en plein dans le symbolisme.

Ça commence dans la légèreté et évolue vers quelque chose de plus symbolique, ce que permet l'eau et ses dérivés... l'auteur semble porté par les mêmes thèmes au travers de tous ses écrits... La mèr qui revient chaque fois... On n'en finit jamais avec elle... J'aime bien certaines images qui jouent sur différents registres, comme :
"L’âme se nettoie
Vagues à l’âme
Autour des mots"
Les références religieuses me gênent un peu. Mais c'est personnel.
De belles images tout de même et des associations surprenantes, même si je trouve que tout n'est pas au même niveau (de la mer ?)...

Même si l'auteur -encore une fois- ne peut s'empêcher de faire un poil dans la "vulgarité" en "buvant la chasse" et en "se mettant les doigts dans le nez" par exemple (je m'interroge d'ailleurs quant à cette curieuse inclination), je suis partiellement d'accord avec les coms précédents des "deux soeurs correctrices".
Certains passages me semblent assez plats, pô très originaux toutefois. Mais, un poème assez recommandable. (?)

Bonjour,

bon déjà ça partait mal car je n'ai pas compris la phrase en exergue "la propreté est aux métaphysiciens et aux poètes ce que la gomme est aux mots"...ouais...bof, traduction s'il vous plait !
et le reste est à l'avenant (je ne dirai pas "à vau-l'eau", trop facile), une sorte de dérive gentillette au fil de l'eau du temps qui passe (si j'ai bien compris ce qui est loin d'être gagné). En gros je suis resté sur la berge, et je vous ai vu passer... Bonne continuation. Une prochaine fois peut-être

Voilà une histoire intéressante, qui m'a demandé plusieurs relectures, je ne suis pas certaine d'avoir tout saisi, mais j'y ai vu l'eau déclinée sous toutes ses formes, tout ce qu'elle symbolise, l'importance qu'elle revêt dans notre vie, dans notre quotidien, et dans son côté plus étique. L'eau en petite ou en grande quantité, à découvert, et à couvert de la terre, en nous et hors de nous.

Le phrasé de cet écrit est surprenant par un instant, il passe de l'image simple à celle bien plus recherchée, c'est ce mélange qui peut paraître déroutant, mais je pense que c'est un écrit qui demande à être "apprivoisé", pour mieux le saisir.