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Poésie néo-classique
Robot : Dans la forêt des souvenirs
 Publié le 09/01/16  -  16 commentaires  -  743 caractères  -  362 lectures    Autres textes du même auteur

Les mauvais jours souvent s'imposent plus que les bons moments. Quand la mémoire broie du noir le regard cherche l'éclaircie.


Dans la forêt des souvenirs



Dans la forêt des souvenirs
Je peine à trouver mon chemin.
Comme l'oyat tient à la dune
L'esprit s'accroche à l'infortune.

Les ronciers noirs me font gémir
Quand le buisson de mes chagrins
Retient, dans son écorce dure,
Une tristesse qui perdure.

Les bonheurs semblent estompés,
Peu visibles dans le lointain,
Cachés par un épais feuillage
Qui pleure aux lieux de mon passage.

Des horizons plus dégagés
Dont le ciel apparaît serein
Dévoilent, dans une échancrure,
Des merisiers dans la verdure.

Dans la forêt des souvenirs
Je dois me frayer un chemin,
Vers les fruits des bonnes fortunes
Au verger, par-delà les dunes.


 
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   Anonyme   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
J'ai trouvé votre texte trop sans surprise si ce n'est la présence de cette dune qui est une mauvaise surprise d'entrée car pour moi, cela ne colle pas au paysage.Sur une dune, il n'y a pas de forêt ou seulement au pied et puis pas des feuillus.
Bref, je vous ai lu mais je n'ai pas réussi à suivre votre sentier malgré une écriture tout à fait correcte.
Désolée.

   Anonyme   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Robot

Bonne idée d'associer un certain spleen à une traversée forestière.

Saluons, tout d'abord, l'originalité des dispositions de la rime.

Je n'aime pas trop l'écorce du buisson ni le
Qui pleure aux lieux de mon passage ( devant mon passage).

mais j'aime bien cet oyat qui tient à la dune
comme l'esprit s'accroche à l'infortune.

Au final, un petit poème qui se lit sans déplaisir
mais qui ne va peut-être pas assez loin dans ses images.

   Vincendix   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De la forêt au verger, de l’ombre à la lumière, je vous ai suivi dans ce texte. Les mauvais moments, s’ils sont parfois impossibles à oublier, mais il faut relativiser, prendre du recul, avoir sur ce passé, un autre regard.
L’oyat et la dune ne sont pas vraiment à leur place dans une forêt mais l’osmose entre un végétal et un minéral plutôt hostile illustre bien celle qui peut exister entre l’esprit et l’infortune.

   Anonyme   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La densité des souvenirs parfois nous tient trop enfermé, elle nous empêche d'avancer correctement, texte intéressant, parlant, qui pose une détresse consistance, tenace, mais pas infranchissable, il faut parfois du temps et du recul pour enfin donner aux souvenirs, la place qu'il convient, ainsi le présent peut s'exprimer pleinement.

   funambule   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'aime l'idée qu'une petite idée dirige un texte et que l'auteur sache s'y tenir (presque) modestement. j'ai noté la subtilité de l'enchevêtrement malin des rimes. Aller au delà serait outrepasser ma connaissance de la poésie mais la petite émotion dégagée me plait, m'inspire même. Que demander de plus ?

   Lulu   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Robot,

j'ai beaucoup aimé faire cette lecture qui me parait intéressante à plus d'un titre.
Tout d'abord, j'ai aimé la discrétion du "je". Le pronom aurait pu être plus présent, mais cela aurait sans doute été maladroit, lourd, même, il me semble. Or, ici, vous l'exprimez à peine pour dire la prégnance d'une tristesse.

Ensuite, j'ai aimé le jeu des rimes qui colle bien au rythme léger d'ensemble, qui allège le texte et annonce la perception d'une "éclaircie", même si elle demeure une quête.

De plus, j'ai aimé l'image du ciel serein, lequel apparaît comme un mirage superbe dans l'avant dernière strophe, comme une belle pointe d'espoir, même s'il faut compter sur le fait qu'il faille se frayer un chemin dans la forêt des souvenirs...

Enfin, les dunes m'ont transportée vers des paysages normands que je connais bien. De fait, je me suis représentée un poète marchant au milieu d'elles, quelque peu perdu dans ses pensées.

Je souhaite au locuteur- poète de trouver "les fruits des bonnes fortunes"...

Au plaisir de vous lire à nouveau.

   Arielle   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Robot,

J'ai suivi avec bonheur cette promenade nostalgique à laquelle son système de rimes donne un air de libre errance parmi des souvenirs qu'on ne dirige pas.

"Je peine à trouver mon chemin"
Même si la tristesse nous prend par la main dans les trois premiers quatrains j'ai apprécié de découvrir ces merisiers dans l'échancrure des nuages. Ils nous ramènent au verger, ce verger familier où on retrouve les fruitiers qu'on a plantés pour le bonheur des siens. J'aime cette volonté, ce courage " je dois me frayer un chemin" de retrouver la paix après avoir cédé au chagrin.

J'ai particulièrement aimé le parallèle entre les premier et dernier quatrains et, même si je n'en partage pas l'idée, ces deux vers :
"Comme l'oyat tient à la dune
L'esprit s'accroche à l'infortune"

   madawaza   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Les souvenirs sont les avenirs d'hier.
Gardez-les en l'état.
A+

   papipoete   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Robot; quand la mémoire broie du noir, sur la palette des couleurs d'âme, même le " bleu " est triste! On traverse un bois plein d'embûches, où nos joies trébuchent, restent accrochées aux ronciers. Le coeur lardé de griffures, on tombe, et retombe anéanti, jusqu'à ce qu'une clairière adoucisse le chemin, et qu'enfin apparaisse un ciel serein!
Mais que rude est la sente qui mène " au verger par delà les dunes "!
Un vague à l'âme fort imagé dans ce paysage hostile, bien que vert, mais des vers illustrant parfaitement l'infortune.
5 quatrains en octosyllabes ( j'aime cette famille ) dont la disposition des rimes m'a quelque peu surpris.

   lala   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour ROBOT,
J'ai cheminé dans votre univers végétal, de la forêt à la dune, des buissons aux vergers, comme si je vous accompagnais dans votre jardin secret, sur la pointe des pieds.
«Je peine à trouver mon chemin » déclarez-vous au début de la promenade, et en effet le champ lexical est résolument celui de la souffrance jusqu'aux pleurs du troisième quatrain. Puis, vous m'offrez votre optimisme, « le ciel apparaît serein » et vous retrouvez alors la volonté de faire vôtre la suite de votre parcours. La peine est chassée par l'action : « Je dois me frayer un chemin ». A la dune austère, aride, vous opposez le verger et ses fruits, le bonheur fait son retour, et vous allez l'aider.

   Anonyme   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Le décor planté dans la première strophe se retrouve presque identiquement planté dans les strophes suivantes, hormis dans l'avant-dernière où apparaissent les merisiers. Le souci d'unicité que vous avez voulu donner à l'ensemble est à mon goût trop pesant. On ne décolle pas vraiment de cette sombre forêt. Les frondaisons finissent par être monotones. J'aime cependant ce rapport étroit que vous décrivez entre ces confessions du narrateur et la nature qui l'entoure et qu'il traverse, peut-être comme une épreuve(?)

   hersen   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime dans ce poème ce que le recul fait ou ne fait pas, à savoir aider à tirer un trait sur ce que l'on voudrait oublier.
Mais un oubli qui sans doute ne résoudrait rien, et n'effacera pas ce que l'on a vécu.
Mais que cela n'empêche pas de se rappeler aussi les merisiers dans la verdure. Et c'est sans doute cela qui compte.

Même malgré les ronciers noirs.

Un temps pour se poser, être ramené en arrière. Avec ce que l'on peut regretter ou ce que l'on voudrait vivre encore. Ou ce qu'on vivrait différemment après tout ce temps.

J'ai beaucoup apprécié.

   Anonyme   
10/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut Robot ! Mieux vaut tard que jamais... Je viens de m'essayer à un exercice du même genre en octo syllabiques et j'avoue avoir eu quelques difficultés étant trop (?) habitué au rythme de l'alexandrin... Tout ceci pour dire que ce n'est pas évident de bâtir sur ce modèle...
Pour ce qui est de ton poème, le premier quatrain est très beau avec la métaphore de l'oyat sur la dune.
Le reste est aussi de qualité et l'on te suit parfaitement dans ce cheminement qui va du désespoir à l'espérance à l'éclaircie, voire d'une renaissance à la vie. J'émettrais juste une petite réserve sur la force des deux derniers vers qui sont quand même la conclusion de ce qui précède. Reste que je n'ai rien de mieux à te proposer !
Merci et bon dimanche...

   Francis   
11/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comme l'oyat fixe la dune, la mémoire fige le temps qui ondule entre l'ombre et la lumière, " les ronciers et les vergers". Malgré les griffures," la tristesse qui perdure", on aperçoit " des horizons plus dégagés". On n'oublie pas son passé mais l'espoir de jours meilleurs aide à vivre ou survivre. J'ai aimé ce cheminement dans la forêt des souvenirs.

   Anonyme   
12/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Beau texte, à l'écriture impeccable, un brin nostalgique qui me frappe par sa simplicité et la pudeur des sentiments évoqués.Et ce n'est pas un mince compliment.

   Miguel   
12/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aurais pour ma part classé ce poème en contemporain, du fait de la disposition des rimes ; mais cela n'est qu'une remarque d'ordre technique qui n'enlève rien à mon appréciation du texte, mélodieux et léger quoique porteur d'une certaine gravité ; mais on y évolue de la tristesse à l'espoir d'un bonheur qui doit se mériter, qui invite à l'effort et à l'action : du positif ; on en a tellement besoin.


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