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Poésie classique
Robot : Jour de deuil [Sélection GL]
 Publié le 19/07/17  -  12 commentaires  -  724 caractères  -  300 lectures    Autres textes du même auteur


Jour de deuil [Sélection GL]



La mémoire s’impose, interminable errance,
Et regrette les jours enchantés de couleurs.
Au caveau, chacun vient exploser ses douleurs
Qui laissent sur la tombe un suc amer et rance.

Le rappel des défunts prolonge la souffrance.
On dépose un soupir, des pétales de fleurs
Comme un Saint-Sacrement dans un bouquet de pleurs ;
Cependant il faut vivre avec persévérance.

Sur la pierre glacée un prénom est inscrit.
Dans le jardin mortel le malheur pousse un cri
Strident qui nous rappelle un enfant au baptême.

Les anges sont muets et frappés de stupeur
Quand le chagrin s’exprime ici, tel un blasphème
Vers l’âme qui s’envole, invisible vapeur.


 
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   papipoete   
5/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
classique
Anniversaire d'un enfant que la mort a pris, moment de le " fêter " sur la tombe d'où s'échappe " un cri strident rappelant son baptême " ; un cri que les autres ne peuvent pas entendre ...
NB ce moment au " jardin mortel " est si douloureux, avec des vers magnifiques comme ceux du second tercet !
J'aime bien le 4e vers avec son final " amer et rance " pour faire rime avec celle du premier vers .
la forme classique me semble parfaite ; juste un regret pour le 12e vers " muets/et " pour la sonorité .
papipoète

   Cristale   
6/7/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Au premier abord, je ne vois rien qui puisse empêcher la publication de ce sonnet en classique. Techniquement, c'est un peu le même reproche qui revient souvent de ma part concernant la variété des mots à la rime : verbes, noms, adjectifs etc....

Concernant le fond, j'adhère complètement au ressenti de ce jour de deuil.

En E.L

Cristale

   Marite   
7/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Déchirement bien difficile à extérioriser en mots ... L'ensemble des vers traduit bien l'intensité de la douleur, ces moments où nous restons anéantis par une séparation sur laquelle nous n'avons aucune prise et qui nous dépasse, situation bien exprimée, en particulier dans le premier quatrain et le dernier tercet.
Ce qui m'a un peu gênée : "on" dans l'expression " On dépose un soupir,..." j'aurais préféré une expression plus personnalisée ou généralisée d'une manière différente.

   Queribus   
7/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Un grand bravo tout d'abord pour ce poème classique qui frise la perfection. Sur la forme, une seule petite remarque (toute petite): inscrit ne rime pas avec cri; par ailleurs, en ce qui concerne baptême et blasphème , je ne suis pas certain qu'ils riment (mais il s'agit là, j'en conviens, d'un pinaillage d'un autre temps).

En ce qui concerne le fonds, je suis charmé par la profondeur du thème et la justesse des mots, sa sobriété et son charme émouvant. En résumé, je suis conquis par ce poème, digne des plus grands.

Bien à vous.

   Anonyme   
19/7/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La douleur liée à la perte d'un être cher est exprimée ici de façon sobre, sans pathos.

C'est le dernier tercet qui m'a le plus intéressé, pour le sens que l'on peut lui donner. " Les anges sont muets et frappés de stupeur
Quand le chagrin s’exprime ici " ...

   leni   
19/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très classique sobre quasi à plume grande sérénité

Le rappel des défunts prolonge la souffrance.
On dépose un soupir, des pétales de fleurs
Comme un Saint-Sacrement dans un bouquet de pleurs ;
Cependant il faut vivre avec persévérance.

J'aime beaucoup ce quatrain

Et surtout l'allusion à la persévérance
Merci pour ce beau texte Mon salut cordial Leni

   Anonyme   
24/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut Robot... Comme nous sommes en classique je commence par la technique parfaitement respectée dans ce sonnet y compris la rime inscrit/ cri.
Le thème sur le deuil n'est pas vraiment ma tasse de thé mais ça fait partie de la vie et tu as su l'évoquer sobrement, sans pathos inutile.
Un détail, la virgule après "ici" du dernier tercet ne me semble pas nécessaire car elle casse un peu la fluidité de la lecture et n'apporte rien de plus.
Un bon sonnet malgré cette observation !

   Astras   
21/7/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour!

L'énergie de ce texte est magnifique: elle rapelle que la vie emporte sur la mort, malgré tout.

C'est un gendre d'énergie qui transforme un poème techniquement fort en poésie.

Merci!

   Vincendix   
22/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Robot,
Un sujet délicat traité avec délicatesse, juste ce qu'il faut pour créer une émotion.
En plus, une belle écriture qui donne encore plus de relief.

   Donaldo75   
23/7/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut Robot,

Voici un sonnet bien tourné, au rythme solennel du corbillard, dans une forme classique qui se marie bien avec le thème.

Bravo !

Donaldo

   LeopoldPartisan   
24/7/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Peu adepte de poésie classique, car si souvent imitée et jamais égalée. Ici je me suis laissé prendre à cette lecture qui est intemporelle et donc universelle. Le deuil voilà bien quelque chose que notre moderne société fait tout pour le nier en temps que tel.
Cette douleur insondable que d'aucuns et même tous nous viverons dans cette société qui par la publicité veut nous faire croire que la consommation c'est l'éternité retrouvée.

Au caveau chacun vient exploser ses douleurs

qu'elle force que j'en ferais bien une maxime.
Tout dans ce texte est pour ce qui me concerne parfait, c'est une brasse coulée que cette écriture, c'est tout à la fois prenant et d'une beauté baudelairienne.

Merci pour ce partage en profondeur.

   solo974   
25/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Robot,

Votre sonnet m'a beaucoup touchée. Le paradoxe douloureux entre la vie et la mort ("Cependant il faut vivre avec persévérance") est prégnant.
Le contre-rejet du 2nd vers (Au caveau, chacun//vient exploser des douleurs) et l'enjambement du 1er tercet (pousse un cri// strident) contribuent à bousculer le rythme traditionnel inhérent à cette forme métrique et rendent à merveille - symboliquement - le chaos lié au deuil.
En revanche, le titre ne m'a pas plu, et l'expression "amer et rance" est à la limite du pléonasme.
Très bonne continuation à vous,
Solo974


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