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Poésie néo-classique
Robot : Phases
 Publié le 23/08/21  -  12 commentaires  -  495 caractères  -  226 lectures    Autres textes du même auteur


Phases



Souvent léger comme une brise
Qui s’évade au ciel et se meurt,
Après avoir ému le cœur
L’amour peut laisser l’âme grise.

Changeante folie indécise
Il mue au gré de son humeur
De la fantaisie à l’aigreur,
Jamais à court d’une surprise.

Océan fougueux ou pervers
Il devient parfois mer étale,
Ou nous met l’esprit à l’envers.

Sitôt ravivé le désir
C’est le moment de le saisir
Avant qu’il ne parte en cavale.


 
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   Gemini   
10/8/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Je n'ai pas aimé le titre.
Disséquer l'Amour en "Phases" ne me semble pas très poétique, même si la comparaison avec les caprices du temps est tout à fait de mise et plutôt bien présentée.

Ensuite, j'ai trouvé original ce sonnet en octo aux rimes simples (il y a tout de même deux problèmes pour la catégorie), au ton léger, qui dit son fait sans fioriture et de manière détachée comme un spectateur de l’affaire.
Oui, tel est l'amour : par nature, aussi changeant que les humeurs du ciel et de la mer.
On le savait déjà, mais c’est bien de l’avoir dit au naturel.
.

   poldutor   
10/8/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Gentille petite poésie traitant de l'amour, et qui évoque le vers de Carmen : l'amour est un oiseau rebelle...
L'auteur(e) apporte la preuve du caractère changeant de celui-ci :
"De la fantaisie à l’aigreur,
Jamais à court d’une surprise.

Océan fougueux ou pervers
Il devient parfois mer étale,"

il conclut :
"Sitôt ravivé le désir
C’est le moment de le saisir
Avant qu’il ne parte en cavale."

J'aurai pour ma part préféré :détale" plutôt que cavale...qui me semble peu romantique et poétique.
Cordialement.
poldutor en E.L

   Lebarde   
12/8/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Subtile et original sonnet en octosyllables bien “césurés” dans les quatrains un peu plus déséquilibrés dans les tercets, sur l’amour changeant au gré de son humeur : léger, fou, fantasque, fougueux, pervers mais jamais sans surprises.
En quelques phrases courtes et élégantes toutes les « Phases » sont passées en revue. (Curieux titre quand même).

Les rimes “meurt/cœur” sont-elles correctes? Les spécialistes jugeront.
L’inversion du premier vers de la dernière strophe me gêne un peu.

Mais pour moi rien de grave, globalement j’apprécie.

En EL

Lebarde

   Eskisse   
14/8/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Belle radioscopie de l'amour sous toutes les formes qu'il peut prendre : d'émouvant à triste, soit" fougueux" soit " pervers" . Les métamorphoses de l'amour sont évoquées avec justesse et avec douceur ( sûrement grâce aux octosyllabes) dans les trois premiers quatrains. L'image de l'océan changeant lui aussi est parfaitement adaptée.
Belle conclusion qui me rappelle certains vers de Le bonheur est dans le pré de Paul Fort et qui nous invite à vivre cette palette d'émotions que procure ce sentiment.
Un poème sur l'amour qui ne tombe pas dans le registre fleur bleue, j'apprécie.

   papipoete   
23/8/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
bonjour Robot
L'amour, l'amour tantôt fougueux à nous mettre le corps et le coeur à l'envers, il peut tel le lait sur le feu légèrement frémir, et que la flamme vienne à rougir, voici notre sentiment repartir de plus belle...
NB il eût fallu préciser que ce feu n'est plus que pâlot, quand il couve sous des " cheveux gris ", mais se souvenir que tel Stromboli, au temps de nos vertes années, il ne fallait pas se faire prier...
Je vois un court-métrage bien mis en scène par Eros le fameux " chauffeur de sang... "
Qui a aimé selon toutes ces phases, se remémorera ces lignes !Les deux tercets ont ma préférence !
néo-classique si parfait que... pourquoi pas " classique ? "

   hersen   
23/8/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Au début plutôt réticente envers le titre, que je trouve un peu froid, à la fin du poème je l'interprète plus dans le sens "être en phase", justement pour cueillir ces moments d'amour.

Si j'aime les vers, je trouve le sujet trop partitionné, comme si c'était forcément chaque phase l'une après l'autre. il me manque un peu le fou-fou de l'amour, de ces phases dont justement, on ne maîtrise pas grand chose, si on laisse aller la vie devant soi. Peut-être est-ce parce que chaque strophe porte une idée ? J'aurais plus vu des strophes superposant l'idée, des strophes sur une idée non "finie", pour illustrer davantage le fantasque de l'amour.
En fait, c'est ça : je trouve que c'est trop sage !

Merci de la lecture !

   Vincente   
23/8/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai regretté que ce poème, qui propose une vision presque "technique" du phénomène amoureux, ne se libère pas dans une envolée plus "amoureuse" de son sujet. Ici le regard s'avoue sensiblement, de sensibilité, "analytique" (le titre "Phases" ne s'en cache pas) et, bien que sympathique, ce qui s'en dévoile s'avoue tout-de-même assez convenu ; comme si le dévoilement manquait de suggestivité, comme si l'on découvrait ce qu'on y attendait.

Serait-ce le signe, assumé dans ce cas, d'une acceptation de la prise de conscience que le sujet, par son ampleur, échappe à son narrateur-même ? Une sorte d'aveu d'impuissance à saisir la formidable expérience sensorielle qui s'y enflamme ?

   Miguel   
23/8/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Dès vers doux et mélodieux, évoquant l'amour avec délicatesse. Tout y est si vrai. J'aurais peut-être être attendu "le coeur" au lieu de "l'esprit " à l'envers. Je regrette aussi que tant d'élégance s'achève sur la familiarité de "en cavale". Ça rompt un charme qui aurait pu se continuer après la lecture, comme le fameux silence qui suit du Mozart.

   Provencao   
23/8/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
" Changeante folie indécise
Il mue au gré de son humeur
De la fantaisie à l’aigreur,
Jamais à court d’une surprise."

Mon préféré avec cette conquête de la folie indécise qui ne se fait pas au détriment de la vie mais tout simplement de la dimension fantaisiste du changeant et de la surprise.

L'humeur et fantaisie n’ont de sens que l’une par l’autre. Et j'ai bien aimé ce quatrain qui renforce insidieusement cet état de fait.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Cyrill   
25/8/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Allez, je te propose un autre titre : Variations. Ok, ce n'est pas terrible non plus.
Si j’excepte donc ce "Phases" qui a tendance à jeter un voile de résignation sur le thème ( mais c'est peut-être voulu ), je lis avec plaisir ces octosyllabes si propres, à mon goût, à la musicalité.
Le ton est résolument léger, aérien.
On jette un regard qui glisse sur la surface de ses amours, de son amour. On ne s'attarde pas sur le négatif qui est tout de suite contrebalancé par son opposé.
Et on en conclut quelque sagesse dans le dernier tercet.
C'est joliment dit, le vocabulaire est d'une élégante simplicité.

Merci !

   Ioledane   
29/8/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un sonnet octosyllabique bien écrit, dans les règles de l'art. Je trouve toutefois qu'il manque d'un réel souffle poétique, peut-être en raison d'images un peu trop sages, trop convenues :
"léger comme une brise"
"ému le cœur"
"au gré de son humeur"
Peut-être des tournures trop familières, également :
"nous met l'esprit à l'envers"
"qu'il ne parte en cavale"
J'ai bien aimé le lire, néanmoins.

   Yannblev   
30/8/2021
Bonjour Robot,

Ces phases que vous évoquez correspondent mieux à mon sens à la passion amoureuse (amour Eros) qui n’est souvent qu’une hypertrophie mal contrôlée de ce que l’amour peut-être aussi réellement, (amour Philia et Agapé).

Je me suis permis d’inter-changer les deux termes, amour/passion, et votre sonnet, dont la forme travaillée et délicate convient bien à un sentiment fragile comme l’amour, ne souffre paradoxalement pas trop de se frotter aux intentions moins soft que contient l’idée de « passion amoureuse ».

Je trouve même que votre texte prend davantage la puissance poétique qu’il contient indéniablement… est-ce à dire que la passion est plus source poétique que l’amour ? C’est juste une question que m’inspire votre composition.

Merci pour ces mots.


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