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Poésie classique
Robot : Ressouvenirs
 Publié le 25/10/14  -  10 commentaires  -  800 caractères  -  321 lectures    Autres textes du même auteur

Réminiscences.


Ressouvenirs



Le flux des souvenirs porteur d’illusions
Remonte du passé souvent comme une vague,
Erre de-ci de-là, sans but précis divague,
Surfe sur l’océan trouble des visions.

Sur le parchemin gris des pages du grimoire
Il pose déformés les bois gravés d’antan,
Débobine au hasard l’invisible ruban
Qui décalque les jours inscrits dans ma mémoire.

Alors je me découvre encor convalescent
Des peines et des maux laissés au bord des routes,
Les souffrances hélas ne se sont pas dissoutes
Dans les feuillets du temps, collecteur indécent.

Mais pour me consoler je rajuste la mire,
Et rappelle au présent des regards sublimés,
Je cherche dans le flou des visages aimés
Dont je parviens parfois à trouver le sourire.


 
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   Anonyme   
4/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour... Prosodie classique parfaitement respectée dans cette suite de quatrains même si je n'apprécie pas vraiment les diérèses si/ons à la rime. De jolis vers pour illustrer un retour au passé empli de nostalgie...
Un bon poème même si ce thème est très souvent traité...
J'aurais préféré comme titre le Réminiscences qui tient lieu d'incipit... mais je ne suis qu'un simple lecteur et je respecte votre choix

   Ioledane   
6/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un poème fluide et solide, rédigé par une plume sans doute confirmée.

Je n'aime pas trop l'effet grinçant des diérèses sur les rimes en "ions", mais la prosodie le veut ainsi, aussi je m'efforce de faire abstracti-on.

Le parchemin et le grimoire sont un peu convenus, mais l'ensemble du poème est heureusement servi par de belles images : le flux des souvenirs qui "surfe sur l'océan trouble des visions" (encore qu'un flux qui surfe paraisse assez étrange et que je préfère rattacher l'image aux souvenirs), "pose déformés les bois gravés d'antan", "débobine au hasard l'invisible ruban" ; ou encore les souffrances qui "ne se sont pas dissoutes dans les feuillets du temps".

Le présent est rappelé avec élégance dans le dernier quatrain, où l'on sent bien toutefois que le passé peine à s'éloigner.

Petite remarque concernant "Dans les feuillets du temps, collecteur indécent" : si je trouve l'image très belle, la rime à la césure, déconseillée par la prosodie classique, nuit effectivement à la fluidité du vers (cela a heurté ma lecture).

Dans l'ensemble, c'est un beau poème classique comme j'aime à les lire.

   Francis   
25/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Sur la mémoire étale apparaissent les marées, les tempêtes d'antan, les flots écumants. Mais, (après avoir rajusté la mire), d'autres images défilent : des sourires beaux comme un soleil couchant, des voiles blanches sur le bleu de l'océan.

   Anonyme   
25/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour

Un thème rebattu mais qui fait toujours recette et dont on arrive
toujours à en sortir de belles choses.
Quelques répétitions quand même qui pourraient être corrigées :
Sur l'océan et SUR le parchemin.
Déformés et DEbobine ET DEcalque.
Des regards sublimés et DES visages aimés.
Ce collecteur indécent aussi me semble inopportun.

Malgré ces quelques broutilles, le poème reste un bon moment
de lecture.

   leni   
25/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Robot
Dans le méli-mélo de nos joies de nos peines le passé resurgit à la marée montante Le vent souffle gai ou triste Papillon (Charrière évadé de Cayennes)avait sa méthode pour éviter d'être tristouille Quand il pensait triste il zappait et il revivait un souvenir agréable C'est vrai ça marche parfois
J'ai beaucoup aimé ton texte qui DIT claireent le problème
JOLI:

Sur le parchemin gris des pages du grimoire
Il pose déformés les bois gravés d’antan,

Mais pour me consoler je rajuste la mire,


je me permets une "petite suggestion"Personnellement j'aurais allongé le texte en l'illustrant dr quelques exemples


merci pour ce moment très agréagle
salut amical à toi
Leni

   Pimpette   
25/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Beau boulot: forme et fond!

Sur un sujet aussi universel j'aurais aimé bien entendu des souvenirs pluis forts et PERSONNELS! Grand bonheur...ou grande douleur... dans une prosodie moins prévisible,non?

Pimpette qui ne saurait pas en faire autant;Ahahahaha!

   Purana   
25/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème classique, bien maîtrisé nous offre une très belle description d'un passé qui occupe le présent et que l'on ne digère pas toujours.

Le narrateur observe ce qui se passe en gardant une certaine distance, sans trop d'émotions fortes ni de vers mélodramatiques. Juste regarder ce qui ce passé fait en ce moment.

Le poète décrit joliment ce processus qui évoque en moi des images d'un barrage qui ne fonctionne pas toujours.
Voici une accumulation d'eau derrière la digue du cours d'une vie. À tel point que l'on peut apercevoir la formation d'un lac, puis l'inondation. Mais sachez que cette dernière, cette ennemie est également celle qui amène sur ses vagues le radeau de sauvetage, les sourires, comme le dit si bien l'auteur dans la dernière strophe :

"Mais pour me consoler je rajuste la mire,
Et rappelle au présent des regards sublimés,
Je cherche dans le flou des visages aimés
Dont je parviens parfois à trouver le sourire".

J'apprécie beaucoup la forme ainsi que le fond.

Bravo !
Purana

   Anonyme   
26/10/2014
Bonjour Robot

Les trois derniers quatrains tiennent la route et me paraissent en phase avec la tonalité du sujet.
Le premier est gâché par la rime entre les vers 1 et 4.
Elle est riche et parfaitement licite. Mais la diérèse anachronique zi-on est clownesque. Dans une pochade humoristique elle eût été la bienvenue, mais dans ce poème mélancolique, elle fait tache.
Il y a deux solutions, soit changer de catégorie pour pouvoir faire la synérèse, soit rester en classique en changeant de rime.
Merci Robot

   Michel64   
13/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'avoue que n'étant pas spécialiste, les histoires de diérèses s'accordant avec des synérèses où pas, me passent encore au dessus de la tête. Mais c'est vrai que le quatrième vers "Surfe sur l’océan trouble des visions." m'a un peu gêné.
Et puisqu'il y a ponctuation, il me semble qu'il manque une virgule entre "précis" et "divague".
Pour le reste j'ai bien aimé ce poème traitant du souvenir.
Je suis aussi désolé d'avoir pris le titre "Réminiscences" avant vous, vous obligeant à créer se "ressouvenir".

Au plaisir de vous relire.

   Curwwod   
14/11/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un peu déçu par la portée émotionnelle de ce texte techniquement réussi et respectueux des exigences du genre classique. C'est cela justement qui donne à l'ensemble un aspect un peu artificiel qui nuit à la sincérité du propos (diérèses disgracieuses, termes parfois un peu forcés pour la rime qui d'ailleurs est parfois juste suffisante...)
C'est sans doute un bel exercice qui ne m'a pas emporté aussi loin qu'il l'aurait souhaité.
Bien à vous


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