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Chansons et Slams
roxal : Les hauts lieux de la finance
 Publié le 09/07/09  -  5 commentaires  -  1949 caractères  -  56 lectures    Autres textes du même auteur

La crise.


Les hauts lieux de la finance



Je suis un homme d'influence,
je fréquente des femmes d'apparence,

ce n'est pas tant ma compétence,
que mon réseau de connaissances
qui m'ont fait gravir les échelons de la finance
et m'assurer une permanence

je m'étonne de mon habileté et de ma clairvoyance,
inouï le loto de l'ignorance

je brille régulièrement par mon absence,
j'inquiète mon conseil si trop de performance

je prends des décisions sans importance,
je n'apprécie pas qu'on m'impose le silence

au moment de la retraite, à moi la résilience,
l'oseille et l'opulence

j'ai oublié le concept de transparence,
en échange je cogite sur la concurrence

mieux vaut produire avec assurance,
et se garantir la croissance

mes comptables trafiquent avec prudence,
par crainte d'accusation de malveillance

à tout hasard la direction invoquera la jurisprudence
et choisira un bouc émissaire sans allégeance.

Mon salaire, mes primes et mes options
ruinent l'entreprise,
alors sur avis des spécialistes je délocalise
pour mousser les profits et les actions

vous me direz les travailleurs d'ici,
je vous répondrai pas de soucis,
ils recevront un forfait séparation,
où ils pourront nous accompagner dans l'autre nation,

faut d'abord servir les actionnaires,
sinon ils vous montrent la porte arrière.

Depuis le départ de mon parrain
grande difficulté à me rendre au bureau le matin,

j'entends dans mon dos que je suis une nuisance
qu'il serait préférable que je parte en vacance,

j'ai encaissé mes options
j'angoisse à l'idée d'inflation,

depuis qu'on m'a abandonné
j'écluse à longueur de journée,

lové dans l'oubli et la solitude
je broie de la nostalgie et de l'inquiétude.


 
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   Anonyme   
9/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un cynisme qui finalement laisse la place à une douleur personnelle.
N'empêche que cet homme d'affaires, on n'a pas trop envie de le plaindre.
Les rimes en "-ance" sont , à mon goût, trop nombreuses et deviennent pesantes.

Est-ce un fait exprès que "performance" et "vacance" sont au singulier?

C'est sans doute un slam, mais je regrette qu'il n'y ait pas plus d'allitérations.

   Anonyme   
10/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Ca aurait pu être un bon slam ou une bonne chanson, mais il manque quelques trucs: de l'énergie, essayer de passer au travers des clichés, des évidences.

On retrouve trop le rythme de "L'homme pressé" de Noir Désir, et par conséquent pas assez d'implication de l'auteur.

Peut être aussi un manque de travail?

Bref, c'est loin d'être mauvais, mais il manque quelque chose pour que ce texte vive...

   ANIMAL   
31/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime bien ce regard sans complaisance sur ces cadres sup' qui se pensent rois de la finance. En fait ils auraient tort de se gêner car même nuls, on les récompense.

Grandeur et décadence de l'un d'eux au fil des vers, je me suis laissée porter sans ennui jusqu'au bout.

Bien rythmé pour un thème atypique.
Bravo.

   widjet   
29/9/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Encore une fois, l'auteur se la joue ultra convenu.
Il n'y a guère de trouvailles et de style dans ce slam fade et de pauvre inventivité. Des formules toutes faites qui n'ont ni force ni singularité.

Ennuyeux et exaspérant.

W

   jaimme   
29/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Des rimes en -ance (dictée par la finance?) ad nauseam.
Une musicalité donc plutôt pénible.
Le fond? Pourquoi pas, je serais d'accord avec une dénonciation de ce système, mais en revanche l'ensemble est d'une facilité... Les absences, vite dit, je crois savoir que ce monde-là ne peut pas compter ses heures, même si on n'est pas d'accord avec ce type de travail, il faut être crédible, et "je prends des décisions sans importance", c'est malheureusement inexact!
Un poème qui aurait eu plus de valeur (artistique) avec une recherche plus poussée dans les sonorités et sans doute avec un ton nettement plus sarcastique.


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