Bonjour SaintEmoi

Magnifique vote texte

Surtout pour la pensée de faire un monde meilleur

car c'est plutôt mal parti

cette petite gène de l'œil guérie pourrait être l'étendard

de la compassion retrouvée

j'y adhère complétement

merci

Bonjour SaintEmoi,

"Préférant l’objectif d’une ambition locale,
Tu peux tenir la main des êtres autour de toi,
Confondre le chemin et l’élan amical,
Irradiant l’orgelet des vertus de l’émoi."

Si la parole est claire, lumineuse , elle devient véritablement l’expression de la lumière de la pensée; " tu peux tenir la main des êtres autour de toi" et là cette lumière devient la source et le principe de l'émoi.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

Bonjour SaintEmoi,
J'avoue que j'ai eu un peu de mal à saisir la métaphore. Je n'étais pas branché "Orgelet, humeurs mauvaises du monde, écoulement, tentatives de guérison..." J'y suis.
Je loue l'originalité de l'idée. Ce n'est pas si courant...et ça donne du blé à moudre pour les commentaires de texte.
La seconde strophe est pour mon petit entendement, la plus obscure.
"Lui rendre sa couleur partout où elle s’abat,
Irisant la Terre dans une immense fronde,
Partageant le venin qui sape ton combat."
C'est un développement de "sauver le monde", j'entends bien (ou pas bien), mais cette "couleur qui s'abat" ne me dit pas grand chose. Ni "Partageant le venin"?
J'ai eu un peu de mal à dire ce vers (alexandrin?)
"Irisant la Terre dans une immense fronde,"

L'incipit avertit qu'il sera question de soin, mais comme Edgard j'ai d'abord été désarçonné par le fait que le mot soit pris d'emblée 'au pied de la lettre', ce qui de prime abord rend la chose certes très originale et inattendue, mais quand même un peu repoussante.
Et puis, cette 'tare originelle' (qui est peut être un péché ?) devient un chemin de possible rédemption. J'aime le fait que nul n'est exempt de cette marque, et que le chemin vers un avenir meilleur soit ouvert à tous - c'est du moins ce que je comprend dans la très harmonieuse troisième strophe, dont j'apprécie tout particulièrement le 3ème vers.
J'avoue être aussi un peu perdu dans la deuxième strophe, dont les sonorités sont parfois discordantes à mes oreilles ("vois-tu, tu peux" / "la Terre dans une immense fronde") et le sens un peu nébuleux - notamment de la couleur qui s'abat (qui s'efface brutalement ?) et du venin qu'on partage alors qu'il sape un combat...
Cela mis de côté, nul doute que l'écriture est travaillé, et que le ressenti final est positif.
Merci.