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Poésie contemporaine
Senelbi : Loin [Sélection GL]
 Publié le 05/08/14  -  7 commentaires  -  635 caractères  -  153 lectures    Autres textes du même auteur

Un amour d'enfance.


Loin [Sélection GL]



Remonte à plus longtemps,
à bien plus loin, encore.
Rappelle-toi cette ombre
jumelle de la tienne.

Mon enfance t'aimait,
accrochée à tes nattes,
à tes yeux d'ambre roux
qui ignoraient les miens.

Tu passais devant moi
et je n'existais pas.
J'étais transi de toi,
tu ne me voyais pas.

Ta rue était ma Mecque,
ma patrie bien-aimée.
Où tu posais le pied
était terre sacrée.

De te savoir là suffisait à ma joie.

C'était il y a longtemps,
bien plus longtemps que ça.
Quand tu te souviendras
je serai loin, déjà…


 
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   Robot   
19/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est la simplicité du texte qui m'a retenu. Des mots sans prétention mais qui malgré tout créent de belles images. J'ai à peine moins apprécié les vers
"Où tu posais le pied
était terre sacrée."
avec ce verbe être à l'imparfait qui doublonne avec le même du quatrain précédent.
Je trouve aussi que votre poème se passerait sans dommage du quatrain terminal qui m’apparaît superflu et je verrais bien le texte s'achever sur le vers isolé.

   Lulu   
19/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un bel hymen à l'amitié, dans un vocabulaire simple et un texte fluide. J'aime particulièrement la première strophe, bien tournée, avec l'idée de cette ombre présente d'un bout à l'autre du poème qui s'en va peu à peu, au loin... par défaut, manifestement.

Est-il trop tard pour exprimer des sentiments, en dépit de l'éloignement ? Ce poème prouve le contraire ; l'on peut toujours dire, même si la réalité de l'éloignement est incontournable.

J'ai bien aimé le ton de ce poème, nostalgique, sans tristesse vraiment ; juste une nostalgie douce, l'auteur me semblant quelque peu philosophe, tranquille par rapport à de bons souvenirs.

   margueritec   
23/7/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Joli souvenir, un brin nostalgique, mais les images ne me touchent pas car trop conventionnelles, excepté la deuxième strophe.

   Pimpette   
5/8/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
j'aime ce ton , ces façons simples de parler de nos amours.

"J'étais transi de toi
*Tu ne me voyais pas"

...il faudrait une grande tartine à de moins bons poètes pour dire ça!
Bravo!
Tu devrais supprimer entièrement la ponctuation....tontexte si léger si limpide gagnerait encore de la qualité!

Grâce à toi je me suis souvenue d'un Pélissier de 6 ans qui avait un vélo rouge...

   Anonyme   
5/8/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Assez d'accord avec Robot : le dernier quatrain est peut-être un peu de trop, à vous de sentir...

J'ai apprécié que vous écriviez sur ce souvenir, on en a tous un... au moins...
C'est dit tout simplement, c'est vrai, c'est universel.
Avant le premier amour -partagé s'entend- il y a eu ce premier émoi qui laisse une trace dès qu'on ouvre la porte à son souvenir.

Avec le sentiment, souvent, qu'à cette époque de notre vie, on était d'une sincérité absolue.

   Anonyme   
5/8/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Senelbi,

Mais les mots sont d'un amour!

Rien de mièvre, ni de maniéré, non c'est doux, c'est sincère, c'est difficile d'exprimer l'émoi sans avoir recours aux images et vous, vous avez su le faire avec des mots simples mais pas banals comme:

"à tes yeux d'ambre roux"

Que je trouve magnifique dans l'image visuelle qu'ils me renvoient.

Des mots simples mais passionnés.
Et j'aime ce rythme nonchalant, une écriture fluide. L'émotion est venue jusqu'à moi et pour ça elle n'a pas eu besoin d'en faire trop.

   Anonyme   
8/8/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bien belle manière simple et musicale de décliner ce thème universel des souvenirs d'amours inaboutis et qui n'ayant jamais vraiment commencés atteignent l'immortalité. L'apostrophe du premier quatrain apporte une sincérité touchante qui se traduit en formulations expressives car ramassées où la dualité apparaît comme un leitmotiv au coeur de ces hexasyllabes bien balancés. C'est simple et beau comme le sentiment exprimé, toutefois il eût peut-être été préférable de terminer directement sur l'évocation sans ce dernier vers inutilement dramatique qui fait retomber l'émotion.


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