Voilà un poème léger, frais, harmonieux, mélodique, qui permet de se laisser aller à plusieurs lectures. C'est délicieusement et délicatement bucolique.

D'un bout à l'autre, j'ai été emporté par les images tendres, fragiles, élégantes par leur simplicité, et puis ces deux dernières strophes qui apportent ce côté rêverie, m'enchantent, je suis plus que conquise.

Ce poème fort bien écrit est magique, apaisant, il procure après lecture une sensation de bien-être. Il installe une certaine sérénité intérieure. Il est ici parlé de la nature, de son contact, avec générosité

J'aime au détour de mes lectures, rencontrer de tel écrit, qui sans ambages, dégage une très grande profondeur par leur clarté, leur limpidité.

néo-classique
un papillon à l'aube du printemps s'ébat, ivre du nectar des fleurs . Poussé par la brise légère, poursuivi par l'oiseau, le bel ailé se laissera-t-il prendre au filet que lui tend l'enfant ?
Scène de notre enfance, à travers champs, à travers parcs des villes ...
NB 1er vers , " de la/de la " trop rapprochés
10e vers, je ne comprends pas " anime " son chapeau
papipoète

Un sonnet bucolique, qui ne manque pas de charme je trouve, mais de force d'expression, et entaché de quelques maladresses selon moi.

Dès le premier vers, le matin fumant de la pluie me plaît bien, mais "de la veille" qui suit immédiatement présente pour moi l'inconvénient d'avoir deux fois le mot "de" à très peu d'intervalle, ce qui gâche un peu.

Ensuite, je trouve que c'est un peu la foire à l'expression toute faite : l'astre de l'orient, le printemps qui s'éveille, le nectar enivrant que propose qui ça ? ben, la fleur, tiens (on frôle le pléonasme), les ailes irisées bien trop attendues pour un papillon, la corolle vermeille, le détour du chemin, l'enfant joyeux...
Par bonheur, l'emploi décalé du verbe "animer" vient un peu réveiller tout ça, et l'espèce de confusion qu'apporte le "il" du vers suivant n'est pas pour me déplaire : le lecteur peut s'amuser avec l'idée que c'est le jardinier, non le chapeau, qui glisse sur la brise.

Je trouve le dernier tercet bien mignon. Au final, je trouve que le poème gagnerait à ne pas recourir si fréquemment à des associations de mots trop attendues : il ne me laisserait pas cette impression de mièvrerie mal contrebalancée par quelques étincelles moins convenues comme la prime couleur ou le filet lâche.

Poème agréable à lire mais dont les images ne m'ont pas véritablement séduit.

"de la pluie, de la veille...de la vie " plombent un peu le premier quatrain.

J'aime beaucoup ces poèmes frais et doux qui évoque la nature. En voici un bien agréable.
J ai aimé:
Le papillon du jour s'envole et s'émerveille
Du nectar enivrant que propose la fleur ;
Ses ailes irisées qui cherchent la chaleur
Effleurent doucement la corolle vermeille.

Un beau moment de lecture. Un peu de légèreté dans ce monde de bruts !

Bonsoir Sofi,

Très agréable lecture.
Elle passe de l'évocation paisible, avec ses images jolies à défaut d'être originales, et dont on découvre vite qu'elles se justifient à ce moment du poème, à un peu d'animation par le vol du papillon, puis dans la troisième strophe, à l'invite de l'oiseau , alerte et léger, le récit s'emporte en conte. L'équivoque est certaine de sa magie : un grand-père ou un chapeau qui vole... Enfin la dernière strophe, nous laissera aérien et souriant.

Un sonnet qui évoque un matin de printemps, un texte agréable à la lecture, léger et délicat comme un papillon.

Une petite réserve concernant le premier tercet, le deuxième vers s’intègre mal entre les deux autres. Et puis, à mon avis, il faudrait remplacer anime par agite.

Un tableau tendre et charmant cueilli dans la fraîcheur de l'instant.
C'est joli et bien écrit.
Merci Sofi
Zoé