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Poésie libre
spock27 : Il pleut des collines
 Publié le 29/10/08  -  2 commentaires  -  1324 caractères  -  20 lectures    Autres textes du même auteur

Je marche dans la ville qui semble ne vivre... que pour elle-même !


Il pleut des collines



Il pleut des cordes depuis les collines.
Les corniches en pleurent, elles se déversent
Sur les trottoirs qui en luisent de plaisir.
L’air est humide et la ville de gronder
D’orages imaginaires, ça bruisse
Tous horizons, je suis le seul à marcher
Dans ces flaques anthracite.

L’aube s’étend à peine, ample d’envergure.
Plus tard, elle lèchera les vitres détrempées.
Un petit bout de soleil pointera peut-être,
Un arc-en-ciel n’est pas à exclure, halo tout là-haut !
La ville dans l’eau glougloute vigoureusement,
Déploie des charmes qu’en ces heures
De faible lueur, nous sommes si rares à goûter.
Véritablement, les avenues couvent leur orgueil,
Les rues préparent leurs assauts, les ruelles
Affûtent leurs forces dans les arrière-cours.
Que de force, de belles batailles en présage.

La ville jamais ne déchante, elle vit autant
Pour elle que pour nous, languides passagers.
Un immeuble s’effondre, un autre surgit.
L’homme salue une statue, un autre écoute
Une musique qui n’a rien de naturel.
La ville ne s’en soucie guère.

Elle a oublié ses ombres, ses racines
Mais renforce ses fondations.
Ses voies sont claires ; c’est d’elle
Et en elle que nous vivons.


 
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   Anonyme   
30/10/2008
Une promenade dans la ville grise et trempée qui eût fait une nouvelle honorable. Un écrit dense, un thème bien vu. spock27 a les moyens de donner la même chose dans la catégorie voisine. Je sais, je suis exigeante, mais le potentiel est là. Une lecture agréable.

   Anonyme   
4/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très bon texte à nouveau!

Je suis moins enthousiaste que pour Feux tremblants cependant.

En effet tu abuses un peu trop de jeu de mots et d'images dans ce texte.

Et puis il y a cette agaçante répétition de "ville".

Mais hormis ces défauts somme toute bénins, je trouve ton travail bien mené.

A retravailler à peine afin d'en garder la fraicheur.

C'est vraiment bien.


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