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Poésie libre
Stephane : Une perle s'est noyée
 Publié le 04/10/22  -  8 commentaires  -  903 caractères  -  153 lectures    Autres textes du même auteur


Une perle s'est noyée



J’ai pensé que l’espace pouvait encore se fondre
en moi
qu’en l’espèce le temps s’évertuait à rompre l’harmonie
de l’aire sur laquelle il m’était impossible de voir
ne serait-ce qu’une once de tes yeux
à travers les flancs dénudés des vitrines

J’ai pensé que la trame de l’espoir
pouvait encore se fondre dans l’espace
où je me tenais encore
pour un temps
avant que ne s’effeuille l’arbre de vie
privé de ses racines

La sève des nuages emplissait les rues
dans un feulement de voix
tandis que je frôlais le contour des galetas
empâtés de bistre

L’averse pouvait s’abattre
je n’attendais plus rien
L’eau
delà les veines
s’écoulait
perle noyée sur les pavés

Ton corps de lys dans le biome
feuilleté d’automne d’un sol xérique
me ramenait étrangement à la source


 
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   Anonyme   
28/9/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Avertissement d'usage : j'ai un ton, qui n'est aucunement dirigé vers l'auteur, c'est juste mon ton. J'ai de jolis cheveux pour compenser. Ceci étant posé.

J'ai globalement assez bien apprécié ma lecture, à quelques exceptions près, je la trouve bien fichue.

1 - "ne serait-ce qu’une once de tes yeux" mesurer les yeux en onces c'est étrange... alors je peux imaginer une licence ou une image décalée, mais c'est totalement apoétique, ça me fait penser à une file d'attente chez le boucher pour avoir du hachis.

2 - "pouvait encore se fondre dans l’espace
où je me tenais encore" la répétition de "encore" est-elle volontaire ? Auquel cas c'est maladroit et redondant. Sinon, c'est ballot... :-)

Quoi qu'il en soit, ces deux petites chipotes mises à part, j'ai trouvé que les images étaient belles et vivantes, peut-être un peu trop évidentes parfois, mais toujours agréables.
Le vers renvoyant au titre est très joli.

Merci pour ce partage.
Ananas, en EL

   Anonyme   
4/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Stephane,

Globalement cette poésie se lit bien mais elle est trop surchargée d’abstractions ou de métaphores comme les « flancs dénudés des vitrines » ou « l’once de tes yeux » qui me nuisent à la saisie du sens global. C’est dommage également d’avoir mis des « xérique » et « biome », ça fait trop trucs piochés dans un lexique de mots compliqués à caser en société, et j'avoue qu'avoir à prendre un dictionnaire, ça gâche un peu ma lecture.

En conclusion, il y a de belles images/sensations à l’oreille, mais c’est un poème qui gagnerait à être libéré de ses expressions ampoulées comme les « galetas empâtés de bistre » pour donner toute sa puissance.

Merci pour la lecture gratuite et le temps passé dessus.

Anna

   Provencao   
4/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Stéphane ,



"La sève des nuages emplissait les rues
dans un feulement de voix
tandis que je frôlais le contour des galetas
empâtés de bistre"

J'ai bien aimé ce passage où vous avez, à mon sens, fort bien mis en exergue cette faculté, ce potentiel, en cette sève des nuages qui devient presque ll'objet d'admiration. Ce que j' admire dans ce potentiel, ce n'est pas l'effet escompté ou visible, mais simplement cette faculté de produire un effet , qui n'est nullement visible....

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   papipoete   
4/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonsoir Stephane
Le ciel pouvait bien tomber sur ma tête, je m'en fichais ! La pluie à verse ne me mouillait même pas, tant mes larmes m'avaient raviné.
Je n'espérais plus rien, du moment que j'étais désormais comme un orphelin, sans toi qui ne reviendrait pas...
NB " ma version " qui vous fera peut-être sourire, d'être si loin de votre inspiration !
C'est écrit fort poétiquement, mais je trouve l'emploi des mots savants, mal venus alors que cette dernière strophe, put se contenter des mots venus du coeur.

   Donaldo75   
4/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Stéphane,

Bon, je n’ai pas toujours tout compris dans ce poème mais j’en apprécie la forme – c’est du vrai libre dans ma perception du découpage et l’utilisation des images pour développer le propos – et je lui trouve une grande richesse lexicale. Certes, parfois, c’est « too much » dans ce sens des mots à l’instar du tercet de fin qui sent quand même pas mal la surcharge et la recherche du vocable pour le vocable. Mais tout ceci revêt quand même une forme de sens, un peu comme ces tableaux abstraits qui ne disent pas leur nom en employant des figures pour habiller l’ensemble.

Merci pour le partage.

   Lotier   
5/10/2022
J'ai trouvé ce texte un peu logorrhéique, sans que cela soit pathologique, mais quand même. Je crois que dans le domaine des longues phrases, je préférerais lire Proust ou Péguy.
Bon, cela peut s'apparenter à une figure de style voulue et assumée… ce qui peut mettre le lecteur dans un état rapide d'asphyxie, c'est une conséquence qu'on peut rechercher aussi.
Je me suis quand même, dans ce dédale, accroché aux verbes qui l'émaillent, histoire d'arriver au bout.
Quant à la perle, noyée, qui plus est, je n'ai pas compris (c'est une manie que j'ai de chercher du sens…). Peut-être une référence au K de Buzzati ?

   Stephane   
5/10/2022

   Atom   
7/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un poème assez énigmatique mais non dénué de charme.
Une errance, une amertume, un soupçon de spiritualité...
Une histoire avec une femme, très probablement.

Mais alors pourquoi cette dernière strophe avec ces deux mots si... tue-l'amour ?


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