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Poésie contemporaine
Synoon : Cinquante-trois moins six
 Publié le 21/03/18  -  13 commentaires  -  838 caractères  -  187 lectures    Autres textes du même auteur

Il y a cinquante-trois mois, ses lèvres touchaient les miennes pour la première fois.
Il y a six mois, mes lèvres touchaient les siennes pour la dernière fois.
Seules les mathématiques sont éternelles.
Voici donc un poème en leur honneur !


Cinquante-trois moins six



Cinquante-trois moins six, référés au présent,
Ça fait l'infinité de nos tendres moments.
Deux conjugués sommés, nous étions bien réels.
Période terminée, il y eut moi... Et elle.

Cinquante-trois moins six, ô triste division.
J'aimerais me soustraire à cette opération.
Mais des traits négatifs en la vie radicale,
La relation devient complexe puis bancale.

Cinquante-trois moins six, que ne fut-ce des ans !
Problème d'unité, au malheur exposant.
Dérive des facteurs, ébranlant notre base,
Plus en adéquation, nous n'étions plus en phase.

Cinquante-trois moins six, c'est fini maintenant,
Il m'en reste à écrire argument rayonnant :
Ses courbes intégrées aux discrets souvenirs,
Notre baiser premier, origine à décrire.


 
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   Anonyme   
2/3/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Échec et math. en quelque sorte.
C'est plaisant à lire, bien dosé dans la longueur pour ne pas lasser, et vu sous cet angle, pas du tout tragique.
Bravos pour vos trouvailles.
Fowltus en EL

   dom1   
8/3/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Hormis ce vers qui me gène ( il s'agit d'une soustraction... ) " Cinquante-trois moins six, ô triste division. ", le reste me plait bien et donne du corps à la séparation des corps...
domi...

   Damy   
9/3/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Cela fait quarante sept. Mais que signifie 47 ? Son âge à elle alors que vous avez 6 ans de plus ? Et que c'est le moment de la séparation ? Votre poème reste mystérieux pour moi alors que les mathématiques n'ont aucun secret et je n'ai pas senti l'intérêt d'y faire appel pour ce thème.
Je suis désolé, mais "Cinquante trois moins six" me laisse assez froid tandis que j'ai toujours ressenti une certaine jubilation à résoudre un problème de mathématiques.

PS: je n'ai lu l'incipit qu'après avoir rédigé mon commentaire. La liaison n'aura donc pas duré 4 ans.

   Mokhtar   
11/3/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Certes pour les jeux de mots empruntés aux mathématiques, nous pouvons ici trouver notre compte. Malheureusement la poésie, et aussi le français, semblent sacrifiés à l'autel de la recherche numérique.
4 ou 5 vers sont hors métrique...
"Mais des traits négatifs en la vie radicale ,la relation devient complexe puis bancale". Même avec devint (concordance de temps), je ne comprends pas la phrase.
"Cinquante-trois moins six, que ne fut-ce des ans ": Que ne fussent des ans ??? etc
En résumé, sur une idée de base qui peut être ludique, vous forcez trop l'inclusion des termes mathématiques, comme si vous vous étiez fixé un challenge quantitatif.
Il me semble que vous pourriez réécrire en vous attachant à maintenir un minimum de sens. Sinon votre texte ne sera qu'une accumulation de mots.
Au plaisir de vous relire

Mokhtar, en EL

   Anonyme   
21/3/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
J'avoue avoir beaucoup de mal avec les mathématiques...
Cependant, j'ai aimé l'originalité de votre poème, plutot bien ecrit et agréable à la lecture.
Merci et bonne journée.

   Synoon   
21/3/2018
J'ai ouvert un fil de discussion ici : http://www.oniris.be/forum/cinquante-trois-moins-six-discussion-t25447s0.html#forumpost340283
Pour discuter plus en détails du sens, de la forme, etc. :)

   papipoete   
21/3/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour Synoon
Mettre en vers des mathématiques, voilà qui est étonnant ! un peu comme si je disposais ensemble dans un vase des roses et des pistons mécaniques !
Mais j'apprécie l'imagination qui pousse votre plume sur ce singulier chemin, où naît l'amour, s'installe l'habitude, jusqu'au premier baiser restant un souvenir lointain, qui maintenant n'est plus .

   Quidonc   
21/3/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Synoon,

Bien sur il y a la métrique mais pour ce qui me concerne, outre les règles de la poésie, il y a surtout du plaisir à lire.
C'est le cas ici, j'ai beaucoup aimé ces nombreuses références aux mathématique, tout un poème.
Nous ne sommes que des nombres complexes dans un ensemble réel, soumis aux dérivées dans un calcul intégral.
Finalement mathématique et poésie ont ceci de commun, passion et rigueur.

Merci pour ce partage

Quidonc

   Anonyme   
21/3/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une association surprenante, amour et maths, mais assez originale.
Le parallèle est bien conduit, sans en faire trop.

" J'aimerais me soustraire à cette opération "
" La relation devient complexe puis bancale. "
" Ses courbes intégrées aux discrets souvenirs, "

Pour ma part, j'ai bien aimé.

   Lulu   
21/3/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Synoon,

J'ai été agréablement surprise par ce lien entre chiffres et lettres. Ils ne sont pas incompatibles, et vous avez bien eu raison de vous laisser aller à jouer ce jeu d'écriture que j'ai trouvé fort plaisant à lire.

Je trouve votre poème harmonieux, bien écrit et sensible. Je le trouve, en effet, sensible, car il exprime dans une certaine musicalité les tourments de la situation évoquée. J'ai, à ce titre, beaucoup aimé le jeu des rimes, cette forme de rigueur qui pose ou accentue le rythme.

Le champ lexical est, quant à lui, très plaisant à lire. On sent que vous vous êtes amusés à rédiger, et, de fait, cela passe très bien auprès de la lectrice que je suis. Je peux citer, comme moment plaisant, mais ce n'est qu'un exemple :
"Cinquante-trois moins six, que ne fut-ce des ans !
Problème d'unité, au malheur exposant.
Dérive des facteurs, ébranlant notre base,
Plus en adéquation, nous n'étions plus en phase."
L'une de mes strophes préférées...

Mes encouragements.

   Anonyme   
22/3/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

J'ai eu beaucoup de mal avec votre poésie.
Premièrement, parce que je suis férue de maths moi-même et que du coup moi je vois une soustraction où vous posez une division et ça me perturbe.
Ensuite parce que je ne suis pas convaincue par votre anaphore. Cette soustraction, qui loin de rendre le propos limpide lui confère une forme d'hermétisme inutile : les maths c'est déjà pas super simple en soi, si en plus on vient vous l'expliquer de manière complexe, je vois pas l'intérêt ;)

Après, c'est question de ressenti, et pour moi si ça se conçoit aisément, ça doit s'énoncer pareil.

il y a de belles choses : j'aime votre dernier vers du premier quatrain, défaitiste, cru.

Mais globalement je pense que votre poème souffre d'un manque de simplicité, peut-être ou non induit par la contrainte de la rime : ex : que ne fut-ce des ans ! (la tournure me semble inutilement alambiquée pour dire que c'est trop court... mais ça rime avec exposant alors...), et parfois glisse vers la facilité (J'aimerais me soustraire à cette opération).

Je terminerai sur votre dernier quatrain qui me laisse perplexe. Les inversions, la fin... je trouve que vous perdez de la force par rapport au début. C'est dommage.

Avec mes plus plates excuses, je n'ai pas réussi à m'approprier votre oeuvre. Pour moi, les petits points relevés ci-dessus sont bloquants, car ils coupent mon élan de lecture et me forcent à un effort qui ne mène à rien : je suis exclue de facto de quelque chose que je ne peux pas comprendre par manque de référents ou de correspondances, plutôt. Ce que vous exprimez ne me parle pas vraiment.

Une prochaine fois, peut-être.
Et bonne continuation.

   Anonyme   
28/3/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Vu votre titre "cinquante-trois moins six", je me suis demandé où la lecture de votre écrit allait bien m'emmener.

Eh bien ! très agréable surpris, je vous complimente, vous avez fait dans l'originalité, avec l'association Amour/Mathématique, cela m'a beaucoup plu, un très joli clin d’œil expliqué de manière rationnelle sur cet "enchevêtrement" singulier d'une relation de couple.

Tout le long de cet écrit de bien belles trouvailles adroites et subtiles, ayant pour sujet la problématique d'une relation qui va devenir deux lignes parallèles ... C'est tout en élégance et retenue, j'ai pointé ce soupçon de tendresse qui l'habite.

Je retiendrai votre dernière strophe, très touchante :

" Cinquante-trois moins six, c'est fini maintenant,
Il m'en reste à écrire argument rayonnant :
Ses courbes intégrées aux discrets souvenirs,
Notre baiser premier, origine à décrire. "

Bravo, votre poème est bien construit, il est très ludique.

   Anonyme   
30/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Synoon,

Au hasard de mes promenades j'arrive devant ce tableau, griffonné de chiffre en tout sens, de nombres en tous sens.

Je me souviens avoir lu ce poème à sa sortie, ne pas avoir trop aimé sa mise en page et impressionnée par le "classique-néo-contemprain" avoir passé mon chemin, mais c'est sans compter sur-avec le hasard.

Parvenir à nous faire oublier les chiffres et les nombres et les maths, alors que le poème regorge de termes de ce registre est fort, assez fort, très fort !

Quand, au départ, en première lecture, j'ai vu un (simple ?) exercice, je lis maintenant une démonstration bien plus complexe, complète, subtile et mathématiquement irréfutable.

Science exacte, las maths ? Pas sûr - et c'est ainsi, heureux ou pas.

Merci du partage,
Éclaircie


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