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Poésie libre
tanagra : Fidèle au vent
 Publié le 08/03/15  -  9 commentaires  -  333 caractères  -  294 lectures    Autres textes du même auteur

Poésie libre.


Fidèle au vent



Fidèle au vent
La nature vacille.

À ce long respir
Au fil du temps
Le majestueux
S’incline,
Doux frôlements.

Les fleurs se taisent
Un court instant…
Comme un poumon,
Immobile.

Comme un jusant
Masses vert-de-gris
Comme se jouant,
La nuit descend…


 
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   Anonyme   
8/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

L'idée est bonne mais pas assez développée selon moi. Le texte est court, du coup je ne ressens pas vraiment le vent dans la nature ou sur ma nuque. Je ne comprends pas non plus la relation entre le vent, sensé agiter les herbes et les plantes avec l'image de ce poumon, immobile.

Autre interrogation : "A ce long respir" ; la tournure n'est pas correcte, il faudrait donc reformuler.

En conclusion, il faudrait approfondir la situation en retravaillant le texte, afin de rester "fidèle au vent !"

Bon courage à vous,

Wall-E

P.S. : En le relisant je ne le trouve pas trop mal, finalement.

   Lulu   
24/2/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Pour que ce poème me touche vraiment, il faudrait développer ces mots trop concis : "La nature vacille". A ces mots, en effet, j'attends de lire des images que seuls "Le majestueux" ou "Les fleurs [qui] se taisent" ne comblent pas.

Qu'est-ce qui est majestueux ? On peut le deviner, mais le lire serait encore mieux.

   Bleuterre   
8/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien
j'aime ce c^oté minimaliste dans cette écriture, tout est suggéré par le biais des sens.
Je sens la caresse du vent, je vois les fleurs immobiles, je vois le ciel descendre.
Ces images sensorielles amènent chez la lectrice que je suis la contemplation vers une douce sérénité. Le soir, la nature, tout devient un prétexte à la méditation, et pourquoi ne pas voir le poème ici comme une méditation sur la vie elle m^eme avant que le soir n'arrive, implacable....
Par contre, pour arriver à l'épure, j'enlèverais les deux "comme" qui ne servent pas à mon sens ici les images.

   papipoete   
8/3/2015
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour tanagra; à la lecture de ce poème, ma pensée vacille, cherche les images suggérées, tend l'oreille au vent, et quand tombe la nuit, je n'ai pas trouvé la clé ouvrant la porte du mystère "fidèle au vent".

   Vincent   
8/3/2015
 a aimé ce texte 
Pas
je ne suis pas touché du tout par ce style de poésie

cet effleurement minimaliste ne me suggère rien

je pense qu'il faudrait développer pour que je vois apparaître les images

désolé

   Robot   
8/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai apprécié sans réserve la structure originale qui donne du corps à ce petit texte. La rédaction est minimaliste mais l'expression a de la force. J'apprécie cette poésie libre qui ne s'enferme pas dans l'incompréhensible et s'appuie sur la couleur et la forme des mots.

   leni   
8/3/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Je ne comprends pas ce texte Lu et relu il ne me fait rien ressentir
Désole je ne peux même pas citer une image

   Marite   
8/3/2015
Ce vent est très secret, il ne nous dévoile pas ses différents aspects. Du coup, pas le temps de s'approprier la sensation intense que procure parfois cet élément insaisissable de la nature. Je suis aussi d'avis que cette poésie libre est trop minimaliste. Le vent dans tous ses états peut provoquer vertige et délire ... ici il est présenté sous une seule facette me semble-t-il, la plus calme : "long respir ... doux frôlements ... poumon immobile ... " presque inexistant.

   Purana   
8/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un petit poème dont la forme ainsi que le fond m'intriguent !

- Des phrases qui semblent fragmentaires mais qui ne le sont plus lors de la relecture.

- Le paradoxe : "La nature qui vacille au vent", ce qui suggère des mouvements, des oscillations. Mais "Les fleurs se taisent", une sorte d'une extrême soumission.

- Le narrateur observe les choses et laisse les mots exprimer des images sans besoin de commentaires ni d'explications et nous offre un écho philosophique à l'arrière-plan du poème.

- Le poème est écrit pour exprimer une épiphanie.

- Toute référence à l’auteur ou au narrateur est évitée même si nous ressentons sa présence.


- Écrit au présent, ici et maintenant.
- Les deux premières lignes sont attractives et éveillent l'attention.
- Des images transcendantes (ni sexe offensant, ni crime, ni guerre).
- Les ponctuations inutiles sont évitées.
- Le premier mot de chaque ligne est mis en majuscule.
- Pas de rimes.
- Il n'y a pas trop de verbes.
- Les qualificatifs sont économiquement utilisés.


Pour conclure, je dirais qu'il s'agit d'un poème court qui décrit des sensations qui semblent avoir submergé le narrateur et qui semblent ne pouvoir être mises en page que sous la forme d'une photo.
Le thème, le fond ainsi que les règles (auto-imposées) me font penser à ceux d'un haïku, ce qui donne à ce poème une texture particulière.

Merci pour ce partage,
Purana


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