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Poésie contemporaine
Automnale : Il n'y a pas de temps à perdre
 Publié le 07/03/15  -  13 commentaires  -  1158 caractères  -  275 lectures    Autres textes du même auteur

"On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans."

Arthur Rimbaud


Il n'y a pas de temps à perdre



Au Cabaret des Jours Meilleurs,
Je vois des errants en enfer,
Des poètes et des rêveurs,
Avec leurs chagrins, leurs secrets,
Attendre le dernier tramway.


Au Casino des Impossibles,
J'entends l'espoir couler à flots,
Le refrain des bandits manchots :
"Mesdames, messieurs, les jeux sont faits,
Vous resterez tous sur le quai."


Il n'y a pas de temps à perdre,
Le bal du tramway terminé,
Moi, je m'en vais sur la jetée.
Oh ! Il ne s'agit pas de fuir,
Mais d'imaginer l'avenir.


Comme Rimbaud, je quitterai
Saisons mauvaises et fournaises,
Les roseaux noirs sous le brouillard,
Les pas perdus des halls de gares.
Poches percées, je m'en irai.


Je voudrais l'ambre, la lumière,
La vérité nimbée d'éclairs,
La fraîcheur d'un jardin de palmes,
Des fragrances de tubéreuses
Et des petites amoureuses.


Il n'y a plus de temps à perdre
Au Cabaret des Jours Meilleurs,
Au Casino des Impossibles.
Avec mes chagrins, mes secrets,
Comme Rimbaud, je partirai.


 
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   Anonyme   
17/2/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

Pour une fois je suis bien embêté, car vraiment rien à dire, ci ce n'est que tout est parfait. Du coup je ne suis pas critique.

J'ai adoré, tout simplement !

Amicalement vôtre,

Wall-E

   Lulu   
22/2/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Ce qui est beau dans ce poème, c'est l'espoir inhérente à la jeunesse. Même s'il ne faut pas perdre de temps, et qu'il est question ici d'empressement ("Il n'y a pas de temps à perdre"), on sait que la vie est devant soi. Il y a le temps de faire, d'espérer, de vivre de nouvelles aventures. L'avant dernière strophe le précise :
"Je voudrais l’ambre, la lumière,
La vérité nimbée d'éclairs,
La fraîcheur d'un jardin de palmes,
Des fragrances de tubéreuses
Et des petites amoureuses."

Tout est dit dans le "je partirai" précisé plus haut par :
"Oh ! Il ne s'agit pas de fuir,
Mais d'imaginer l'avenir."

Une belle invitation au voyage, quelque soit l'âge que l'on a en vérité.

Enfin, j'aime bien l'image du "Cabaret des Jours Meilleurs"...

   Pimpette   
7/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
COucou

J'aime beaucoup! comme toujours quand je me dis d'un texte:
-Il n'y a rien de bien compliqué...mais on est très heureux à la lecture...et la poésie est là!

Je voudrais l'ambre, la lumière,
La vérité nimbée d'éclairs,
La fraîcheur d'un jardin de palmes,
Des fragrances de tubéreuses
Et des petites amoureuses.

   Vincent   
7/3/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
J'ai tout aimé dans votre poésie

la fluidité, cela coule de source

les images, comme au cinéma quand la lumiière est bien faite

la spontanéité, comme un jet de jeunesse

les émotions, qui courent au long du texte

la musicalité, qiui enchante mes oreilles

l'écriture, au service de tout cela

merci à vous

   Francis   
7/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La plus grande des richesses n'est-elle pas la jeunesse ! Ne pas laisser l'avenir aux dés mais le forger avec ses rêves comme Rimbaud. C'est frais comme "un jardin de palmes" ! Une poésie, un film, une chanson qui renferment l'espoir d'un nouveau départ sur "le quai d'une gare".

   Anonyme   
7/3/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonsoir Automnale.

J'ai trouvé ce poème plus "facile" que ceux que je peux lire de vous ici sur Oniris.
Avec des mots relativement convenus : "errants en enfer", "l'espoir couler à flots", "les pas perdus des halls de gare", "et des petites amoureuses".

Les références à Rimbaud sont bien là, oui. Mais cela vous suffit-il à vraiment exprimer l'urgence de vivre sa jeunesse ? Votre urgence ? Votre jeunesse ?

Je me souviens des hésitations de mon premier amour à chaque fois m'accorder un baiser sur les lèvres lorsque nous avions 16 ans. Je considérais cela comme une occasion perdue pour l'éternité !
C'était un drame pour moi... cabaret des jours meilleurs ? casino des impossibles ? Cela m'a beaucoup appris sans m'assagir...

Je n'ai pas ressenti cette véritable urgence dans votre texte mais plutôt une volonté de le dire avec élégance, avec un peu d'artifice, sans trop vouloir choquer.
Rimbaud était impertinent, le savait et provoquait.
Je le sens moins chez vous, Par rapport à l'époque où nous vivons.
A ces générations qui paraissent dénuées - ou privées par nous- de cette urgence de vivre.

Mais, peut-être, n'ai-je rien compris ?

   Anonyme   
7/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Automnale... Le Cabaret des jours meilleurs, le Casino des Impossibles vous n'y croyez plus et ça vous (nous) mène au quintil final... Il n'y a plus de temps à perdre
Au Cabaret des Jours Meilleurs,
Au Casino des Impossibles.
Avec mes chagrins, mes secrets,
Comme Rimbaud, je partirai.

J'aime bien le parallèle avec Rimbaud et le fond de ce poème est très intéressant...
"On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. - Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants... "

Joli travail !

   Arielle   
8/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je suis touchée par le ton désabusé de cette chanson mélancolique dans laquelle la narratrice tente de se convaincre qu'elle partira, qu'elle en aura le courage, qu'il n'est pas trop tard, même si ses dix sept ans se sont perdus au Casino des Impossibles.
Les causes désespérées dans lesquelles l'espoir ne cesse de glisser son museau têtu sont celles auxquelles j'adhère avec le plus de conviction et je trouve ici le ton très juste et la poésie parfaitement adaptée.
Les rimes irrégulières ne nuisent absolument pas à la musicalité de l'ensemble et lui apportent même un charme supplémentaire, un petit goût de transgression bien en accord avec le sujet

   melancolique   
8/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Automnale,

Un bien joli texte, léger et agréable à lire, on sent que l'écriture n'a rien de forcé, les mots coulent avec fluidité.

J'aime beaucoup le passage:
"Comme Rimbaud, je quitterai
Saisons mauvaises et fournaises,
Les roseaux noirs sous le brouillard,
Les pas perdus des halls de gares.
Poches percées, je m'en irai."

Merci pour cette lecture, et au plaisir de vous relire.

   esperluette   
9/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Voici un poème plein d'émotion, de charme et qui s'inscrit dans simplicité.
Et pourtant, y faire entrer Rimbaud aussi parfaitement et surtout avec cette apparente facilité me rend admirative.

   Anonyme   
12/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

Dans la ville où je vis, il y a un cybercafé-théâtre qui s'appelle "LE BATEAU IVRE", on n'y sert de l'absinthe (évidemment pas celle des époques passées) et sur la façade il y a un énorme portrait de Rimbaud. Bref, tout ça pour dire que votre poème me fait penser au monopole que Rimbaud détient dans le monde de la poésie ; avec tous les clichés inimaginables qui s'y mêlent. C'est que certains ont magnifié sa vie et son oeuvre pour en faire le sommet de la poésie française. Justement, votre poème qui s'inspire de son cabaret-vert, non que votre poème soit mauvais (il est même très bon), démontre aussi qu'il n'a pas écrit que de belles choses ; il faut bien voir qu'un tel poème ne peut pas se répertorier dans ses plus beaux...

"- Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
De beurre et du jambon qui fût à moitié froid."

Peut-être que je me trompe, mais Rimbaud a fait bien mieux que ça. C'est pour ça, dans un premier temps, que j'ai été étonné de cette inspiration. C'est pour dire, je préfère votre poème, et de loin.


"Au Cabaret des Jours Meilleurs,
Je vois des errants en enfer,
Des poètes et des rêveurs,
Avec leurs chagrins, leurs secrets,
Attendre le dernier tramway."

Ce quintil me parle bien plus que toutes les strophes du Cabaret-vert, non pas pour vous flatter, mais pour essayer d'être réaliste. Tout ce que Rimbaud a écrit ne sort pas forcément de l'ordinaire, même parfois il s'avère que ses vers sont plus que communs.

ça ne m'a pas empêché d'apprécier votre poème ;

"Au Casino des Impossibles," que j'aime beaucoup, ou encore :

"Le bal du tramway terminé," et :

"La fraîcheur d'un jardin de palmes,"

Malheureusement tout ce qui fait trop référence à Rimbaud, en particulier à son cabaret-vert, ne me plait pas ; heureusement que vous avez su trouver vos propres couleurs.

   luciole   
23/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ou comment avec des mots simples et touchants et surtout cette bonne vieille rime si chantante émouvoir le lecteur.
Bravo.
J'aime.

   Anonyme   
15/2/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Ce qui fait la toute puissance de votre plume, c'est sa simplicité, c'est sa grande force, chaque mots posés me parlent.

Je me sens proche des mots de ce poème dans son ensemble, de plus je lui trouve un petit air chantant qui laisse percevoir à la lecture.

Vous nous faites aller au devant de ces palpitants moments de vie qui peu à peu, nous font grandir, nous "rêvassons", refaisons, le monde, voulant, croyant un ailleurs meilleur ...

J'ai aimé particulièrement votre dernière strophe :

" Il n'y a plus de temps à perdre
Au Cabaret des Jours Meilleurs,
Au Casino des Impossibles.
Avec mes chagrins, mes secrets,
Comme Rimbaud, je partirai."

Un demain plein d'espoir ... à cet âge là, nous n'en manquons pas.


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