Bonjour,
Comme Apollinaire qui supprima toute ponctuation disant que le rythme et la coupe des vers sont "la véritable ponctuation et qu'il n'en est besoin de point d'autre".
Hormis celà je trouve, de mon point de vue, le contenu du poème incompréhensible. Un texte peut l'être mais il se doit à tout le moins de créer des images, des évocations, une émotion ou des signifiants intellectuels. Mais là, rien de tout çà pour moi, une simple suite de mots.
Il y a toutefois un travail de recherche de la part de l'auteur-trice que je prend en considération.

Je ne sais pas trop comment comprendre l’intention de ce poème, mais il m’a évoqué ce moment de l’endormissement où on a l’impression de glisser, physiquement. Où tout devient léger, à la fois familier et inconnu.
Je navigue à vue, ou plutôt je me laisse emporter par la vague. Le sens ne se laisse pas apprivoiser vraiment. C’est juste une somme de sensations que je lis et à laquelle je suis en mesure d’adhérer, pas totalement.

Bonjour,

L'absence de ponctuation ne me gêne pas plus que ça, mais c'est le sens que j'ai recherché en me basant sur le titre "Accord". Très hermétique, j'ai saisi à peu près rien, ainsi je ne noterai pas. Pour une première publication, vous n'avez pas choisi le chemin le plus facile...

Edit : Je viens de me demander si la corde évoquée n'était pas une corde vocale qu'aurait perdu le narrateur ?


Anna

bonjour Tangle
Il y a un orchestre secret caché dans ce poème, où un corde vibre toute seule, comme malheureuse sous l'archet désappointé.
NB il faut être mélomane pour savourer le sel de cet opus, où le coeur désaccorde un ensemble secoué de sanglots.
Je ne suis pas assez féru de musique, pour décrypter cette partition que je ressens comme un requiem...
Techniquement, la poésie libre n'impose pas de majuscule en retour à la ligne, du moment que la phrase n'est pas finie.

Après plusieurs lectures je reste avec la sensation d'avoir lu un poème qui mériterait d'être encore ciselé, poncé. L'ambiance générale qu'il propose m'a plu, j'aime globalement la sensation de plonger dans le monde onirique.
Mais j'ai parfois eu de petits sursauts qui n'ont empêché de me laisser aller.
les "où, qui, et, qu' " ont fait obstacle à la fluidité de ma lecture.
Des précisons dont je n'ai pas saisies ce qu'elles apportaient m'ont aussi sorti de mon fil de lecture :
"seule corde" seule ? pourquoi?
"devinées chaleurs" devinées ? en plus chaleur en fin de vers m'a renvoyé vers les chaleurs des animaux
"jamais observées" est totalement obscur pour moi
Les inversions "diluée brise", "devinées les chaleurs", n'ont parues peu en accord avec la thématique du texte qui parle de lâcher prise.

Bonjour,
J'aime assez cet accord... plaqué.
Assez onirique, on est sous l'eau, on est sous un drap, puis face à l'horizon... à l'écoute de son cœur (palpitations ?) et noeud gordien.
La mise en forme est fluide, on se laisse glisser sans difficultés majeures.
Petit problème pour moi, le manque de musicalité avec beaucoup, trop, de é, er, qui applanissent reliefs et déliés.
La répétition de "familière" m'a également gênée ; idem le "enfermés" des atomes (sens et image)
Encore une fois, j'aime bien, mais à mon avis, le texte reste à être éclairci et affiné.
Merci pour cette lecture.

Il a pété sous sa couette, le mec ? Moi je veux bien qu'on emploie le vers libre, mais ce n'est pas une raison pour priver son poème de sens. Je ne vois aucun rapport entre un vers et l'autre, entre un mot et l'autre. À moins que mon hypothèse initiale, qui se voulait provocatrice, ne soit finalement la bonne. Désolé, je laisse ce genre de texte à ses amateurs, puisqu'il s'en trouve.