Oh j'aime bien ces jeux de sons..

Le texte tourne sur une boucle légèreté-fragilité, impuissance-naïveté..

Le rythme est un peu décousu par contre, mais après plusieurs lectures, j'ai quand même réussi à le poser, les sonorités m'ont aidée en cela.

Une petite chanson sympa pour moi..

Il faut savoir que Zelda est une série de jeux vidéo, si mes recherches sont bonnes. Malheureusement je n'en connais ni les règles ni le contenu et cela m'empêche de goûter pleinement à la dualité Alice / Zelda...

Néanmoins je trouve le poème très léger, très frais et très agréable à lire avec d'heureuses allitérations et assonances.

Pour éviter toute violence ne serait-il pas préférable de faire disjoncter le circuit que de lui couper les ailes, à Alice, puisqu'elle ne s'en sert pas? Ou alors, tout simplement d'enlever la télé de la chambre?

Mais pendant qu'elle joue à Zelda, à quels jeux vous adonniez-vous?

Je trouve une lourdeur dans la forme (la répétition, l'irrégularité, les sonorités) qui ne me plaisent pas. Ceci dit, les couplets 3, 4, et 5 ne me semblent pas si mal. Je pense qu'il ne manquerait pas grand chose (changer quelques mots) pour que je rentre dans le texte.

Alors, alors... Quelques petites choses, en préambule.

Le premier paragraphe me gêne un peu, à cause de la répétition de la rime "Zelda" sur deux phrases qui se suivent... Donc ce n'est pas le "Alice joue à Zelda" qui ne va pas, simplement le fait que "C’est de jouer à Zelda" et "Alice joue à Zelda" se suivent, et que l'effet est un peu raté pour moi, pour jouer sur les sons et les mots... (en passant, je trouve la formulation très maladroite pour "tout ce qu'elle veut faire, c'est de jouer à Zelda", le "de" me paraît de trop...

Ensuite, j'ai beau lire et relire, je ne trouve pas le refrain... Il est où? Est-ce que le premier et le dernier paragraphe de la chanson en sont? Pourquoi n'y en a-t-il pas d'autre? Donc sur ce point, je suis un peu perplexe...

Sinon, et bien c'est assez original, certains passages sont agréables à l'oreille et bien cherchés:

"Je caresse avec délice la peau lisse d’Alice
Mais ça ne lui fait ni chaud ni froid"

"Le jeu Zelda ça lui rappelle sa jeunesse
A mon Alice qui ne veut pas voler
Malgré ses ailes elle préfère la princesse"

Mais sinon... Le reste me paraît assez moyen, et trop de répétitions tuent l'effet... Les mots "ailes", "voler" sont un peu trop abondants... Sans aller chercher bien loin, des synonymes simples existent, ou d'autres formulations qui ne sont pas non plus alambiquées... Voilà...

Edit: je me confonds en excuses (c'est la deuxième fois aujourd'hui) à propos du refrain, évidemment j'aurais dû le voir plus tôt que c'était "Alice joue à Zelda"...

Bon ! on sait qu'Alice a des ailes, que c'est une merveille, qu'il ne faut pas qu'elle s'englue dans la pâte du même nom... et qu'elle joue. Ce qui fait que j'ai trouvé cette chanson primesautière.

2 ou 3 choses ont achoppé :
- répétition de la rime Zelda au début.
- énième (pas très heureux)
- "elle gagne avec malice" le elle qui me semble superflu et casse le rythme
- le deuxième couplet un peu lourd.

Je suppose que ce qui tient lieu de refrain est : "Alice joue à Zelda". C'est original.

Que manque-t-il ? la musique ! allez au boulot Alice.
l

Je ne saurais pas déterminer au juste ce qui m'a déplu dans cette chanson ; les lieux communs ("a des ailes mais ne peut pas voler" "elle ne m'entend pas et je n'existe pas" ), le ton très enfantin "je vais déchirer les ailes d'alice / a ce moment là elle voudra me quitter"

Ou le "Je caresse avec délice la peau lisse d'alice", qui me rappelle la chanson de Francky vincent.

Ni le fond ni la forme ne m'attirent, tout est d'une simplicité désarmante, qui n'est plus de la sobriété mais passerait plutôt pour de la platitude.

Navrée mais je reste insensible.

Bonjour

Il m'a fallu plusieurs lectures pour arriver à caler le rythme de cette chanson, tant sa forme irrégulière est ce qui apparaît à la première lecture. Il faudra d'ailleurs que l'auteur m'explique comment caler une mélodie, et des mesures sur cette irrégularité.

Je salue l'idée "musicale" du jeu sur les sonorités, elles sont bien présentes. Cependant, le phrasé est on ne peut plus commun, le vocabulaire bien trop limité (ou en décalage comme ce "énième") et accentué par la multitude de répétitions.

Bref, l'ensemble ne me convainc pas mais l'aspect positif que je retiens est bien ce jeu sur les assonances... à poursuivre.

Chene

Bonjour Tanxien,

Pourquoi cette chanson me fait-elle penser à "Sidonie a plus d'un amant" chantée par B B ? Peut-être parce que l'une comme l'autre jouent sans que rien semble-t-il ne puisse les atteindre.

Une "Sidonie" plus "enfantine", chanson sous forme de ronde, entraînante, primesautière et innocente.
Une "Sidonie" que vous voulez toute à vous, au risque assumé de lui arracher les ailes.

Je vous trouve bien égoïste de vouloir faire sortir Alice de derrière son miroir.
Ne déflorez pas Zelda (lol)

J'ai bien aimé ce texte de trentenaire* au charme frais et discret qui témoigne d'une belle habileté d'écriture. Léger. Aérien. Alice/Zelda: papillon ou libellule ? Peau d'âne ou la Belle au bois dormant ? Ne détruisez pas cet univers enchanteur.

*J'ai lu ça en forum.

J'avais déjà lu ce poème sur le forum. Il y a eu quelques améliorations on dirait.
Mais ce n'est pas encore à mon goût :
- des imprécisions de langue "tout ce qu'elle veut faire c'est de jouer à Zelda".
- Pas de ponctuation pour nous aider et donner une forme à ce texte.
- peu d'innovations sur les rimes en "lice" , les jeux de mots et même le thème de ce prénom trop chargé (gainsbourg, noir désir, etc etc etc)

Reste un très bon point : la poésie "contemporaine" au sens "qui parle d'aujourd'hui' - je rêve de voir plus de jeux vidéo, d'internet, de préoccupations modernes dans toutes les formes d'écriture. Et puis ce poème reste léger, une petite ritournelle un peu faible mais avec un certain potentiel.

J’aime bien la légèreté de ce poème, son thème subtil, son ton entraînant. Certains détails nuisent à mon sens à l’effet d’ensemble.
D’abord le refrain. Qui s’intègre mal, surtout juste après « C’est de jouer à Zelda ».
« Elle ne m’entend pas et je n’existe même pas » ; « Elle s’entête à jouer et elle gagne avec malice » : Dans les deux cas le « et » est lourd, on a l’impression qu’il se substitue à une virgule, comme si l’auteur avait des remords à écrire sans ponctuation.
« Le jeu Zelda ça lui rappelle sa jeunesse » : un vers que je trouve absolument atroce.
J’ai noté des critiques pour « Enième » : moi, il me va très bien.
La fin me déçoit. Déchirer les ailes d’Alice ? Alors c’est la poésie qui s’envole ! Il faudrait trouver une autre solution pour se débarrasser de Zelda !

Oh oui, quel slam ! Des saccades douces et savoureuses, un univers assez prenant, une idée gainsbourienne de la chose, ça rappelle le déroulé des sucettes d'Annie. C'est vraiment très agréable à lire. Reste à le dire.

Un petit coté "adulescent" dans ce poème que j'apprécie.
un "revival" fin année 80's.
Une nostalgie au travers du fameux jeu qui semble hypnotiser Alice au détriment du narrateur qui lui aimerait mieux jouer à d'autres jeux.
Il y a de belles sonorités.
mais les deux dernières strophes sont selon moi de trop. Car on comprend bien ce qui se passe avec les précédentes.
ça suffisait.

Les deux dernières ont un coté un peu trop "maniaque".

"Texte d'une éventuelle chanson..."

Comme le dit lui même Tanxien, ce texte me semble, en l'état, être un simple jeu ou un essai encore non transformé d'une chanson. Les essais sur les sons et la phonétique sont louables et je verrais bien un rythme coulant, un peu caribéen, voire bossa nova (mais dans ce cas, le thème ne correspond pas, à voir...)... En revanche, je ne vois pas grand chose sur la poétique.

Bonne continuation !

Bonjour Tanxien,

J'ai en tête une chanson ce Noir Désir qui joue sur le même prénom, mais le texte ne me semble pas spécialemet s'en inpirer dans le rythme, comme je peux en juger du moins. La petite histoire me semble suffisamment originale.

Apparemment, ce sont des quatrains suivis du refrain : "Alice joue à Zelda". Il y a un choix de faire des rimes de façon sporadique, elles ne sont pas systématiques et ce n'est pas un mauvais choix je trouve, mais je crois qu'il faut faire attention au fin de vers en é comme ici :

"À mon tour j’aimerais bien voler
Et quand je lui demande de me les prêter"

À mon avis ce n'est pas une volonté de rime, c'est juste que le son est naturellement très présent dans la langue, mais le fait est que ça y ressemble en lecture, et ça donne des rimes suivies, au lieu des rimes alternées qui viendront par la suite dans le 3ème, 4ème et 5ème quatrains.

Sinon, il me semble que la cadence choisie est celle de l'octosyllabe, enfin majoritairement, les exceptions sont peut-être à doser de ce point de vue, un changement de rythme n'est pas forcement un mal, mais il ne faudrait pas non plus laisser des impressions de raccords, de longueurs par endroit. Un rythme aléatoire est plus difficile qu'un rythme régulier, car ces régularité peuvent ne pas être consciente au moment de l'écriture.

Bon, ça pourrait s'améliorer je crois, mais ça ne se tient pas si mal en l'état.