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Poésie classique
thaumaturge53 : À mon Père
 Publié le 06/08/09  -  8 commentaires  -  850 caractères  -  373 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet composé quelques années avant le décès de mon père. Il a donc eu le temps de le lire et a bien apprécié. C'est une grande satisfaction pour moi.


À mon Père



Ô Jeunesse ! tu viens souvent me rajeunir,
Lorsque je philosophe au sein des Géorgiques...
C'est mon esprit qui vit en moments nostalgiques,
Sculptant, lors, pour mon âme un splendide avenir.


Forts de cette richesse, il faudrait s'en munir
Pour affronter demain les sorts parfois tragiques ;
Acceptant sans férir les peurs technologiques
Que nous surmonterons grâce à son souvenir.


Je pense à toi, mon Père ainsi qu'à l'alchimiste
Qui garde un regard clair en devenant chimiste
De mon destin futur ; ton cœur incarnadin


Saura me prémunir de la fausse manœuvre.
Je resonge à cela, par Teilhard de Chardin :
Le bas âge est creuset pour forger le Grand Œuvre !



©Michel Dachy
Montréal, le 28 février 1988.


 
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   Anonyme   
6/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

En premier lieu, je veux dire que ça m'embarrasse un peu quand le message de présentation donne des infos d'ordre intime. Car elles accompagnent ma lecture et "m'emprisonnent" un peu. Je préfère ne rien savoir et être libre d'interpréter le récit comme bon me semble, sans tenir compte de l'auteur, mais en me concentrant uniquement sur ce que le poème me dit et me fait ressentir...
A la lecture de ce poème, à l'évidence travaillé et sincère, je n'ai malheureusement rien ressenti, ou si peu. Trop d'emphase, d'envie de montrer que l'on sait faire, pour emporter mon adhésion. Je n'attends pas d'un poème, et ça ne tient qu'à moi, de prouesses techniques, expérimentales ou savantes, mais uniquement qu'il m'entraîne, m'envoûte ou, éventuellement, me fasse réfléchir. Ce n'est pas le cas ici. Désolé, vraiment.

   widjet   
6/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Je suis à 100% d'accord avec JPHIL sur le fait de se sentir sinon emprisonné, fortement conditionné dans notre appréciation dès lors que nous sommes informés du caractère autobiographique (à fortiori lorsque ça touche la famille) de l'oeuvre.

Mis à part cela, j'ai quand même trouvé le poème bien travaillé, plein de références, assez riche en vocabulaire soutenu (d'ailleurs j'ai appris ce qu'incarnadin voulait dire, merci donc !) et finalement réussi !

W

   Anonyme   
17/8/2009
Bonjour Thaumaturge53. Ce poème autobiographique, quant à moi ne m'a pas donné l'émotion, hélas, sans doute recherchée. En général, ce genre de poème transpire trop d'émotion qu'il faut l'enlever car difficile d'être objectif sur ces sujets. Mais là, désolée, mon coeur ne m'a rien dévoilé. Et pourtant...Encore désolée.

   thaumaturge53   
6/8/2009
Chers amis, bonjour et merci pour vos commentaires. La génération de mon père avait de la difficulté à montrer ses émotions. J'ai donc voulu lui composer un sonnet plus intellectuel qu'émotionnel. Vous avez donc bien raison sur ce point particulier, mais je pense avoir réussi ce sonnet dans le sens où mon père l'a bien apprécié. Qu'ajouter de plus? Je vous promets d'envoyer des sonnets pleins d'émotion sur ce site bientôt.

   Anonyme   
7/8/2009
C'est infiniment délicat de commenter ce poème quand on a lu la phrase de présentation. Voilà j'ai envie de partir sur la pointe des pieds et de ne rien dire. Rendre hommage est chose précieuse, c'est amour. En cela je loue tes mots.

Toutefois tes mots sont enfermés dans ce carcan classique, dans cette forme usée et il y a si peu de place alors, tant tout est parfaitement huilé, pour un partage d'émotion. J'aurais préféré un peu de maladresse, des vers bancals qui claudiques. Peut-être qu'il y a trop de pudeur, elle se cache derrière le vocabulaire étoffé.

Tiraillée entre le fond qui est tout à ton honneur, qui est un cadeau, et la forme qui ne me plait pas, je m'abstiens d'évaluer.

Edit : j'ai lu les commentaires et en effet c'est question de pudeur, ce que je comprends tout à fait. L'important est ce plaisir que vous avez partagé.

   David   
8/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Thaumaturge,

C'est une drôle d'image : "l'alchimiste qui garde un regard clair en devenant chimiste", la lucidité semblant mieux convenir au second, par préjugé. C'est une métaphore de la jeunesse "alchimiste" par rapport à une sagesse, ou angoisse, de l'âge qui serait "chimiste". Je ne le dirai pas mieux que le poème, il y a une drôle d'inversion des valeurs, de nourrir la sagesse de la naîveté, la fougue, des plus jeunes années, assez bien menée.

   Marite   
14/8/2009
« Je pense à toi mon père… » ce sont les seuls mots qui m’ont touchée dans ce poème. Je trouve que les autres mots utilisés sont neutres et ne transmettent aucune émotion. Il me semble pourtant, d’après les lectures que j’ai faites de plusieurs sonnets sur Oniris, que cette forme classique n’interdit pas l’émotion et les sentiments. Bon, tout ceci est très subjectif bien sûr. Je suis curieuse de lire d’autres poèmes de cet auteur.

   Anonyme   
26/4/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
La forme est parfaite, le vocabulaire soigné, peut-être un peu trop. Je dirai que ce texte est "guindé", bien trop pompeux, c'est là l'admiration d'un fils pour son père. Et la tendresse dans tout cela.

C'est sans doute un bel hommage. L'essentiel étant qu'il lui est plus. Pour ma part je suis plus réservée, je n'ai ressenti aucune émotion. La forme me fait l'effet de n'être qu'un bel ouvrage bien sculpté donnant à votre écrit cet aspect distant et froid.


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