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Poésie classique
thaumaturge53 : Au carrousel du vent qui passe...
 Publié le 08/09/09  -  14 commentaires  -  883 caractères  -  252 lectures    Autres textes du même auteur

Souvenirs de plat pays.


Au carrousel du vent qui passe...



Comprendre cette mer que l'on nomme du Nord,
Sentir l'éternité, deviner sa lumière ;
Voir la plage tremblante en vérité première,
Sous le vent froid qui pique et qui crie et qui mord.


Un passant déguerpit, comme s'il avait tort,
Quelques sombres rochers entourant la chaumière
Qui se perd dans la dune à l'ombre coutumière :
Mystère envahissant, c'est bien là mon décor.


Une vague respire en avalant du sable,
Se retournant encore..., encore..., insaisissable...
La mouette qui plonge et un chien qui s'enfuit,


Quelques enfants jouant sur un château quelconque...
Trésors de ma jeunesse, un doux rêve qui fuit :
Voici mon souvenir au fin fond d'une conque...




©Michel Dachy
R.D.P., le 3 août 2001.





 
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   Lapsus   
8/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Un sonnet régulier au service d'une reconstitution d'ambiance réussie et animée, voire habitée jusqu'au souffle même des vagues, ce qui sort de la conque a des embruns de nostalgie.

   jaimme   
8/9/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Je n'ai pas été touché par ces vers. Je trouve qu'on est dans la banalité, sans recherche d'effet. Il n'y a pas vraiment de poésie.

   Anonyme   
8/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

moi j'ai été sensible au rythme dans les deux tercets et dans la quatrième phrase du premier quatrain. J'y trouve une musicalité qui correspond bien au thème. Le reste manque à mon sens de force et de profondeur.
Mais ce n'est que mon avis.
Bonne continuation.

   Anonyme   
8/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Re... bonsoir thaumaturge ! Bon, pour la forme il n'y a rien à dire, c'est une bonne ossature de sonnet avec un tout "petit" hiatus au vers 11 ( et un ) ; le sonnet est, je crois, adapté au sujet traité, souvenirs, souvenirs... Toutefois, et j'en suis vraiment désolé, l'ensemble manque, à mes yeux, de poésie sans trop que je sache vraiment pourquoi... Peut-être un mauvais choix de mots ou d'expressions, comme par exemple le château quelconque, avalant du sable...
Je pense que l'idée est bonne, le schéma du sonnet correct, et qu'avec un peu de recherche, tu peux faire beaucoup mieux !
Bien pour le travail sur la forme, - pour le manque de recherche poétique...
Bonne soirée, collègue... et au boulot ! Amicalement. Alex

   Anonyme   
8/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir Thaumaturge53. Très beau titre...Nostalgie. Pour ma part, j'y ai vu une carte postale en noir et blanc et j'ai aimé cette vision...

   Anonyme   
9/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
L'hiatus "et un" m'a arrêtée. Mais vous avez dû choisir et préférer "un" à "le" (et le chien).
Résultat "un" est au vers 11, 12 et 13 ; c'est beaucoup.

En revanche j'aime la façon dont le lyrisme et la familiarité se croisent. Cela donne bien du relief à l'expression générale, un surcroît de vie

   FABIO   
10/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Dés le premier vers le décor est pausé, on rentre directe sur cette plage, vous faites bien ressortir ce coté presque mystique de ce paysage avec pourtant des images simples, mais la simplicité a du bon. Une carte postale poétique.
La ponctuation me dérange un petit peu
et le "encore et encore" me parait lourd
toutefois l'ensemble sonne bien et dégage indéniablement une onde poétique

   brabant   
10/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Jacques Brel l'a chanté, ce plat pays, comme personne. On n'ose pas le chanter après lui. Comme vous, comme lui, je suis de ce pays-là. Je vous lis le chantant, vous osez, vous le chantez très bien, et je me dis qu'un jour, je vais le chanter à mon tour.
Ma chanson ne sera pas la vôtre, mais mon plat pays ne l'est pas non plus, tout comme il n'est pas celui de Brel, et pourtant c'est le même.
C'est qu'il est plus vaste qu'on ne croit, ce pays terrible, terriblement attachant, balayé par le vent sous un ciel qui pleure...
Mon Nord est celui de la plaine, le vôtre est de la mer, le mien est d'argile, le vôtre de sable, ils sont différents et pourtant ils sont les mêmes.
J'en viens donc au vôtre qui est aussi le mien: l'éternité de sa lumière, la plage qui tremble, "le vent froid qui pique et qui crie et qui mord", comme vous avez raison!
Le "passant" qui "déguerpit" "comme s'il avait tort", humilité forcée, atavique.
La dune mystérieuse où s'enracine la chaumière comme les oyats.
Et ce sable qui asphyxie, ce sable mouillé que la vague avale... cette "mouette qui plonge", mais surtout ce "chien qui s'enfuit", comme c'est bien observé, les chiens chez nous, quand ils jouent, se sauvent, et les châteaux sont quelconques, ce ne sont pas des châteaux en Espagne, et pourtant l'on y rêve, même si ce sont souvent des blockhauss.
Et voyez-vous ce pays si rude et si froid laisse un souvenir tendre et chaud: "Trésors... doux rêve qui fuit... ((le)) fin fond d'une conque".
Qu'est-ce qui fait que ce pays des confins de la France, qu'est-ce qui fait que ce pays ensorcelle ses natifs?
Comme vous le chantez bien ce Nord si différent et si proche du mien, je me suis reconnu, il faudra que je le chante aussi.
A votre tour, j'en suis sûr, vous vous reconnaîtrez.
Merci de l'avoir chanté, chanté haut et fort.

   ANIMAL   
10/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime bien ce poème empreint de douceur, de nostalgie, décrivant ces paysages tout en pleins et déliés.

Le seul vers un peu faible à mon goût est la répétition de "encore" alors qu'un mot plus précis aurait pu accentuer cette sensation de mouvement perpétuel.

Mon vers préféré : "Une vague respire en avalant du sable," qui donne vie à la mer.

Une belle lecture, Merci.

   David   
11/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Thaumaturge,

J'aime bien le 5ème vers, en tout cas ça représente bien le chaos que peuvent être les souvenirs je crois, parfois, des images collées les unes aux autres, un rocher, un chien, un passant...

La fin renvoit au début j'ai trouvé, la mer que l'on entend en mettant un coquillage près de son oreille est irréelle, impalpable, à la façon des souvenirs.

   Anonyme   
11/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime beaucoup ce qui se dégage de ce poème.
L'absence de verbes conjugués dans le 1er quatrain et le second tercet peut paraître dérangeante, et pourtant j'apprécie l'effet produit : une "âpreté" qui correspond à cette Mer du Nord que je connais aussi ...
J'apprécie particulièrement le 1er vers du 2ème quatrain, et les deux 1ers vers du 1er tercet.
Dommage qu'il y ait un hiatus, et que la rime "enfuit" / "fuit" soit un peu facile.
Pour le reste, une lecture appréciée !

   Meleagre   
13/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ce sonnet est bien construit, avec un rythme assez fluide, même si la répétition de "encore" hache un peu trop, à mon goût, le vers 10. Mais les expressions me semblent un peu simples pour évoquer des scènes un peu trop anodines. Sans doute est-ce voulu, pour dépeindre la répétition des vagues, des habitudes quotidiennes. Mais cela ne m'a pas touché, hormis quelques expressions heureuses ("une vague respire en avalant du sable", "un doux rêve qui fuit").
Enfin, peut-on vraiment "comprendre" un paysage ? A mon avis, mieux vaut le sentir, le ressentir avec les sens et le coeur, que l'analyser avec le sens et l'esprit.

   relevante   
18/9/2009
merci
les plages du Nord sont les plus belles et tout y est pour s'enivrer de l'air iodé
il faut bien les connaître et les aimer pour les décrire en peu de mots qui en disent long

   Anonyme   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Vous m'avez par vos mots partager votre souvenir. Chaque mot vous entraîne à la découvert de cette mer du Nord et de ses abords, un peu inhospitalier " Sous le vent froid qui pique et qui crie et qui mord. "

J'ai beaucoup aimé cette phrase que je trouve vraiment superbe :
" Une vague respire en avalant du sable ", image qui se laisse admirer.

Lecture agréable, qui m'a laissé une belle impression, douce et mélancolique.


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