Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
thea : L’heure de la rencontre
 Publié le 25/12/16  -  7 commentaires  -  649 caractères  -  243 lectures    Autres textes du même auteur

Patiente, et le jour viendra…


L’heure de la rencontre



Laisse ta douleur un instant
Puise au fond de toi
Le souffle de vie
Qui gémit en silence
Les larmes seront sèches demain
Quand le jour fera naître
L’espoir d’une résurrection

Entre les feuilles qui bruissent
Entre la brise
Et les bavardages des elfes
Le clapotis de l’eau libère les mots
Nécessaires à ta survie

Ne courbe plus l’échine
Redresse-toi
Comme l’arbre contre le vent
Lève les yeux
Et scrute le fond de l’horizon
Là où la prairie
Niche l’oiseau migrateur

Elle saura contre toute attente
Qu’il est l’heure de la rencontre


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Vincent   
25/12/2016
bonjour,

comme le toi m'est adressé

en tant que lecteur

je ne suis pas d'accord avec le fond

car c'est plus facile à dire qu'à faire

pour certains, par exemple moi étant bipolaire

ayant été longtemps en dépression

lorsqu'on touche le fond on ne peut rien faire seul

je préfère ne pas noter

   Donaldo75   
25/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Thea,

J'ai lu ce poème comme une sorte d'incantation, douce et légère, une sorte de nuage parfumé pour l'esprit et le corps.

Il y a beaucoup d'images naturalistes (par contre, les elfes sonnent un peu décalé) qui renforcent cette impression incantatoire.

J'aime bien,

Merci pour la lecture,

Donaldo

   Ramana   
25/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il faut faire confiance au temps qui guérit presque tout. La douleur est précisément ce qui nous porte vers d'autres horizons, lorsque nous sachons l'accepter. Lorsque nous sommes patient, l'univers entier finit toujours par nous apporter sa solution. Et que saurions nous du plaisir sans la douleur ?
"Puise au fond de toi
Le souffle de vie
Qui gémit en silence"
La souffrance est un maître qui nous révèle ce que nous sommes vraiment.
Il manque peut-être un mot dans :
"Là où (dans) la prairie
Niche l'oiseau migrateur" ?
J'aime beaucoup ce texte qui me ramène à cette phrase du Livre :
"Soi tranquille, et sache que je suis Dieu."

   Anonyme   
25/12/2016
Le texte incite à la philo. rien de poétique malgré l'irruption intempestive d'elfes.
Un exutoire (en prose), oui, pourquoi pas ?

   Anonyme   
25/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien
" Puise au fond de toi
Le souffle de vie
Qui gémit en silence "
" Ne courbe plus l’échine
Redresse-toi " mais ce n'est pas toujours facile lorsque la noirceur étouffe un être.
" L’espoir d’une résurrection " l'essentiel c'est d'y croire et de se battre pour y parvenir.


Je n'ai pas trop aimé " les bavardages des elfes "

   aldenor   
25/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J’aime l’effet de dédoublement du « moi » que produit l’emploi du « toi ».
Le moi de jour exhorte le moi de nuit à réagir dans l’épreuve, lui fait miroiter la nature réparatrice, source des mots salvateurs.
C’est un moi de jour qui écrit dans la nuit ! Mais on suppose qu’il veille...
La fin est assez mystérieuse : Elle, c’est la prairie ? Contre quelle attente ? Et la rencontre de quoi ? Mais ce n’est pas la peine de l’expliquer. Pourtant je me serais passé du « contre toute attente ».

   Francis   
25/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comme un bouton de rose qui rencontre au seuil de l'hiver un rayon de soleil qui l'invite à s'ouvrir, à oublier la disparition de ses amis: lilas, jonquilles, tulipes... Il suffit parfois d'une rencontre pour oublier les bleuets de nos cœurs. Comme le bonheur, l'espérance est là, dans le pré. . Cours y vite !


Oniris Copyright © 2007-2023