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Poésie libre
thea : La musique des heures
 Publié le 05/09/09  -  8 commentaires  -  684 caractères  -  202 lectures    Autres textes du même auteur

Quand le temps passe et que l'instant dispose...


La musique des heures



Quand la lune boudeuse pâlira
Je me dépendrai de ces fils d’argent
Qui tanguent le long des jardins gris
Des larmes perlent encore aux arbres
Cailloux impunis
Ornant le cou des chagrins

La nuit sera en accord
Avec la musique des heures
Et les étoiles uniques présages
Cligneront leurs paupières
M’indiquant l’unique chemin
Susceptible de me conduire à tes berges

La lumière baignera la plaine
Les blés frissonneront dans la brise
Et ma main perdue
Sur l’échiquier des amours
Cherchera la tienne
Dans les brumes absentes
Alors que la nuit complice
M'offrira l'ombrage d'un désir


 
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   Anonyme   
5/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Poème très doux, très tendre et certainement très bien composer mais qui ne me parle pas. Par exemple, je ne comprends pas le sens de certains vers tel:

"Je me dépendrai de ces fils d’argent
Qui tanguent le long des jardins gris"

Cela ne m'évoque rien, que suis-je sensée voir ?

Cela dit, j'aime beaucoup la dernière strophe plus posée, plus mélodieuse, je trouve. Je m'y retrouve davantage

Je suis mitigée donc mais plus par ma faute que celle de l'auteur sans doute.

Au plaisir de te lire à nouveau.

   jaimme   
5/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Une musique douce, mais je ne suis pas en harmonie.
Il faudrait que je revienne un jour où mon cœur sera tendre et rasséréné. Je ne me soucierai pas des mots, de leurs liaisons et je trouverai cela plus qu'agréable.
J'ai aimé: "l'ombrage d'un désir".

   Anonyme   
5/9/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour,

pourquoi le choix d'un manque total de ponctuation ? Quel effet est-ce censé donner ? J'avoue que ça m'échappe un peu...
Pour le reste, que dire, sinon que je suis resté totalement en dehors.
C'est doux, pas forcément désagréable à lire, mais d'une douceur un peu fade qui manque cruellement de sensualité à mon sens.
Contrairement au commentateur précédent, je n'ai pas compris "l'ombrage d'un désir", c'est joli certes, mais là encore, le sens m'échappe...
Bonne continuation.

   lotus   
6/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'absence de ponctuation me laisse une liberté totale dans le choix de mon rythme de lecture et j'apprécie cette démarche.
J'aime particulièrement le premier paragraphe.

J'aime aussi le côté fleur bleue de l'auteur que l'on retrouve dans d'autres publications. Ce détail apporte de la fraîcheur au texte.

"Quand la lune boudeuse pâlira
Je me dépendrai de ces fils d’argent":particulièrement joli.

Bref, je suis sensible à tes mots et même si ,parfois, tout ne me semble pas limpide, je me laisse bercer par leur beauté.

Tu ne sembles pas te plier aux règles strictes de la poésie et moi, j'aime ça.

   brabant   
6/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Glissement progressif dans le noir alors que pâlit la lune et que les étoiles indiquent le chemin qui mène à l'échiquier où la main tâtonne à la recherche de l'absent.
Et curieusement il n'y a que dans cette brume, cet enchevêtrement de cases sybillines aux mille et un culs-de-sac que le désir redevient possible sur le champ de rencontre des probables sous la nuit complice car la lumière du jour dirait non impitoyablement à la marionnette dépendue désormais libre de rêver laissant les larmes orner le cou des arbres en chapelets comme des pendeloques, cailloux impunis.

Glissent les heures, tombe la nuit, aimer à nouveau, aimer encore dans "l'ombrage d'un désir"...
AIME! THEA! AIME! Il est temps pour moi de m'effacer, de laisser le champ libre à la "nuit"..."complice"..."Sur l'échiquier des amours"...

   Anonyme   
6/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Quoi de plus évident en vers libres que la ponctuation qui s'en est allée ? En cela je rejoins Lotus dans son commentaire.
thea nous propose ici une poésie fine, aérienne, délicate, des mots qui presque ne disent pas. C'est déjà une identité poétique. Une poésie galante qui prend son essor dès la deuxième strophe, cela rappelle les ouvrages courtois des siècles passés avec ceci de particulier que la forme est revisitée.

   David   
7/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Thea,

Un poème au futur, mais comme une promesse de rendez vous à un disparu, comme dans ces mots :

"M’indiquant l’unique chemin
Susceptible de me conduire à tes berges"

Ce "unique", répété, semble une métaphore d'un au-delà, mais c'est ma lecture.

L'arrivé de l'échiquier m'a un peu surpris, au milieu d'autres images qui évoquent plutôt un paysage :

"Qui tanguent le long des jardins gris
Des larmes perlent encore aux arbres"

"La lumière baignera la plaine
Les blés frissonneront dans la brise"

Une idée de marionnette au début avec :

"Quand la lune boudeuse pâlira
Je me dépendrai de ces fils d’argent"

Qui ne réapparaîtra plus, je me trompe peut être là dessus. La fin sur "désir" aussi, en tout dernier mot, m'a surpris, et impossible de rapprocher cela d'une musique, si les vers sont sereins, c'est plutôt monocordes j'ai trouvé.

J'ai bien aimé la première strophe, avec ses "Cailloux impunis" mais la suite m'a moin accroché.

   aldenor   
7/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un beau poème, évocateur et musical. J’aime le ton affirmatif, d’oracle, qu’on retrouve ailleurs chez Thea.
Quelques petites remarques :
Présage est-il utilisé à bon escient pour les étoiles ? Ne seraient-elles pas plutôt des guides en quelque sorte ?
« Susceptible de » me parait lourd, je suggérerais « Qui conduit à tes berges »
Le poème pourrait se lire entièrement comme une seule phrase si ce n’était pour l’entorse « des larmes […] chagrin » qui doit se lire comme une phrase indépendante et rompt donc je trouve la fluidité.


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