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Poésie libre
thea : "Les amants de sable"
 Publié le 01/12/09  -  12 commentaires  -  1328 caractères  -  394 lectures    Autres textes du même auteur

Une rencontre... une histoire... (*)


"Les amants de sable"



Te voilà de retour Targui
Errant comme un fantôme dans la nuit
Assis sur le silence qui t'observe
Je te suis du regard
Écoute l'écho de tes questions...

Les étoiles, me dis-tu, la dune du ciel ?

Dans la beauté de la nuit
Qui soupire contre le fracas de l'éternité,
Elles sont des cailloux d'or
Que le vent aurait semés
Pour te conduire là où tu dois aller.

La terre du désert s'abandonne libre
Aux hommes de bonne volonté
Qui puisent dans le mystère
La ferveur d'épouser leurs espoirs.

Les étoiles ont un reflet changeant
Quand le doute t'étreint
Livré à la solitude de ces heures
Où tu songes à Elle,
À l'autre bout du chemin de sable
Qui glisse entre tes mains, comme le fleuve
Dont on ne peut arrêter le cours...

Va Targui, jusqu'au bout de la terre
Va chercher Celle
Dont les yeux sont des astres
Qui osent regarder la foudre les anéantir
Sans verser une larme.

Je te suivrai dans l'ombre de ton secret
Espérant que tu la reconnaisses,
Pour être la première à rêver
Que tout est possible
Quand l'amour se pose sur la dune du désert
Pour vous attendre.



(*) Cadeau du Targui (homme du désert).


 
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   MissGavroche   
1/12/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
La musicalité est interressante le rythme agréable. Simplement certaines images sont trop "faciles" ou plutôt commune:
"Errant comme un fantôme dans la nuit"
"À l'autre bout du chemin de sable
Qui glisse entre tes mains, comme le fleuve
Dont on ne peut arrêter le cours..."
C'est dommage cela nuit à l'originalité du sujet

   Automnale   
1/12/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Systématiquement, lorsque je vois le nom de l'auteure, je "clique". Et ne le regrette pas. J'aime cette écriture fine, sûre, qui a le pouvoir d'emporter le lecteur (ou la lectrice).

Merci, Théa, pour ce moment de douceur, de silence, de beauté, de pureté et d'évasion. Quel joli titre que celui-là : "Les amants de sable".

J'ai retenu des petites trouvailles comme : "le silence qui observe" et "l'écho des questions"... J'ai apprécié cette idée de comparer les étoiles à des cailloux d'or semés par le vent, et des yeux à des astres osant regarder la foudre sans verser une larme... Et puis, j'ai vu le chemin de sable glissant entre les mains.

A l'image de Théa, je voudrais bien "être la première à rêver Que tout est possible Quand l'amour se pose sur la dune du désert Pour vous attendre".

Je reviendrai sur la dune, ou ailleurs...

   Anonyme   
1/12/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je n'ai pas l'expérience du désert, mais on m'en a parlé, et en lisant ton texte il me semble presque le "sentir" ... dans son immensité, son âpre douceur, dans le rêve de ce Targui ... et/ou celui de la narratrice.
J'ai vu ici de savoureuses images : "Assis sur le silence qui t'observe", "La nuit qui soupire contre le fracas de l'éternité", "Quand l'amour se pose sur la dune du désert" ...
J'aime la façon dont ce Targui est "apostrophé" (terme un peu fort), salué, interrogé, observé, encouragé ... Jusqu'à la dernière strophe, très belle, porteuse de tout l'espoir de la narratrice.
Un bel écrit, doux, feutré, tout en délicatesse.

   domi   
2/12/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
un beau poème...

ces deux strophes m'ont marquée :

"Dans la beauté de la nuit
Qui soupire contre le fracas de l'éternité,
Elles sont des cailloux d'or
Que le vent aurait semés
Pour te conduire là où tu dois aller."

"Va Targui, jusqu'au bout de la terre
Va chercher Celle
Dont les yeux sont des astres
Qui osent regarder la foudre les anéantir
Sans verser une larme."

cette dernière surtout est impressionnante
merci à toi

   nora   
2/12/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Trop de lieux communs. Des figures de style émoussées: "Errant comme un fantôme dans la nuit", "Dont les yeux sont des astres", "Elles sont des cailloux d'or", des vers qui ne me parlent pas ou qui annulent la poésie là où elle devrait s'affirmer: "Pour te conduire là où tu dois aller', "La terre du désert s'abandonne libre/Aux hommes de bonne volonté", "Les étoiles ont un reflet changeant". Je trouve également non-poétique l'excès de pronoms relatifs.
Il y a, évidemment, une certaine beauté, surtout celle du titre, mais cela ne suffit pas, à mon avis.

   lotus   
2/12/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"Les amants de sable": ce titre évoque déjà toute la fragilité et le côté éphémère des amants que tu décris dans ton texte.

L'univers des touaregs est un lieu où j'ai trouvé l'inspiration moi aussi.Peut-être avons nous croisé le même targui dans ce désert immense.

J'aime te lire Théa pour toute la délicatesse de tes mots, les images que nous fais passer sans t'imposer de contrainte. Je trouve toujours beaucoup d'élégance dans ton phrasé poétique, ton style et encore ici.Les images que tu offres sont parfaitement adaptées à cette étendue désertique où tout est possible mais reste parfois impossible aussi et ne survit qu'à l'état de "mirage".

J'ai reconnu les yeux de tes amants de sable...

   LiliBellule   
2/12/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Théa.

J'imagine en te lisant le Targui et ses yeux pers, mais c'est "je" qui l'observe, a l'affût de ses sens. Un romantisme qui dans la simplicité image les étoiles en "cailloux d'or" comme une continuité dans la nuit du désert et du ciel, jusqu'à unir les deux regards.
Les étoiles n'ont pas fini de parler d'elles et d'Elle.
j'aime la douceur de l'emportement.

merci du partage.

   Lylah   
3/12/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne connais pas cet univers de sable et de silence mais ces mots m'y transportent grâce à leur musicalité, leur rythme (comme une mélopée déroulée au rythme des pas d'un chameau...) Une ambiance, donc, et un agréable dépaysement.
Merci pour le voyage !

   Arielle   
3/12/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
"Les étoiles, me dis-tu, la dune du ciel ?

Dans la beauté de la nuit
Qui soupire contre le fracas de l'éternité,
Elles sont des cailloux d'or
Que le vent aurait semés
Pour te conduire là où tu dois aller."

Un "petit poucet rêveur" ce Targui en route vers son amour ...
L'univers des hommes bleus du désert est toujours fascinant et je te suis bien volontiers dans cette méharée mais j'aurais aimé y rencontrer des images un peu plus surprenantes que celles qui ont déjà été relevées dans les autres commentaires.

"La terre du désert s'abandonne libre
Aux hommes de bonne volonté
Qui puisent dans le mystère
La ferveur d'épouser leurs espoirs."

Voilà une strophe qui sonne bien, c'est beau la ferveur d'épouser les espoirs mais ... j'ai un peu mal à comprendre ce que cela veut dire.
En résumé, je trouve beaucoup de charme à l'ambiance évoquée par ton poème et le voyage qu'il m'offre mais je crois qu'il aurait gagné à plus d'austérité, de pureté.

   Marite   
3/12/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Magnifique poésie qui nous transporte dans un espace où tout est rêve, harmonie et beauté. « les cailloux d’or » semés par le vent, c’est la première fois que je vois ou entends les étoiles ainsi décrites et j’ai aimé. Ce poème coule à nos oreilles et à notre cœur comme le sable ruisselle des dunes. Merci Théa pour ce cadeau.

   Chene   
3/12/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir Thea

Ton poème nous offre la rencontre avec cet homme bleu, cet homme du désert dont la vie se partage entre la quête des oasis, les chemins du désert et celui des étoiles et la quête de l'amour.
Tes vers sont là pour traduire cette rencontre en mots simples, simples comme ces hommes qui vont à l'essentiel et de façon authentique.

Merci pour cette lecture appréciée.

Chene

   AR-A   
5/12/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

je me suis un peu perdue dans ton poème, prise entre l'émotion d'un retour au désert, lieu de sérénité, en quelque sorte un retour à soi-même, et le trouble de la quête amoureuse. Pour moi, cela est dû à des expressions convenues qui ne captent pas l'attention du lecteur et banalisent l'effet : par exemple, "errant comme un fantôme dans la nuit", "hommes de bonne volonté", "qui glisse entre tes mains, comme le fleuve / dont on ne peut arrêter le cours..."

Mais, en le lisant à voix haute, j'ai ressentie la sérénité de ce désert qui m'attire et me semble familier alors que je ne suis jamais allée dans un tel endroit.

Quoiqu'il en soit, tu "fermes" ton poème avec trois vers superbes : "tout est possible / quand l'amour se pose sur la dune du désert / pour vous attendre".


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