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Poésie en prose
thy : Les jeux sont faits
 Publié le 31/10/17  -  7 commentaires  -  2182 caractères  -  78 lectures    Autres textes du même auteur

L'espoir et l'amour se persécutent.


Les jeux sont faits



Connected
branche les électrodes et entre dans le jeu
Chroniques et péripéties à la périphérie d'une ville virtuelle où personne n'est bercé dans les bras de Morphée malgré l'heure tardive tous tous affalés sur un clavier
tu cherches un peu d'amour à saisir au cœur de ta main sur un tactile tactique
L'obscur malaise étreint mon souffle là où palpite la peur de l'absurde destin qui se faufile dans les ruelles tortueuses. Mon pouls s'accélère et titube à chaque gorgée d'un rhum de seconde zone qui traîne dans ma flasque. Je croise un pseudo-philosophe habillé tel un Grec ancien avec ses sandales qui claquent et scintillent sur le sol humide et gesticule en répétant froidement et à tour de bras « personne ne s'en sortira personne ». Regard glacial et accusateur de prédicateur de mauvais augures pas la peine de s'attarder sur ce fou de plus on ne sait jamais et si je ne m'en sortais pas non plus de ce labyrinthe démoniaque à chaque pas son supplice à chaque pavé son piège invective le silence falsifie l'espoir
La nuit flotte sa vague de visages fantômes suppliciés à l'écume nauséeuse je retiens mon souffle acculé par l'absence
ça pue les relents d'une flotte d'ombres esquissées brutalement au charbon froid de la mort spasmes irréguliers tirant sur la fin
prière de ne pas les déranger
pourtant je fouille d'amour la matrice au loin peut-être le regard d'une actrice
je traîne alors ma solitude dans ce jeu de dupes éclipsant ces faux regards d'un revers de la main je cherche je vous l'assure un être charitable un œil compatissant j'ouvre les bras impertinent seule la lune souris burlesque tout est de marbre tous sont de marbre se bousculent et je bouscule bascule dans la folie puisque de toute façon personne ne s'en sortira
Que le vent m'emporte aux quatre coins de la ville boire et déboires se conjuguent au présent minuit passé s'extirper du désespoir me paraît impossible impasse et perd et manque la partie est perdue d'avance pas moyen de s'éclipser rien ne tourne rond
alors !
où vous voulez qu'on se réfugie si ce n'est dans le cœur d'un autre
mais à quoi bon
game over


 
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   LeopoldPartisan   
17/10/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
voilà un texte qui de par sa forme eut pu être pour le moins intérressant dans une parabole moderne entre le connected et le game over. Hélas l'on tombe vite dans le déjà lu pseudo gothique et le faussement surréaliste dont suivant Breton le but est de transformer le monde et changer la vie, sans pour autant tomber dans une fantastique qui n'a d'héroique que son manque de fantaisie. Vraiment désolé mais c'est un véritable malaise que j'ai ressenti à cette lecture désolé, une autre fois sûrement...

   Queribus   
18/10/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Un texte à l'écriture très moderne qui m'a fait penser à certains textes de théâtre contemporain mais qui ne pas emballé outre mesure (Je préfère les écritures plus traditionnelles) toutefois je reconnais l'originalité d'une certaine recherche mais qui touche parfois à la préciosité; j'ai bien aimé l'introduction:"connected" et la conclusion "game over".
Le fonds est ancré dans la réalité de notre époque et n'est donc pas toujours très drôle avec son mélange de modernité et de solitude; à ce titre, votre écriture semble très opportune et mérite le détour.
En conclusion, j'ai lu votre écrit sans déplaisir mais je n'ai pas vraiment accroché.

Bien à vous.

   Robot   
31/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est travaillé, un peu cynique, sans en faire trop et le thème de cette désillusion est traité avec beaucoup d'originalité dans la narration sous l'angle de l'addiction au jeu .

   papipoete   
31/10/2017
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour thy
J'ai essayé de vous suivre dans cette déambulation, où le coeur n'est pas en joie ; " les jeux sont faits, rien ne va plus " ...
NB même si vous m'aviez pris par la main, je ne crois pas que je vous aurais emboîté le pas dans cette " nuit qui flotte sa vague de visages fantômes suppliciés ... " préférant la douce tranquillité en cette Toussaint, de ces grands squares fleuris où dorment gentils et méchants .
Techniquement, pour un texte écrit en prose, je crois qu'un zeste de virgules n'aurait pas nui à votre oeuvre ?

   Anonyme   
31/10/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Pour ma part, l'absence quasi totale de ponctuation a sensiblement freiné ma lecture, je dirais même agacé.
Il existe quand même une différence, sur ce plan là, entre la poésie libre et celle en prose; ce qui est le cas ici. C'est du moins mon avis.

Le fond est intéressant. Mais je pense que ce texte serait plus séduisant s'il était plus fluide dans son écriture.

   silver   
1/11/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte qui, personnellement m'a beaucoup émue. Il y a dans cette quête d'amour exprimée et cet espoir si vite éteint et englué dans un fatalisme déçu, quelque chose de poignant qui sollicite l'empathie.

L'image du jeu vidéo, par son cadre étroit et pré-scénarisé, rend très bien l'ambiance pesante de labyrinthe et d'enfermement et l'idée que tout est "pipé".

L'absence de ponctuation m'a gênée en première lecture mais j'en suis finalement arrivée à penser qu'elle sert aussi le texte, à condition d'accepter d'entrer dans cet univers où même la quête de sens est confuse.

Je retiens cette phrase que je trouve particulièrement émouvante:
"où vous voulez qu'on se réfugie si ce n'est dans le coeur d'un autre"

Merci pour ce partage intimiste et désabusé

   Anonyme   
9/11/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce texte a un défaut majeur, il manque cruellement de
ponctuations.

C'est désagréable, au possible, cette succession de phrases.
Les mots s'enchevêtrent les uns dans les autres, se télescopent
et ma compréhension finit par perdre le fil conducteur.
Je suis au bord de l’asphyxie.

Certaines de vos phrases sont tellement longues, qu'au final je ne sais plus une fois arrivé au bout, ce que j'ai lu auparavant.

Pas facile dans tout ce désordre d'avoir une idée plus précise,
de vos propos, j'entrevois à peine un peu de votre intention, dans cette phrase "je traîne alors ma solitude".

Il faudrait peut-être reprendre ce texte, pour lui donner
plus fluidité, et le rendre plus agréable à lire, parce que l'idée
est là, mais franchement trop brouillon.


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