Ma poésie s’envole portée par le vent des émotions.
Tandis que libérés mes vers rampent sur le papier
Mes pensées têtues s'échinent à vouloir les rattraper
Bien que lorsqu'un mot est repris il est vide de passion.

Alors je biffe, je gomme, j'enrage et de guerre lasse je capitule
Car le premier mot revient innocent, avec son point ou sa virgule
J'aurai voulu que vous sachiez combien j'ai souffert avec vous
Bien que je sache que vouloir à tout prix être compris est fou

Pour être reconnue d'eux par tous les romantiques
J'ai ouvert le livre de ma vie et ma fibre mélancolique
Que je cachais sous un humour le croyant de bon goût
Tapie à l'intérieur, bouillonnait de chagrin et de courroux.

Et pourtant au fil des mots que je voulais authentiques
je vous révélais mon esprit rêveur à la trame mystique
Même au risque de vous déplaire en me révélant à vous
Je vous ai offert ma vérité à laquelle fièrement je me voue.